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Procès Latif Coulibaly : le verdict mis en délibéré jusqu’au 16 novembre

(APS) - Le tribunal de la grande correctionnelle de Dakar, siégeant en audience spéciale, a mis en délibéré jusqu’au 16 novembre prochain le verdict du procès en diffamation intenté par le conseiller principal en charge des NTIC du chef de l’Etat, Thierno Ousmane Sy, contre Abdou Latif Coulibaly, directeur de publication de ’’la Gazette’’ et deux autres journalistes du même hebdomadaire.


Rédigé par leral.net le Mercredi 15 Septembre 2010 à 01:51 | | 10 commentaire(s)|

Procès Latif Coulibaly : le verdict mis en délibéré jusqu’au 16 novembre
Durant des heures, une bataille acharnée a opposé les avocats de la partie civile et ceux de la défense qui, dans leurs plaidoiries, ont tenté vaille que vaille de faire valoir leurs arguments.

Face au tribunal, Me François Sarr de la partie civile a expliqué que, dans cette affaire, ‘’Abdou Latif et les autres journalistes ont voulu mettre en cause Thierno Ousmane Sy’’.

Mais ils n’ont pas le droit de faire des accusations ‘’sans en apporter les preuves’’, a-t-il rappelé.

‘’Et dans le cas d’espèce, il y a bien une violation de cette règle’’, a déclaré Me Sarr, estimant que l’accusation manque de sérieux.

Il a qualifié les accusations des journalistes de ‘’gratuites et diffamatoires contre la personne de Thierno Ousmane Sy dont le nom est cité dans les commissions de 20 milliards qu’auraient perçues des autorités sénégalaises, suite à la vente à une société soudanaise de la troisième licence de téléphonie mobile’’.

Lui aussi avocat de la partie civile, Me El hadj Diouf a abondé dans le même sens. ‘’Nous pensons que la mauvaise foi est manifeste dans cette affaire’’, a-t-il affirmé, estimant que ‘’la manipulation de l’opinion ne fait l’objet d’aucun doute.’’

Estimant que les accusations faites par les journalistes sont ‘’diffamatoires’’ et qu’ils n’ont pas de surcroit pu en apporter la preuve, les conseils de la partie civile ont réclamé cinq milliards de FCFA à titre de ’’dommages et intérêts’’.

Selon eux, ce montant est à la hauteur des 20 milliards de commissions évoqués dans l’affaire de la vente de la licence de à SUDATEL.

Mais pour Me William Bourdon, avocat de la défense, ‘’ dans cette affaire, la fraude pue à tous les niveaux.

‘’J’ai rarement vu une offre de preuves aussi parfaite à tous les niveaux et tout cela mis à la disposition de la justice’’, dit-il.

‘’Il est extrêmement important de relever la bonne foi de Abdou Latif Coulibaly et des autres journalistes’’, a de son côté souligné Me Mame Adama Guèye’’, affirmant que Thierno Ousmane SY est au coeur d’un texte frauduleux’’.

Le nom du conseiller principal en charge des NTIC du chef de l’Etat, Thierno Ousmane Sy, est cité dans l’affaire des commissions qui auraient été versées dans le cadre de la vente de la licence de téléphonie mobile à SUDATEL, une société soudanaise.


Auteur: Aps

Sahaba net


1.Posté par Xalaas le 15/09/2010 04:30 | Alerter
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C'est l'autre face du Sénégal que l'on va découverir prochainement. Des soit dissant marabout ou socièté civile, se lèveront pour nous dire que l'erreur est humaine,il faut de la paix. Nous sommes tous appeler à respecter le verdict, importe à qui est favorable.

2.Posté par aziz le 15/09/2010 08:24 | Alerter
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Je pense que cette fois ci les preuves de Latif sont trop legéres. avec les nouvelles technologies tout est possilble
Ma question ou se trouvait Latif pendant les mandats de Diouf...? on ne peut pa dire zero scandale. Avec Latif , nous avons jamais eu de preuves serieuses...il y'a un parfum d'acharnement sur le regime de Wade...

