A l’entame du procès opposant Omar Watt au soldat français Mike Tehio, l’avocat du plaignant Me Khoureychi Bâ a soulevé une exception pour demander le renvoi de l’affaire parce qu’il n’a pas été pas avisé par le tribunal de l’audience. Il a indiqué que le procureur a fait son travail à moitié, parce que son client n’a reçu sa convocation que le 18 avril dernier.
Pis, avant-hier, son client était en visite médicale et on lui a proposé un repos de 10 jours. Pour ces faits, Me Bâ a demandé le renvoi de l’affaire pour faire comparaitre les hommes de l’art et ses témoins absents.
Le juge l’interrompt en lui demandant de conclure. Ce qui n’a pas plu à la robe noire qui a signifié au juge qu’il est venu par respect au tribunal parce qu’il n’a pas reçu de citation. Le juge Maguette Diop persiste pour dire qu’il n’y a aucune raison de renvoyer le dossier puisqu’il est en état.
Le juge Maguette Diop et Me Kouraïchi Bâ ne se sont pas ménagés. L’avocat est revenu à la charge pour dire au juge qu’il ne voit pas ce qui justifie la précipitation qui entoure ce dossier. «C’est parce que c’est un blanc que le juge veut accélérer le dossier ou bien au nom de l’Etat du Sénégal», dit la robe noire. Le juge Maguette Diop réplique en soulignant la justice n’est pas rendue au nom de l’Etat, mais plutôt du peuple sénégalais. «Je m’en fous d’un…», fulmine le président du Tribunal correctionnel sans terminer sa phrase.
Il lui retire la parole et demande à Me Abdoul Daff, l’avocat de la partie civile de poursuivre sa communication. Pour sa part, le parquet a demandé le rejet de l’exception soulevée par Me Ba. «Il n’y a pas de précipitation, car l’affaire a été renvoyée la dernière fois. Une exception doit être soutenue par une thèse alors que tel n’est pas le cas dans cette affaire», dit le maitre des poursuites. Au finish, le juge a rejeté cette demande.
L’As
Pis, avant-hier, son client était en visite médicale et on lui a proposé un repos de 10 jours. Pour ces faits, Me Bâ a demandé le renvoi de l’affaire pour faire comparaitre les hommes de l’art et ses témoins absents.
Le juge l’interrompt en lui demandant de conclure. Ce qui n’a pas plu à la robe noire qui a signifié au juge qu’il est venu par respect au tribunal parce qu’il n’a pas reçu de citation. Le juge Maguette Diop persiste pour dire qu’il n’y a aucune raison de renvoyer le dossier puisqu’il est en état.
Le juge Maguette Diop et Me Kouraïchi Bâ ne se sont pas ménagés. L’avocat est revenu à la charge pour dire au juge qu’il ne voit pas ce qui justifie la précipitation qui entoure ce dossier. «C’est parce que c’est un blanc que le juge veut accélérer le dossier ou bien au nom de l’Etat du Sénégal», dit la robe noire. Le juge Maguette Diop réplique en soulignant la justice n’est pas rendue au nom de l’Etat, mais plutôt du peuple sénégalais. «Je m’en fous d’un…», fulmine le président du Tribunal correctionnel sans terminer sa phrase.
Il lui retire la parole et demande à Me Abdoul Daff, l’avocat de la partie civile de poursuivre sa communication. Pour sa part, le parquet a demandé le rejet de l’exception soulevée par Me Ba. «Il n’y a pas de précipitation, car l’affaire a été renvoyée la dernière fois. Une exception doit être soutenue par une thèse alors que tel n’est pas le cas dans cette affaire», dit le maitre des poursuites. Au finish, le juge a rejeté cette demande.
L’As