Un groupe de juristes et défenseurs des droits de l'homme a entamé une série de réunions à US Capitol avec des membres du Congrès américains pour promouvoir le respect des droits de l'homme dans le procès enclenché contre M. Karim Wade, ancien ministre de la Coopération Internationale, des Transports des Infrastructures et fils de l'ancien Président du Sénégal r. Abdoulaye Wade, rapporte une source à iGFM.
Le groupe de juristes, mené par M. O. Kane a profité du congé estival pour rencontrer quelques membres du Congrès Américain dans le cadre d'une campagne de sensibilisation et de mobilisation de l'opinion publique sur les violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans le procès que l'État du Sénégal a enclenché contre le fils de l'ancien Président du Sénégal.
S'exprimant lors d'un point de presse, M. Kane a demandé à l'Etat du Sénégal de respecter le droit de M. Wade et de ses complices présumés à la présomption d'innocence et leur droit à un procès juste et équitable conformément à la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.
Selon M. Kane, quand les Etats-Unis ont ratifié la Convention inter américaine contre la corruption (CIACC) et la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, ils ont en même temps émis une réserve contre la criminalisation de l'enrichissement illicite parce que selon eux, elle est incompatible avec les normes des droits de l'homme y compris le principe sacrosaint de la présomption d'innocence.
« Notre intention n'est pas de nous prononcer sur le fond du dossier, mais plutôt de dénoncer les atteintes graves aux droits de l'homme perpétrées par la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite, une juridiction spéciale qui renverse la charge de la preuve et qui bafoue le droit d'être jugé par un tribunal impartial, le droit d'appel et le droit à un recours effectif entre autres », a-t-il déclaré.
Le groupe de juristes, mené par M. O. Kane a profité du congé estival pour rencontrer quelques membres du Congrès Américain dans le cadre d'une campagne de sensibilisation et de mobilisation de l'opinion publique sur les violations des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans le procès que l'État du Sénégal a enclenché contre le fils de l'ancien Président du Sénégal.
S'exprimant lors d'un point de presse, M. Kane a demandé à l'Etat du Sénégal de respecter le droit de M. Wade et de ses complices présumés à la présomption d'innocence et leur droit à un procès juste et équitable conformément à la Déclaration universelle des Droits de l'Homme et de la Charte africaine des Droits de l'Homme et des Peuples.
Selon M. Kane, quand les Etats-Unis ont ratifié la Convention inter américaine contre la corruption (CIACC) et la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, ils ont en même temps émis une réserve contre la criminalisation de l'enrichissement illicite parce que selon eux, elle est incompatible avec les normes des droits de l'homme y compris le principe sacrosaint de la présomption d'innocence.
« Notre intention n'est pas de nous prononcer sur le fond du dossier, mais plutôt de dénoncer les atteintes graves aux droits de l'homme perpétrées par la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite, une juridiction spéciale qui renverse la charge de la preuve et qui bafoue le droit d'être jugé par un tribunal impartial, le droit d'appel et le droit à un recours effectif entre autres », a-t-il déclaré.