3.Posté par Pobar le 15/09/2010 08:43 | Alerter
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Pouah!!!! Aziz tu pues la merde

4.Posté par abdou le 15/09/2010 09:44 | Alerter
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Peut etre que Aziz n'a pas assez de culture générale ou n'est pas assez informé comme la plupart de nos freres liberaux qui nous gouvernent; mais je l'informe que le livre que Latif a publié sous le regime de Diouf est beaucoup plus virulent que ses autres publication. Le regime socialiste etait peut etre plus serein pour gerer ces evenements.
Dans tous les cas nous senegalais nous felicitons de savoir qu'il y'a encore des hommes debout ( comme Latif) dans ce pays
un autre scandale en vue 'le naufrage du Diola' celebré dans moins de semaines

5.Posté par thiatt le 15/09/2010 10:14 | Alerter
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de toute façon c'est courageux de ta part de faire face une fois de plus à ses voleurs qui ne cèsseront de voler tant qu'ils seront au gouvernement. Ils sont gourmand comment peut on demander des domages et intérets de 5 milliards.

Yalla na yalla tawkhawou latif dall

6.Posté par ALIMATOU le 15/09/2010 10:41 | Alerter
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AMADOU LAMINE FAYE ECRIVAIN MINISTRE CONSEILLER DU PRESIDENT /
INTERVIEW PUBLIE DANS : E.NEWS
« Le conflit entre le Pit et le Ps a mis à nu le mensonge consensuel qui a fait vivre Benno »
Au plus fort de la sale guerre des mots (maux ?) qui sévit actuellement, dans Benno Siggil Sénégal, et qui a comme principaux protagonistes les têtes pensantes du Ps et du Pit, l’écrivain Amadou Lamine Faye, ministre, conseiller du Président de la République, en charge de la Diaspora, est monté au créneau pour offrir à l’opinion publique nationale et internationale une lecture historique pertinente et détachée de ce conflit « fratricide ». M. Faye, en homme politique averti, décèle dans la belligérance des camarades du Benno le dégonflement d’un mensonge consensuel jadis échafaudé par les caciques de cette coalition dans l’unique but de diaboliser, de décrédibiliser et de combattre le régime libéral.

Benno Siggil Sénégal semble ne plus tenir sur « ses jambes » avec les piques que se lancent le Pit et le Ps. Comment analysez-vous cette situation?

L’échange virulent par presse interposée que Ibrahima SENE du PIT et Maître Moustapha MBAYE du PS se sont livrés a mis à nu le mensonge consensuel caché qui liait jusqu’ici les partis politiques de l’opposition membres de Benno. Ce mensonge consensuel consiste à frapper de l’estampille de fraude toutes élections organisées par Wade. Il s’agit d’un mensonge stratégique échafaudé par le PIT en 2001 pour faire face à la perte de sa posture de parti d’avant-garde que l’application des accords de la CA 2000 lui assure mais que le référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution organisé par Wade lui fait perdre. Ce mensonge consensuel est le socle de la stratégie de communication que le PIT a servi sur le plateau à tous les opposants de WADE. Le PIT a très tôt su exploiter le besoin de revanche politique qui est très vivace dans le bassin politique du Parti Socialiste construit durant ses 50 ans de règne. Et c’est tout naturel que ce qui en reste de ce bassin de l’électorat socialiste passe commande à tout mercenaire capable de manipuler la perception des sénégalais pour produire une image détestable de Wade et de son régime. N’est-ce pas eux qui leur ont fait perdre les délices d’un pouvoir sans partage ? C’est après donc que le plébiscite de la nouvelle constitution ait fait perdre à ce parti communiste tout espoir de contrôler politiquement et théoriquement la direction indirecte de la gouvernance de l’alternance, tel que les accords de la CA 2000 lui en offrait la possibilité, qu’il a déployé une stratégie de communication qui présente Maître Wade sous les dehors d’un incompétent, d’un obstacle à la démocratie et à la bonne gouvernance. Ce n’est qu’au Sénégal qu’un parti communiste de culture brejnévienne est choisi comme référence en terme démocratie et de bonne gouvernance. Le PIT est parvenu à enfermer dans la prison du mensonge consensuel tous les membres de l’opposition revancharde et crypto personnelle. C’est ce qui explique aujourd’hui que c’est la maison de Dansokho qui leur sert de siège.

