Le premier accuse le second d’avoir, avec ses proches, notamment Muhamed Ramdane Dia, Pape Djiby Gaye, Massamba Diagne et le directeur de cabinet du ministre d’Etat, Abdou Aziz Diop et la dame Khadija Mbaye, attenté à son honneur, en diffusant sur internet une vidéo le montrant nu.
Le tribunal a pris la décision de mettre le verdict en délibéré après une audience marathon de plus de 12 heures d’horloge.
Après les débats sur le fond et les plaidoiries des 15 avocats commis par les deux parties, le tribunal correctionnel de Dakar a mis fin au procès pour lequel le verdict est attendu le 23 novembre.
Le parquet n’a pas requis de peine contre les prévenus, préférant s’en remettre à la décision du tribunal correctionnel présidé par Maguette Diop.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la partie civile, dont Me Ousmane Seye, Massokhna Kane, Alioune Badara Cissé et El Hadji Diouf, ont appelé à laver l’honneur de Diombas Diaw, estimant que les proches du ministre d’Etat Oumar Sarr ont voulu liquider politiquement un adversaire qui dérange.
Selon la partie civile, les prévenus ont utilisé la dame Khadija Mbaye, afin qu’elle couche avec Diombas Diaw et filme la scène, contre la somme de 5 millions de francs CFA, une villa et un visa pour l’Europe.
Les conseils du plaignant ont demandé un milliard de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour leur client qui a subi un ’’préjudice moral inqualifiable’’.
Quant aux avocats de la défense, Mes Abdoulaye Babou, Boubacar Cissé, Mbaye Gueye, ils ont tenté de démontrer au tribunal que le plaignant est loin d’être un modèle sur le plan des bonnes moeurs.
Selon la défense, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même, au lieu de vouloir régler un compte politique avec des proches du ministre d’Etat Oumar Sarr.
La défense a sollicité la relaxe pure et simple des prévenus, qui selon eux, ’’n’ont rien’’. Selon les conseils des prévenus, Diombas Diaw et la fille Khadija Mbaye, âgée seulement de 25 ans, devraient être traduits en justice pour proxénétisme et atteinte aux bonnes mœurs. Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 23 novembre prochain.
APS
Le tribunal a pris la décision de mettre le verdict en délibéré après une audience marathon de plus de 12 heures d’horloge.
Après les débats sur le fond et les plaidoiries des 15 avocats commis par les deux parties, le tribunal correctionnel de Dakar a mis fin au procès pour lequel le verdict est attendu le 23 novembre.
Le parquet n’a pas requis de peine contre les prévenus, préférant s’en remettre à la décision du tribunal correctionnel présidé par Maguette Diop.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la partie civile, dont Me Ousmane Seye, Massokhna Kane, Alioune Badara Cissé et El Hadji Diouf, ont appelé à laver l’honneur de Diombas Diaw, estimant que les proches du ministre d’Etat Oumar Sarr ont voulu liquider politiquement un adversaire qui dérange.
Selon la partie civile, les prévenus ont utilisé la dame Khadija Mbaye, afin qu’elle couche avec Diombas Diaw et filme la scène, contre la somme de 5 millions de francs CFA, une villa et un visa pour l’Europe.
Les conseils du plaignant ont demandé un milliard de francs CFA à titre de dommages et intérêts pour leur client qui a subi un ’’préjudice moral inqualifiable’’.
Quant aux avocats de la défense, Mes Abdoulaye Babou, Boubacar Cissé, Mbaye Gueye, ils ont tenté de démontrer au tribunal que le plaignant est loin d’être un modèle sur le plan des bonnes moeurs.
Selon la défense, il ne doit s’en prendre qu’à lui-même, au lieu de vouloir régler un compte politique avec des proches du ministre d’Etat Oumar Sarr.
La défense a sollicité la relaxe pure et simple des prévenus, qui selon eux, ’’n’ont rien’’. Selon les conseils des prévenus, Diombas Diaw et la fille Khadija Mbaye, âgée seulement de 25 ans, devraient être traduits en justice pour proxénétisme et atteinte aux bonnes mœurs. Le tribunal correctionnel a mis l’affaire en délibéré pour le 23 novembre prochain.
