Ce dossier crucial pour la capacité de l'Afrique à juger sur son sol et avec ses magistrats ses propres dictateurs doit être abordé par le président sénégalais Abdoulaye Wade lors du sommet de l'Union africaine (UA), qui s'ouvre dimanche à Addis Abeba.
"Le président Wade devrait prendre langue avec l'UA (à l'occasion du sommet d'Addis Abeba) sur le mandat qui lui a été confié et lui demander comment doit se faire le financement", a indiqué à l'AFP une source au ministère sénégalais de la Justice.
En octobre, le président sénégalais avait créé un émoi certain en déclarant à un quotidien espagnol qu'il n'était pas "pas obligé de juger" M. Habré et qu'il n'allait "pas garder indéfiniment Habré au Sénégal".
"Le président était en colère car la communauté internationale lui laisse le fardeau du jugement. La communauté internationale ne fait pas le nécessaire et, en même temps, les critiques fusent de partout", a précisé en début de semaine à des journalistes le porte-parole du président Wade, Me Amadou Sall.
"Le président Wade devrait prendre langue avec l'UA (à l'occasion du sommet d'Addis Abeba) sur le mandat qui lui a été confié et lui demander comment doit se faire le financement", a indiqué à l'AFP une source au ministère sénégalais de la Justice.
En octobre, le président sénégalais avait créé un émoi certain en déclarant à un quotidien espagnol qu'il n'était pas "pas obligé de juger" M. Habré et qu'il n'allait "pas garder indéfiniment Habré au Sénégal".
"Le président était en colère car la communauté internationale lui laisse le fardeau du jugement. La communauté internationale ne fait pas le nécessaire et, en même temps, les critiques fusent de partout", a précisé en début de semaine à des journalistes le porte-parole du président Wade, Me Amadou Sall.