L’opposition a tout de même su tirer profit de « ce mensonge »…

En réalité, le Benno de façade autour de ce mensonge, a été vanté et clamé, avant et après les dernières élections locales. Elle a stratégiquement et efficacement distrait beaucoup de Sénégalais. Elle a empêché à bon nombre de citoyens de lire la réalité de la rivalité profonde et rancunière qui a toujours miné les relations entre les partisans de Niass et ceux de Tanor. De surcroît, pour s’offrir dans l’espace public une place et un rôle d’alternative crédible face « aux politiques » qui s’enlisent dans un discours de querelle, la société civile extravertie s’est engouffrée dans cette brèche ouverte par la portance de ce mensonge consensuel et par ce conflit PS/AFP pour jouer les arbitres. Par cette brèche, la société civile extravertie a tenté de tirer un bénéfice politique qui donnerait à ses acteurs un crédit politique dans sa conquête du pouvoir. C’est ainsi que son initiative d’organiser de prétendues « Assises nationales » prend tout son sens de stratégie concurrentielle face aux politiques. La société civile extravertie a, de la sorte, réussi le tour de force de créer le cadre d’actions citoyennes qui a construit le discours unitaire de déconstruction de Wade qui s’articule sur le mensonge consensuel créé par le PIT. Cette initiative de la société civile extravertie a su faire taire les rivalités AFP/PS. Elle a permis de camoufler les tensions nées de la non clôture du solde du contentieux politique qui existe entre le PS et l’AFP depuis la défaite d’Abdou Diouf tombé sous les coups de boutoir du ticket Wade/Niass au 2ème tour des présidentielles de 2000.

Cet « état de grâce » n’est-t-il pas arrivé à son terme ?

Incontestablement ! Et j’en veux pour preuve le conflit actuel. L’échange épistolaire entre le PIT et le PS marque une étape importante de l’évolution du conflit politique au sein de l’opposition revancharde. Il se situe dans un contexte où l’impératif de trouver un candidat unique en leur sein ne peut plus être occulté ni différé. Cet échange épistolaire a vu le jour lorsque les intellectuels du PS ont senti la nécessité de sortir de la prison de ce mensonge consensuel construit par le PIT autour de la négation stratégique de la validité de toute élection organisée par Wade. Cette approche stratégique du PIT est, à y regarder de près, un piège destiné à favoriser le leadership de Niass en perte de vitesse au détriment de celui de Tanor et Idrissa Seck qui ont émergé sur l’échiquier politique comme les forces montantes capables de prendre en dehors du PDS le pouvoir après Wade. Les raisons qui ont amené le PIT à construire ce piège de mensonge consensuel est le fait qu’aucune de ces deux forces politiques montantes ne va lui offrir un espace de production théorique pour sa survie politique qui repose idéologiquement et historiquement sur le contrôle de la direction politique de tout gouvernement politique qui porte l’empreinte de sa contribution. Mesurant dans ce contexte historique les risques de sa survie politique que menacent les leaderships politiques nouveaux (Tanor, Idy , Macky , Karim ) dans un gouvernement post Wade qui est sorti du piège des accords de la CA 2000 par une consultation participative et référendaire, le PIT a estimé nécessaire de proposer un mensonge consensuel aux adversaires de Wade . Conscient de leur manque de vision et de programmes pertinents susceptibles de produire un bilan opposable à celui de son régime ces adversaires de Wade ont fini par accepter de bâtir leurs stratégies de conquête du pouvoir sur le mensonge consensuel proposé par le PIT. Par la force de la démonstration de sa capacité passée de construction théorique et de nuisance politique le PIT est parvenu à convaincre ses alliés de l’opposition revancharde qu’il était possible de produire par la communication une réalité sociale qui décrédibilise Wade lorsqu’on s’appuie sur une presse privée affairiste, sur des ONG extraverties et sur une stratégie argumentative qui nie la réalité objective de la supériorité politique et économique du modèle wadien. C’est ainsi que l’objectif de construire la réalité sociale d’une perception faussement négative du régime de Wade a permis au PIT d’imposer son leadership théorique et politique dans Benno avant qu’il ne soit contesté par le PS dans un contexte où la question de la candidature unique impossible dans Bennoo doit être examiné en fonction de critères objectifs d’éligibilité qui ne donnent aucune chance à Niass.
Propos recueillis par
Papa Aliou MBAYE


