Les démocrates «vous demandent de limoger à la veille d’une élection, un président qui connaît le succès, sans raison et en violation de la Constitution», a déploré Me Pat Cipollone, l’avocat de la Maison-Blanche.
«Il est temps d’en finir, aussi vite que possible», a-t-il poursuivi, en concluant trois jours de plaidoirie largement parasités par les révélations explosives d’un ancien conseiller de la Maison-Blanche.
Pourtant, l’ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton qui avait été limogé par Trump, a écrit dans un livre à paraître prochainement dans lequel il explique que l’actuel locataire de la Maison- Blanche lui avait fait savoir son intention de ne pas débloquer une aide militaire destinée à l’Ukraine tant que ce pays n’enquêterait pas sur son rival Joe Biden.
Ces allégations, rendues publiques dimanche soir, ont fait l’effet d’une bombe, car elles touchent au cœur du dossier d’accusation contre le président, jugé pour «abus de pouvoir» et «entrave au travail du Congrès».
Elles ont également renforcé les démocrates, qui réclament depuis des semaines la convocation de plusieurs proches de M. Trump, dont M. Bolton, devant les sénateurs.
Les 53 sénateurs républicains s’y sont opposés jusqu’ici, mais les révélations de l’ancien conseiller ont fait bouger les lignes.
«Il est temps d’en finir, aussi vite que possible», a-t-il poursuivi, en concluant trois jours de plaidoirie largement parasités par les révélations explosives d’un ancien conseiller de la Maison-Blanche.
Pourtant, l’ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton qui avait été limogé par Trump, a écrit dans un livre à paraître prochainement dans lequel il explique que l’actuel locataire de la Maison- Blanche lui avait fait savoir son intention de ne pas débloquer une aide militaire destinée à l’Ukraine tant que ce pays n’enquêterait pas sur son rival Joe Biden.
Ces allégations, rendues publiques dimanche soir, ont fait l’effet d’une bombe, car elles touchent au cœur du dossier d’accusation contre le président, jugé pour «abus de pouvoir» et «entrave au travail du Congrès».
Elles ont également renforcé les démocrates, qui réclament depuis des semaines la convocation de plusieurs proches de M. Trump, dont M. Bolton, devant les sénateurs.
Les 53 sénateurs républicains s’y sont opposés jusqu’ici, mais les révélations de l’ancien conseiller ont fait bouger les lignes.