(Correspondance) - Les campagnes agricoles se suivent et se ressemblent pour les producteurs d’oignons du département de Podor. A Boubé, Thillé Boubacar, Dimat, Ndiayéne Pendao, Tarédji, Guia, Niandane, cette année encore, comme les précédentes, l’épineuse équation de la vente de la forte production enregistrée cette année se pose avec acuité depuis quelques semaines. Aujourd’hui, la forte production enregistrée dans les périmètres horticoles au niveau des cuvettes peine à trouver acheteur. Conséquence, des milliers de tonnes d’oignons commencent déjà à pourrir sous le chaud soleil. Producteur à Niandane rencontré au croisement de Boubé, Iba Niane peine à écouler sa production. C’est pourquoi, il est très remonté contre les pouvoirs publics qui ferment les yeux sur l’importation massive d’oignon, selon lui. ‘Nous exigeons le gel des importations dans les plus brefs délais. Il faut que le gouvernement arrête les importations, sinon ce sera la catastrophe pour les producteurs’, peste-t-il. Et pourtant, se désole-t-il, le ministre de l’Agriculture leur avait confirmé le gel des importations depuis le 15 février passé. ‘Mais, poursuit-il, nous constatons que depuis quelques jours des bateaux déchargent chaque jour des milliers de tonnes du port de Dakar’.
Et pour se débarrasser de leur production faute d’acheteurs, ces agriculteurs bradent leur produit. Ainsi, le sac de 43 kg est cédé à 3 000 ou 4 000 Cfa. Alors que, à les en croire, ils ont contracté des dettes qui se chiffrent en centaines de millions dans les banques. Une situation qui ne leur permet pas d’honorer leurs engagements vis-à-vis des institutions bancaires. Aliou Amadou Racine Kane, responsable de l’Association des producteurs d’oignons de la vallée (Apov) et ses collègues accusent Diamyody Bâ, le président de l’Association nationale des horticulteurs du Sénégal par ailleurs président de la communauté rurale de Leona Potou, d’importer des milliers de tonnes d’oignons.
Ceci, avec la complicité de l’Etat. ‘On ne peut pas comprendre qu’un arrêté ait été signé par les autorités compétentes pour geler toutes les importations et que le marché continue à être inondé d’oignons importés’, fulmine Aliou Amadou Racine Kane. Ces producteurs, qui affirment n’avoir jamais délégué Diamyodi Bâ, mettent en garde leur ministre de tutelle qui dévalorise l’oignon local qui, selon eux, est d’excellente qualité. ‘Quiconque remet en cause notre campagne agricole doit s’attendre à une réaction appropriée de notre part. Quiconque sabote notre campagne agricole, nous saboterons sa campagne électorale’, prévient cet autre producteur de Niandane.
Abou KANE
Walf
Et pour se débarrasser de leur production faute d’acheteurs, ces agriculteurs bradent leur produit. Ainsi, le sac de 43 kg est cédé à 3 000 ou 4 000 Cfa. Alors que, à les en croire, ils ont contracté des dettes qui se chiffrent en centaines de millions dans les banques. Une situation qui ne leur permet pas d’honorer leurs engagements vis-à-vis des institutions bancaires. Aliou Amadou Racine Kane, responsable de l’Association des producteurs d’oignons de la vallée (Apov) et ses collègues accusent Diamyody Bâ, le président de l’Association nationale des horticulteurs du Sénégal par ailleurs président de la communauté rurale de Leona Potou, d’importer des milliers de tonnes d’oignons.
Ceci, avec la complicité de l’Etat. ‘On ne peut pas comprendre qu’un arrêté ait été signé par les autorités compétentes pour geler toutes les importations et que le marché continue à être inondé d’oignons importés’, fulmine Aliou Amadou Racine Kane. Ces producteurs, qui affirment n’avoir jamais délégué Diamyodi Bâ, mettent en garde leur ministre de tutelle qui dévalorise l’oignon local qui, selon eux, est d’excellente qualité. ‘Quiconque remet en cause notre campagne agricole doit s’attendre à une réaction appropriée de notre part. Quiconque sabote notre campagne agricole, nous saboterons sa campagne électorale’, prévient cet autre producteur de Niandane.
Abou KANE
Walf