7.Posté par hamedin le 15/09/2010 10:42 | Alerter
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L’opinion a failli se perdre dans les élucubrations des avocats de la défense amenés par Me Aly Diouf. Ces défenseurs du journaliste Abdou Latif Coulibaly, sans doute à court d’arguments, n’ont pas trouvé mieux que d’épiloguer sur la validité ou non de la citation de diffamation servie aux trois journalistes. Comme quoi la stratégie de la dizaine d’avocats recrutés par Abdou Latif Coulibaly et ses ouailles, a simplement consisté à vouloir dévier la Cour de ce pourquoi l’accusé et le plaignant se sont retrouvés à la barre. En témoignent les échanges houleux entre avocats de la défense et ceux de la partie civile, qui ont présidé la première suspension de séance demandée par le bâtonnier des avocats.

Les avocats de la partie civile évidemment très alertes ont, en bons professionnels répliqué, en maintenant en l’état l’acte d’accusation. C’était là, une première victoire du pool d’avocats amenés par Me El Hadji Diouf. Car, en réalité le journaliste et ses reporters sont poursuivis par Thierno Ousmane Sy pour diffamation. Par conséquent, il revenait aux journalistes de « la Gazette » de prouver la véracité de leurs écrits.

Dans le fond, Abdou Latif Coulibaly a soutenu que Thierno Ousmane Sy aurait bénéficié de commissions d’un montant de 20 milliards, issus de la vente de la licence de Sudatel. A charge alors pour lui de livrer les preuves de ses accusations. Etait-il nécessaire de recruter une dizaine d’avocats pour prouver que le conseiller du président de la République en Tic a bénéficié de commissions sur la vente de la licence ? Mais enfin, toujours est-il qu’en lieu et place des preuves que le plaignant réclame, le directeur de publication de « la Gazette », devant le tribunal, après avoir beaucoup « tué le temps avec ses projections de diapositives, avec pour seules « preuves » des échanges de messages électroniques, a dit brusquement au juge, que les commissions dont il parlait ne sont plus à 20 milliards, mais …à 5 milliards (sic). Les deux reporters de la Gazette cités comme complices de Latif Coulibaly ont été incapables de fournir les preuves de leurs écrits. Ce qui a fait rire sous cape les personnes présentes à l’audience. Devant cette scène naturellement, la défense s’est plantée dans ce procès mis en délibéré pour le 16 novembre prochain.

8.Posté par hamedin le 15/09/2010 10:45 | Alerter
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Le « roi » Latif !
Dantesque, inédit, dans toute l’histoire républicaine du Sénégal ! Dimanche dernier, un groupe de personnes, des « Sokonois », habitants de la ville d’où Abdou Latif Coulibaly, le directeur de publication de l’hebdomadaire La Gazette, est originaire, ont battu le macadam dans cette contrée du Sénégal. Le but de ce mouvement d’humeur : soutenir le fils du terroir et intimer l’ordre à Dame justice d’acquitter le journaliste qui était en procès hier, contre le conseiller spécial du chef de l’Etat en Tic, Thierno Ousmane Sy.

De quoi tomber en pamoison ! Certes, depuis 2000, les marches de protestation sont devenues monnaie courante, encouragées par le chef de l’Etat lui-même qui, dès son accession à la magistrature suprême, avait demandé à ses compatriotes de montrer leur désaccord s’ils sentaient que leurs droits étaient bafoués. Mais ce qui s’est passé à Sokone, restera sans doute à jamais gravé dans les annales de notre histoire. Exiger à travers un mouvement de foule l’acquittement d’un mis en cause dans un procès qui ne s’est pas encore tenu ! Parce que l’accusé s’appelle Abdou Latif Coulibaly.

Le « roi » Latif, devrait-on dire. Celui dont « la lanterne est infaillible », comme le scandait l’un des manifestants de ce dimanche à Sokone. On se croirait au Moyen âge. A la belle époque des royautés, où le roi et sa cour étaient en eux-mêmes le droit et la loi. Et pour avoir porté des imputations aussi graves contre certaines autorités sénégalaises, accusées d’avoir perçu 20 milliards de nos francs de commission, suite à la vente de la troisième licence de téléphonie mobile à une société soudanaise, sans pour autant en fournir la moindre preuve, le « roi » Latif ne devrait pas être inquiété. Diantre ! Qui est donc ce personnage séraphique au dessus des dieux ?

