Au moment où leur époux Moctar Diohané, cerveau présumé de la bande, risque les travaux forcés à perpétuité, Coumba Niang et Amy Sall encourent respectivement, 15 ans de travaux forcés et 5 ans ferme. Le ministère public a retenu les crimes de financement au terrorisme et blanchiment de capitaux contre la première nommée. Avant d’asseoir uniquement le blanchiment de capitaux contre la seconde nommée. L’ingénieur en génie civil Alioune Badara Sall risque lui aussi 5 ans d’emprisonnement ferme pour blanchiment de capitaux.
Pour ce qui est des accusés Moustapha Diatta, Saliou Ndiaye Alias Baye Zale, le ministère public a requis 20 ans de travaux forcés contre eux pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise, financement au terrorisme et apologie au terrorisme. Contrairement aux accusés Ibrahima Ndiaye, El hadji Mamadou Ba dit Mama Ba et Pape Kibily Coulibaly encourent 15 ans de travaux forcés pour les chefs d’accusation d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise de terrorisme et financement au terrorisme.
Cependant la défense va débuter ses plaidoiries jeudi prochain pour tenter de convaincre le juge Samba Kane de l’innocence de leurs clients ou d’avoir des peines moins sévères.
Kady FATY,Leral.net