Les juges ont estimé qu’il y avait des questions de fond et aussi des questions sur les montants alloués à Karim Wade, qui faisaient que l’affaire devait être rejugée. Les avocats du fils du président de la République, le grand cabinet Heenan et Blaikie, avaient introduit une requête pour rejeter l’appel du journaliste.
Les avocats de M. Wade avaient aussi introduit une requête pour que la Cour rejette les preuves nouvelles introduites par Souleymane Jules Diop. Les avocats ont fait valoir que ces preuves devaient être rejetées pour des raisons de procédure. Ce que la Cour a accepté, puisqu’en la matière, le journaliste devait, avec ses preuves nouvelles, demander la rétractation du jugement, c'est-à-dire son annulation pure et simple, ce qu’il n’a pas fait. Malgré tout, les juges ont estimé que sur le fond, les arguments défendus par le journaliste militent en faveur d’un nouveau procès. Ce qui rend cette victoire éclatante, c’est que le journaliste se défendait tout seul et a fait sa propre plaidoirie, face à un cabinet d’avocat réputé. La Cour a aussi rejeté la demande de Karim Wade, qui demandait le rejet de l’appel du journaliste s’il ne déposait pas un cautionnement de 25 000 dollars CAN. Même s’il ne l’a jamais évoqué, Souleymane Jules Diop avait obtenu une victoire aussi éclatante, quand la Cour d’appel avait statué que son procès avec Bibo Bourgi devait être rejugé. De nombreux journalistes avaient estimé que le journaliste avait surtout été victime de son avocat. C’est un retour à la case départ et un vrai camouflet pour Karim Wade, qui avait organisé une grande cérémonie impliquant la télévision nationale, pour fêter sa victoire sur le journaliste sénégalais, la bête noire du régime d’Abdoulaye Wade. Il va falloir qu’au bout de 4 ans de procédure, il reprenne tout et travaille à convaincre de nouveau les juges québecois. L’affaire était suivie de près par la presse québécoise, puisque c’est la première fois qu’un blogueur est condamné au Canada pour ses écrits.
source seneweb
Les avocats de M. Wade avaient aussi introduit une requête pour que la Cour rejette les preuves nouvelles introduites par Souleymane Jules Diop. Les avocats ont fait valoir que ces preuves devaient être rejetées pour des raisons de procédure. Ce que la Cour a accepté, puisqu’en la matière, le journaliste devait, avec ses preuves nouvelles, demander la rétractation du jugement, c'est-à-dire son annulation pure et simple, ce qu’il n’a pas fait. Malgré tout, les juges ont estimé que sur le fond, les arguments défendus par le journaliste militent en faveur d’un nouveau procès. Ce qui rend cette victoire éclatante, c’est que le journaliste se défendait tout seul et a fait sa propre plaidoirie, face à un cabinet d’avocat réputé. La Cour a aussi rejeté la demande de Karim Wade, qui demandait le rejet de l’appel du journaliste s’il ne déposait pas un cautionnement de 25 000 dollars CAN. Même s’il ne l’a jamais évoqué, Souleymane Jules Diop avait obtenu une victoire aussi éclatante, quand la Cour d’appel avait statué que son procès avec Bibo Bourgi devait être rejugé. De nombreux journalistes avaient estimé que le journaliste avait surtout été victime de son avocat. C’est un retour à la case départ et un vrai camouflet pour Karim Wade, qui avait organisé une grande cérémonie impliquant la télévision nationale, pour fêter sa victoire sur le journaliste sénégalais, la bête noire du régime d’Abdoulaye Wade. Il va falloir qu’au bout de 4 ans de procédure, il reprenne tout et travaille à convaincre de nouveau les juges québecois. L’affaire était suivie de près par la presse québécoise, puisque c’est la première fois qu’un blogueur est condamné au Canada pour ses écrits.
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