Ce journaliste sorti des pénates, dont les écrits sont ainsi confinés paroles d’Evangile. Parce que, tout simplement, paré de ses bésicles, cet homme au duvet bien trempé s’emploie à pondre des « brulots » destinés à faire tanguer l’actuel régime. Sans jamais fournir les preuves de ses allégations ! Et hier encore, devant les juges, lors de son procès, l’enfant de Sokone n’a eu comme éléments de preuves pour étayer ses accusations, que des messages très peu explicites qu’auraient échangés Thierno Ousmane Sy et son avocat Kéba Keinde. Et puis, coup de tonnerre : de 20 milliards de commissions, le journaliste parle désormais de 5 milliards, selon les échos de l’audience.

Le jury populaire, fait de membres de la société civile, qui l’avait auditionné il y a une semaine, lui aurait certainement rendu un bon service en lui avouant que pour un journaliste d’investigation de renom, ses arguments pesaient bien léger sur la balance. On s’attendait quand même à mieux qu’à une telle facétie, venant du « roi » Latif. Surtout que ses alliés de l’opposition, complaisants de la calomnie, avaient fait le déplacement en très grand nombre pour le soutenir. Ils pourront toujours cacher leur grosse déception, mais tous se le disent : Latif a failli ! Ce n’est pas une peccadille que d’accuser gratuitement d’honnêtes citoyens de détournements ou de vols, sans en avoir la moindre preuve. Et aujourd’hui, nous revient encore à l’esprit l’histoire de Ndiol Sokone.

Cet homme de Dieu qui se trainait en haillons dans la ville natale de Latif Coulibaly, du temps de son enfance et dont on dit que le gamin qu’il était alors, trouvait un malin plaisir à railler cet ascète à longueur de journée. L’histoire raconte que l’ermite aurait maudit, publiquement, le jeune enfant. « Toi, tout ce que tu auras dans ta vie, tu ne l’obtiendras que par le mensonge » ! Histoire vraie ou simple légende ? A Latif, de prouver le contraire !

Bassirou Seck


Mercredi 15 Septembre 2010
© lemessagersn. info

9.Posté par hamedin le 15/09/2010 10:56 | Alerter
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Cette affaire est un cas d’école. La jeune génération de journalistes devrait beaucoup faire attention face aux nouvelles pratiques qui s’opèrent dans la profession. Le doyen Latif qui devrait montrer le bon exemple dans ses écrits se permet de publier des dossiers sans vérifier ses informations. Et pourtant la vérification de l’information fait partie des premières leçons qu’on apprend en journalisme.

Aucun journaliste ne peut échapper à la manipulation. Abdou Latif Coulibaly est un journaliste comme les autres. Il peut se tromper ou être manipulé. Celui qui l’a fourni ces informations avait un objectif précis. Celui qui a sourcé le patron de «La Gazette» n’est pas étranger à cette affaire de commission. Car les dossiers que détient le journaliste ne sont pas tombés du ciel. Mais en tant que journaliste d’enquêtes et d’investigations, Abdou Latif Coulibaly devrait prendre tout son temps pour recouper et vérifier ses informations. Latif a été victime de son manque de rigueur et de sa témérité. Il a l’habitude de commettre ses erreurs de forme dans ses écrits.

Ce fut le cas avec le Directeur Général de la Lonase Baïla Wane qui l’a battu lors de leur procès. C’est le cas avec ses dernières révélations sur l’affaire Global Voice. Car Abdou Latif a écrit que le dossier a été remis à Serigne Mboup ce qui ne correspond pas à la vérité des faits. Nous avons vérifié. Serigne Mboup n’a jamais vu le contrat de Global Voice. Le défunt Kader Mbacké a été aussi victime des errements de Latif Coulibaly qui l’a cité dans une affaire de blanchiment sans recouper ses informations.