APS
AFFAIRE DIOMBASS DIAW : Le ministre Oumar Sarr jugé par défaut par le tribunal
Le tribunal correctionnel de Dakar a jugé hier l’affaire qui oppose Diombass Diaw au ministre Oumar Sarr et à ses proches collaborateurs. Ils répondaient des délits de violences, voies de faits, menaces, injures publiques et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Une audience spéciale qui a tiré en longueur. Le ministre qui n’a pas déféré à la convocation a été jugé par défaut. Pour laver son honneur, Diombass Diaw réclame 1 milliard. Le procureur, lui, s’est rapporté à la décision du tribunal. Le tribunal rendra son verdict le 23 novembre prochain.
Tout au long du procès, les prévenus Abdou Aziz Diop, Directeur de cabinet dudit ministre, Abdou Salam Sarr, conseiller municipal libéral de la commune de Dagana, Pape Djiby Gaye, agent commercial à l’Office national des habitats à loyers modérés (Hlm), Massamba Diagne et Mouhamadou Dia, deux proches du ministre, ont nié les faits, estimant qu’ils n’ont rien à voir avec cette affaire.
Mais Khadija Mbaye, celle qui a pris la vidéo montrant Diombass Diaw dans une position inconfortable, a déclaré que ce sont les "hommes" du ministre Oumar Sarr qui l’ont payé pour filmer Diombass. « Ils m’ont sollicité pour atteindre Diombass. Nous nous sommes rencontré dans un restaurant. Ils m’ont demandé de photographier et de filmer Diombass nu. En contrepartie, ils me remettraient la somme de 5 millions Fcfa, un passeport diplomatique pour qu’elle quitte le pays et une villa. Avant de partir, ils m’ont remis un téléphone portable neuf. J’ai alors appelé Diombass et on s’est rencontré. Nous n’avons pas fait l’amour parce que j’avais mes règles. Après avoir filmé, j’ai remis la carte mémoire du téléphone à Abdou Salam Sarr devant Abdou Aziz Diop et les autres. On m’a remis 400.000 Fcfa et lorsque j’ai réclamé le reste, ils m’ont menacé », déclare Khadija Mbaye.
Diombass, lui aussi, a déclare que c’est la fille qui l’a contacté pour une rencontre. Il estime qu’il n’a pas fait l’amour avec elle. Ce n’est que plus tard qu’il a eu connaissance de l’existence du film par l’entremise des proches d’Oumar Sarr qui lui ont demandé de faire une déclaration publique disant qu’il se range derrière Oumar Sarr. C’est alors qu’il a décidé de porter plainte contre X. Selon Diombass, c’est lorsque Khadija a été entendu par la Dic qu’elle a cité les noms des proches d’Oumar Sarr.
Les avocats de Diombass, Me El Hadji Diouf et Ousmane Sèye, ont soutenu que le véritable cerveau de cette affaire est le ministre Oumar Sarr. Ils ont réclamé un milliard pour leur client.
Le procureur s’est rapporté à la décision du tribunal. Quant aux avocats de la défense, ils ont sollicité la relaxe de leur client estimant qu’il n’y a aucune preuve qui les confonde. Le juge a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 23 novembre prochain.
Les conseils de la partie civile ont réclamé la somme d’un milliard Fcfa pour la réparation du préjudice causé à leur client. Ils ont expliqué que le but recherché par Oumar Sarr et ses amis était de descendre politiquement Diombass. Ils ont, par ailleurs, salué le courage du plaignant qui a préféré ne pas céder au chantage politique. Me El Hadji Diouf a insisté sur le fait que beaucoup d’hommes souffrent aujourd’hui d’impuissance ou sont des homosexuels. A travers cette affaire, tout le monde est au moins édifié sur le fait que Diombass est un homme viril. Très prolixe, avec un langage qui dérange parfois, El Hadji Diouf a déclaré que « homme circoncis qui sait bander, se doit de satisfaire toute femme qui le provoque ». Pour Me Diouf, ce procès est celui de l’hypocrisie puisque tous les prévenus ont fait autant sinon pire que Diombass.
Me Ousmane Sèye a rappelé que le cerveau de cette affaire n’est personne d’autre que le ministre Oumar Sarr qui a estimé nécessaire de détenir d’un exemplaire du procès-verbal de police pour savoir ce qui s’est dit à l’enquête préliminaire. Il a rappelé que sur ce genre de délit, le maximum de la peine (7 ans) doit être appliqué aux coupables. Le parquet s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Les conseils des prévenus ont plaidé la relaxe disant qu’il n’y a dans le dossier aucun élément objectif prouvant la culpabilité de ses clients.
