La France attache "une grande importance" à la tenue du procès de l'ex-président tchadien, comme l?a récemment rappelé le président Nicolas Sarkozy dans une lettre adressée au président Abdoulaye Wade, a déclaré à la presse le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Frédéric Desagneaux.
"Il importe désormais que ce procès entre dans une phase opérationnelle, avec notamment l'établissement d?un échéancier et d?un budget crédibles, et le démarrage de l?instruction", a-t-il ajouté.
En juillet 2006, le Sénégal avait accepté de juger l'ex-président tchadien Hissène Habré (au pouvoir entre 1982 et 1990) pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture. Mais, deux ans et demi après, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
Dakar, qui a engagé des réformes législatives pour permettre de juger l'ex-président, estime que la communauté internationale n'en fait pas assez pour l'aider à organiser son procès. Le Sénégal a demandé un versement du montant total du coût du procès pour débuter la procédure judiciaire.
Les bailleurs de fonds jugent de leur côté trop élevé le budget actuel, d'une montant de 18 milliards de FCFA (27,4 millions d'euros), dont les deux tiers partiraient en frais de fonctionnement. Ils attendent depuis des mois une nouvelle estimation à la baisse, refusant tout chèque en blanc.
"Il importe désormais que ce procès entre dans une phase opérationnelle, avec notamment l'établissement d?un échéancier et d?un budget crédibles, et le démarrage de l?instruction", a-t-il ajouté.
En juillet 2006, le Sénégal avait accepté de juger l'ex-président tchadien Hissène Habré (au pouvoir entre 1982 et 1990) pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture. Mais, deux ans et demi après, aucune information judiciaire n'a encore été ouverte.
Dakar, qui a engagé des réformes législatives pour permettre de juger l'ex-président, estime que la communauté internationale n'en fait pas assez pour l'aider à organiser son procès. Le Sénégal a demandé un versement du montant total du coût du procès pour débuter la procédure judiciaire.
Les bailleurs de fonds jugent de leur côté trop élevé le budget actuel, d'une montant de 18 milliards de FCFA (27,4 millions d'euros), dont les deux tiers partiraient en frais de fonctionnement. Ils attendent depuis des mois une nouvelle estimation à la baisse, refusant tout chèque en blanc.