Le Directeur de publication de «La Gazette» a été trop léger dans ses écrits. C’est d’ailleurs devenu une tradition chez lui. Propriétaire d’une Ecole de formation en journalisme, Latif devrait faire preuve de plus de rigueur et de pondération. Comment un patron de presse qui se dit journaliste d’investigation peut-il commettre des erreurs aussi élémentaires dans ses papiers ? C’est la question que tous les professionnels de l’information devraient se poser.

LES 10 FAUTES COMMISES PAR LATIF

1- Abdou Latif Coulibaly a reçu des documents d’une personne. Ces documents contiennent des informations confidentielles et sensibles qui concernent des personnes physiques, connues dans le pays. Dans les écoles de journalisme, on apprend aux étudiants comment mener une enquête à partir d’une information reçue. Sur la base de ces informations, l’instinct de journaliste d’investigateurs devrait amener Abdou Latif Coulibaly à entrer en contact avec : Le Conseiller Spécial du Président, Thierno Ousmane Sy, le Directeur Général de Read Sea Holding, Kéba Kend, le Directeur Général de Sudatel Riad Ahmed, le Ministre des Finances Abdoulaye Diop et les autres opérateurs soumissionnaires.

2- Abdou Latif Coulibaly devrait recouper ses informations. Toutes les personnes citées devraient être informées de l’existence de ces emails pour un recoupement des informations. Pour les personnes concernées et vivants à Dakar, Latif devrait, au moins, faute de pouvoir les rencontrer en tête à tête, les appeler au téléphone. C’est le minimum pour tout journaliste qui veut informer vrai.

3- Dans son article, devraient figurer toutes les versions des personnes concernées par cette affaire de commission. En cas de refus de collaborer, Latif Coulibaly devrait mentionner dans son journal que telle personne a été interrogée mais il a refusé de répondre.

4- Le Directeur de publication de «La Gazette» devrait se rendre à Dubaï pour rencontrer Kéba Kend et au Soudan pour parler avec le Directeur Général de Sudatel.

5- A Dakar, Abdou Latif Coulibaly devrait aller à la rencontrer des représentants de Sudatel pour vérifier et recouper ses informations.

6- Le Ministre de l’Economie des Finances Abdoulaye Diop n’a pas été saisi par Latif Coulibaly pour authentifier ses informations sur le montant exact.

7- Le patron de «La Gazette» devait rencontrer les autorités de l’Artp qui ont diligenté ce dossier.

8- Le journaliste devrait recouper ses informations auprès du Ministère des Télécommunications. Lors des plaidoiries, Thierno Ousmane Sy a dit avoir travaillé sur ce dossier avec 150 personnes. Aucune de ces personnes n’a été contactée par Latif pour vérification.

9- Pour effectuer un travail sérieux, Latif Coulibaly devrait louer les services d’un informaticien pour savoir si les emails qu’il a reçus n’ont pas été fabriqués avec la magie de l’internet.

10- Dans ses investigations, le journaliste devrait faire des efforts pour savoir les banques à travers lesquelles, les fonds ont transités.

Il est certes difficile d’avoir les moyens pour faire tout ce travail. Mais le minimum c’était d’entrer en contact avec le Conseiller du président et les personnes concernées et qui vivent à Dakar.

Le tribunal de la grande correctionnelle de Dakar, siégeant en audience spéciale, a mis en délibéré jusqu’au 16 novembre prochain le verdict du procès en diffamation intenté par le conseiller principal en charge des NTIC du chef de l’Etat, Thierno Ousmane Sy, contre Abdou Latif Coulibaly, directeur de publication de «La Gazette» et deux autres journalistes du même hebdomadaire.

Loin de nous l’idée de prendre part pour ou contre l’une des deux parties. Nous avons voulu juste rappeler quelques règles élémentaires de notre profession. Il appartient au Tribunal de dire si oui ou non Thierno Ousmane Sy a encaissé une commission.

Bitimrew.net


10.Posté par @hamedin le 15/09/2010 12:47 | Alerter
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@hamedin penses tu k latif est assez bète pour ne pas faire tout ce que tu ennoncé, mon cher ami ou as tu vu kek1 ki é accusé de malversation financiere répondre favorablement aux accusations d'un journaliste d'investigation,mon cher ami je pense k c toi le NAIF;epargnes nous tes cours , c toi l'idot du village de Sokone

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