Dix-neuf pays (plus que d'habitude) ayant des ambassades à Oslo, dont la Russie, Cuba, l'Irak, l'Iran, le Venezuela et l'Afghanistan, ont décliné l'invitation de l'Institut Nobel pour la remise du Prix Nobel de la paix à l'opposant chinois emprisonné Liu Xiaobo, devenu la bête noire de Pékin. Certains, comme la Serbie, ont clairement invoqué la nécessité de préserver leurs liens avec le géant asiatique. Et pour les pays du continent, cinq sur six ont décidé de boycotter la cérémonie. Il s'agit du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de l'Égypte et du Soudan. L' Afrique du Sud sera donc le seul pays africain à honorer son invitation à Oslo.
Près de 250 dissidents chinois en exil, une partie du corps diplomatique d'Oslo et le couple royal norvégien se rassemblent ce vendredi autour d'une chaise vide pour rendre hommage au Prix Nobel de la paix, l'opposant emprisonné Liu Xiaobo, devenu la bête noire de Pékin.
Pour la seconde fois seulement en 109 ans d'histoire du Nobel de la paix, la récompense ne pourra être remise faute de récipiendaire lors de la traditionnelle cérémonie qui se tient chaque année le 10 décembre.
Ancienne figure de proue du mouvement de Tiananmen en 1989, Liu Xiaobo a été condamné le jour de Noël 2009 à 11 ans de prison pour « subversion du pouvoir de l'État » après avoir corédigé la « Charte 08 », un texte qui réclame une démocratisation de la Chine.
La Chine furieuse
Cet ex-professeur de 54 ans n'a pu non plus se faire représenter par son épouse, Liu Xia, en résidence surveillée depuis l'attribution du Nobel en octobre, ou par ses trois frères qui ne peuvent quitter le territoire chinois.
Dans l'Hôtel de ville d'Oslo, la chaise vide « sera un symbole très fort qui démontre bien que ce prix était pertinent », a déclaré le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, jeudi lors d'une conférence de presse. Outre cette chaise vide, une photo et la lecture par l'actrice norvégienne Liv Ullmann d'un de ses textes représenteront symboliquement Liu Xiaobo vendredi.
Considérant Liu Xiaobo comme un « criminel », la Chine a essayé, en coulisses, de limiter l'impact de la cérémonie Nobel en demandant aux autres pays de boycotter l'événement et en menaçant de «
Près de 250 dissidents chinois en exil, une partie du corps diplomatique d'Oslo et le couple royal norvégien se rassemblent ce vendredi autour d'une chaise vide pour rendre hommage au Prix Nobel de la paix, l'opposant emprisonné Liu Xiaobo, devenu la bête noire de Pékin.
Pour la seconde fois seulement en 109 ans d'histoire du Nobel de la paix, la récompense ne pourra être remise faute de récipiendaire lors de la traditionnelle cérémonie qui se tient chaque année le 10 décembre.
Ancienne figure de proue du mouvement de Tiananmen en 1989, Liu Xiaobo a été condamné le jour de Noël 2009 à 11 ans de prison pour « subversion du pouvoir de l'État » après avoir corédigé la « Charte 08 », un texte qui réclame une démocratisation de la Chine.
La Chine furieuse
Cet ex-professeur de 54 ans n'a pu non plus se faire représenter par son épouse, Liu Xia, en résidence surveillée depuis l'attribution du Nobel en octobre, ou par ses trois frères qui ne peuvent quitter le territoire chinois.
Dans l'Hôtel de ville d'Oslo, la chaise vide « sera un symbole très fort qui démontre bien que ce prix était pertinent », a déclaré le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland, jeudi lors d'une conférence de presse. Outre cette chaise vide, une photo et la lecture par l'actrice norvégienne Liv Ullmann d'un de ses textes représenteront symboliquement Liu Xiaobo vendredi.
Considérant Liu Xiaobo comme un « criminel », la Chine a essayé, en coulisses, de limiter l'impact de la cérémonie Nobel en demandant aux autres pays de boycotter l'événement et en menaçant de «
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