Le verdict sera rendu le 23 novembre 2010.
Source Sen24heures.com
Tout au long du procès, les prévenus Abdou Aziz Diop, Directeur de cabinet dudit ministre, Abdou Salam Sarr, conseiller municipal libéral de la commune de Dagana, Pape Djiby Gaye, agent commercial à l’Office national des habitats à loyers modérés (Hlm), Massamba Diagne et Mouhamadou Dia, deux proches du ministre, ont nié les faits, estimant qu’ils n’ont rien à voir avec cette affaire.
Mais Khadija Mbaye, celle qui a pris la vidéo montrant Diombass Diaw dans une position inconfortable, a déclaré que ce sont les "hommes" du ministre Oumar Sarr qui l’ont payé pour filmer Diombass. « Ils m’ont sollicité pour atteindre Diombass. Nous nous sommes rencontré dans un restaurant. Ils m’ont demandé de photographier et de filmer Diombass nu. En contrepartie, ils me remettraient la somme de 5 millions Fcfa, un passeport diplomatique pour qu’elle quitte le pays et une villa. Avant de partir, ils m’ont remis un téléphone portable neuf. J’ai alors appelé Diombass et on s’est rencontré. Nous n’avons pas fait l’amour parce que j’avais mes règles. Après avoir filmé, j’ai remis la carte mémoire du téléphone à Abdou Salam Sarr devant Abdou Aziz Diop et les autres. On m’a remis 400.000 Fcfa et lorsque j’ai réclamé le reste, ils m’ont menacé », déclare Khadija Mbaye.
Diombass, lui aussi, a déclare que c’est la fille qui l’a contacté pour une rencontre. Il estime qu’il n’a pas fait l’amour avec elle. Ce n’est que plus tard qu’il a eu connaissance de l’existence du film par l’entremise des proches d’Oumar Sarr qui lui ont demandé de faire une déclaration publique disant qu’il se range derrière Oumar Sarr. C’est alors qu’il a décidé de porter plainte contre X. Selon Diombass, c’est lorsque Khadija a été entendu par la Dic qu’elle a cité les noms des proches d’Oumar Sarr.
Les avocats de Diombass, Me El Hadji Diouf et Ousmane Sèye, ont soutenu que le véritable cerveau de cette affaire est le ministre Oumar Sarr. Ils ont réclamé un milliard pour leur client.
Le procureur s’est rapporté à la décision du tribunal. Quant aux avocats de la défense, ils ont sollicité la relaxe de leur client estimant qu’il n’y a aucune preuve qui les confonde. Le juge a mis l’affaire en délibéré jusqu’au 23 novembre prochain.
Les conseils de la partie civile ont réclamé la somme d’un milliard Fcfa pour la réparation du préjudice causé à leur client. Ils ont expliqué que le but recherché par Oumar Sarr et ses amis était de descendre politiquement Diombass. Ils ont, par ailleurs, salué le courage du plaignant qui a préféré ne pas céder au chantage politique. Me El Hadji Diouf a insisté sur le fait que beaucoup d’hommes souffrent aujourd’hui d’impuissance ou sont des homosexuels. A travers cette affaire, tout le monde est au moins édifié sur le fait que Diombass est un homme viril. Très prolixe, avec un langage qui dérange parfois, El Hadji Diouf a déclaré que « homme circoncis qui sait bander, se doit de satisfaire toute femme qui le provoque ». Pour Me Diouf, ce procès est celui de l’hypocrisie puisque tous les prévenus ont fait autant sinon pire que Diombass.
Me Ousmane Sèye a rappelé que le cerveau de cette affaire n’est personne d’autre que le ministre Oumar Sarr qui a estimé nécessaire de détenir d’un exemplaire du procès-verbal de police pour savoir ce qui s’est dit à l’enquête préliminaire. Il a rappelé que sur ce genre de délit, le maximum de la peine (7 ans) doit être appliqué aux coupables. Le parquet s’est rapporté à la sagesse du tribunal. Les conseils des prévenus ont plaidé la relaxe disant qu’il n’y a dans le dossier aucun élément objectif prouvant la culpabilité de ses clients.
Le verdict sera rendu le 23 novembre 2010.
Source Sen24heures.com