Le président sénégalais Abdoulaye Wade (C), le 19 mai 2010 à Kuala Lumpur
"Nous voulons qu'il entende le cri du coeur des victimes. S'il répond favorablement, nous somme prêts à l'accompagner sur des fosses communes", a déclaré Mme Moudeina, jointe par téléphone depuis Libreville.
"Je pense que le président Wade ne se rend pas compte qu'il y a des victimes qui attendent le procès. Des victimes qui sont fragilisées, amochées... Le facteur temps est important. Chaque semaine, nous perdons des victimes", a commenté Mme Moudeina.
L'association des victimes regroupe "2.000 personnes, mais il y en a des milliers à travers le pays", a ajouté Mme Moudeina.
Hissène Habré, 68 ans, a été renversé en 1990 par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno, et s'est ensuite réfugié dans la capitale sénégalaise. L'ancien dictateur est accusé de milliers d'assassinats politiques et de torture systématique durant ses années de pouvoir, entre 1982 et 1990.
Selon l'association, la répression a fait au moins 40.000 morts.
En 2006, l'Union africaine (UA) a mandaté le Sénégal pour le juger, "au nom de l'Afrique", pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture mais le processus s'est enlisé ces dernières années, officiellement pour raisons financières.
"Je pense que le président Wade ne se rend pas compte qu'il y a des victimes qui attendent le procès. Des victimes qui sont fragilisées, amochées... Le facteur temps est important. Chaque semaine, nous perdons des victimes", a commenté Mme Moudeina.
L'association des victimes regroupe "2.000 personnes, mais il y en a des milliers à travers le pays", a ajouté Mme Moudeina.
Hissène Habré, 68 ans, a été renversé en 1990 par l'actuel président tchadien Idriss Deby Itno, et s'est ensuite réfugié dans la capitale sénégalaise. L'ancien dictateur est accusé de milliers d'assassinats politiques et de torture systématique durant ses années de pouvoir, entre 1982 et 1990.
Selon l'association, la répression a fait au moins 40.000 morts.
En 2006, l'Union africaine (UA) a mandaté le Sénégal pour le juger, "au nom de l'Afrique", pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et actes de torture mais le processus s'est enlisé ces dernières années, officiellement pour raisons financières.