Le verdict est finalement tombé dans l’affaire opposant le journaliste et administrateur du site dakaractu, Cheikh Yérim Seck à Ndèye Aïssata Tall. Et, comme l’on pouvait s’y attendre, la main de la justice n’a pas été très légère : 3 ans ferme et trois millions de dommages et intérêts à verser à la partie civile. Une bonne observation du procès permet de mettre en lumière les quatre raisons qui ont perdu Cheikh Yérim, abstraction faite de sa culpabilité.
La première, c’est que la partie civile a pu s’attacher les services de poids lourds du barreau. Mes Borso Pouye, Yérim Thiam, Ousmane Sèye, Abdourahmane Ndiaye « Lénine » et Moustapha Cissé, pour ne citer que ceux-là, ne sont plus à présenter. Ils se sont spontanément constitués sans rien demander en contrepartie. En face, des stagiaires envoyés par Me Khassimou Touré en compagnie n’ont pas fait le poids. Me Aly n’a pas fait su infléchir la tendance et l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avait des soucis plus urgents que la liberté de Cheikh Yérim.
La deuxième raison de la lourde condamnation du journaliste est le commentaire malheureux du président de la République. Nos sources nous renseignent que les avocats de la partie civile se sont réunis pour publier un communiqué au vitriol contre cette immixtion de la plus haute autorité du pays dans une affaire pendante devant la justice. Les mêmes sources indiquent qu’il a fallu d’intenses négociations pour que ce communiqué ne soit pas publié.
La troisième raison tient à la posture condescendante de l’accusé qui, mettant en avant son statut d’époux, de père et d’employeur, a voulu donner des leçons de droit au juge. Cette propension à toujours faire résonner sa musique personnelle ne lui a pas toujours valu des amitiés.
Enfin, Ndèye Aïssata Tall, malgré sa jeunesse, a été constante dans son accusation. Un tel cran face à la suffisance de son bourreau a lourdement pesé sur la balance.
Lesenegalais.net
La première, c’est que la partie civile a pu s’attacher les services de poids lourds du barreau. Mes Borso Pouye, Yérim Thiam, Ousmane Sèye, Abdourahmane Ndiaye « Lénine » et Moustapha Cissé, pour ne citer que ceux-là, ne sont plus à présenter. Ils se sont spontanément constitués sans rien demander en contrepartie. En face, des stagiaires envoyés par Me Khassimou Touré en compagnie n’ont pas fait le poids. Me Aly n’a pas fait su infléchir la tendance et l’ancien Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye avait des soucis plus urgents que la liberté de Cheikh Yérim.
La deuxième raison de la lourde condamnation du journaliste est le commentaire malheureux du président de la République. Nos sources nous renseignent que les avocats de la partie civile se sont réunis pour publier un communiqué au vitriol contre cette immixtion de la plus haute autorité du pays dans une affaire pendante devant la justice. Les mêmes sources indiquent qu’il a fallu d’intenses négociations pour que ce communiqué ne soit pas publié.
La troisième raison tient à la posture condescendante de l’accusé qui, mettant en avant son statut d’époux, de père et d’employeur, a voulu donner des leçons de droit au juge. Cette propension à toujours faire résonner sa musique personnelle ne lui a pas toujours valu des amitiés.
Enfin, Ndèye Aïssata Tall, malgré sa jeunesse, a été constante dans son accusation. Un tel cran face à la suffisance de son bourreau a lourdement pesé sur la balance.
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