Le procureur n’a pas requis une quelconque peine contre les deux journalistes, préférant plutôt se rapporter à la décision du tribunal dans cette affaire.
Les deux journalistes, Pape Samba Diarra et Pape Sambare Ndour, poursuivis pour les délits de diffamation contre l’ex-directrice de programmes de Walf-TV, ont tous nié les faits, déclarant seulement avoir donné des informations sur la rupture de contrat abusive entre Aïssatou Diop Fall et son patron, selon des sources du groupe Walf-Fadjri. A l’appui, les prévenus ont à ce propos cité les lettres échangées entre la partie civile et la direction générale de Walf-TV.
Ainsi, les deux journalistes ont assuré n’avoir pas cherché à nuire à la partie civile à travers leurs articles parus dans le numéro 117 de Week-end magazine. .
Le patron du groupe Walf-TV, Sidy Lamine Niasse, venu comparaitre à titre de témoin, a confirmé les propos des deux accusés. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.
L’avocat de la partie civile a quant pour sa part souligné que le groupe ’’Avenir communication’’ et le groupe ’’Walfadjri’’ ont comploté contre sa cliente pour ’’la liquider’’ de l’espace médiatique sénégalais. Selon lui, les articles parus dans Wee-kend magazine sont diffamatoires, car les propos sur la rupture de contrat abusive dont ils font allusion ne sont pas exacts.
L’avocat a noté que la réputation de sa cliente a été ternie dans les propos sur un éventuel ’’mariage en blanc entre Ben Bass Diagne et Aïssatou Diop Fall’’, ce qui relève de la diffamation.
Selon lui, les les deux groupes de presse ont atteint leur objectif, car sa cliente n’est plus dans l’espace médiatique sénégalais. Sur ce, il a sollicité du tribunal la réparation du préjudice moral subi par sa cliente, qui se trouve présentement à l’étranger. L’avocat a ainsi demandé 100 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts pour Aïssatou Diop Fall.
L’avocat de la défense a par contre rejeté toutes les accusations formulées par la partie civile, notant que les articles parus dans Week-end magazine ne cherchent pas à nuire à la réputation de la partie civile. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.
Selon la défense, l’ex-directrice des programmes de Walf-TV a effectivement quitté son travail en catimini et est partie travailler dans un autre médiat sans aviser son employeur.
Le fait qu’elle a été rétrogradée du poste directrice des programmes à simple reporter ne signifie pas licenciement, soutient la défense pour qui la partie civile a affectivement fait une rupture de contrat en quittant son emploi sans crier gare.
La défense a de ce fait demandé la relaxe pure et simple de ses clients, mais également que la partie civile soit déboutée de ses demandes de dommages et intérêts.
Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.
BD/CTN
Les deux journalistes, Pape Samba Diarra et Pape Sambare Ndour, poursuivis pour les délits de diffamation contre l’ex-directrice de programmes de Walf-TV, ont tous nié les faits, déclarant seulement avoir donné des informations sur la rupture de contrat abusive entre Aïssatou Diop Fall et son patron, selon des sources du groupe Walf-Fadjri. A l’appui, les prévenus ont à ce propos cité les lettres échangées entre la partie civile et la direction générale de Walf-TV.
Ainsi, les deux journalistes ont assuré n’avoir pas cherché à nuire à la partie civile à travers leurs articles parus dans le numéro 117 de Week-end magazine. .
Le patron du groupe Walf-TV, Sidy Lamine Niasse, venu comparaitre à titre de témoin, a confirmé les propos des deux accusés. Il a précisé que son groupe a constaté la rupture de contrat abusive de l’ex-directrice des programmes, pour avoir signé un contrat avec la télé de Ben Bass Diagne alors qu’elle n’avait pas été licenciée.
L’avocat de la partie civile a quant pour sa part souligné que le groupe ’’Avenir communication’’ et le groupe ’’Walfadjri’’ ont comploté contre sa cliente pour ’’la liquider’’ de l’espace médiatique sénégalais. Selon lui, les articles parus dans Wee-kend magazine sont diffamatoires, car les propos sur la rupture de contrat abusive dont ils font allusion ne sont pas exacts.
L’avocat a noté que la réputation de sa cliente a été ternie dans les propos sur un éventuel ’’mariage en blanc entre Ben Bass Diagne et Aïssatou Diop Fall’’, ce qui relève de la diffamation.
Selon lui, les les deux groupes de presse ont atteint leur objectif, car sa cliente n’est plus dans l’espace médiatique sénégalais. Sur ce, il a sollicité du tribunal la réparation du préjudice moral subi par sa cliente, qui se trouve présentement à l’étranger. L’avocat a ainsi demandé 100 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts pour Aïssatou Diop Fall.
L’avocat de la défense a par contre rejeté toutes les accusations formulées par la partie civile, notant que les articles parus dans Week-end magazine ne cherchent pas à nuire à la réputation de la partie civile. Il a indiqué que les deux journalistes ont exercé leur mission qui est d’informer les citoyens.
Selon la défense, l’ex-directrice des programmes de Walf-TV a effectivement quitté son travail en catimini et est partie travailler dans un autre médiat sans aviser son employeur.
Le fait qu’elle a été rétrogradée du poste directrice des programmes à simple reporter ne signifie pas licenciement, soutient la défense pour qui la partie civile a affectivement fait une rupture de contrat en quittant son emploi sans crier gare.
La défense a de ce fait demandé la relaxe pure et simple de ses clients, mais également que la partie civile soit déboutée de ses demandes de dommages et intérêts.
Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 9 novembre prochain.
BD/CTN