Une usine de fabrication d’avions et une autre qui monte des véhicules «gros porteurs». Ce sont les deux grandes promesses du Président sénégalais Abdoulaye Wade, hier, aux fils de la Cité du Rail. Le 13 novembre 2006, lors de l’inauguration de l’usine de montage de véhicules de Seniran Auto SA., Me Wade déclarait qu’il a lancé un projet de fabrication d’avions au Sénégal dont l’étude est en cours. Mais pour le moment, le Président Wade ignore la zone qui va abriter cette usine de fabrication d’avions. En tout cas, souligne-t-il, «l’entreprise ne sera pas très loin du grand aéroport (Blaise Diagne) et de la mer».
Quant à l’usine de montage de «gros porteurs», elle sera installée, d’ici deux ans, à Toglou (Thiès), selon les promoteurs évoluant dans le bâtiment, le transport de marchandises, de carburants. «Cette industrie d’un investissement de 50 milliards de dollars - dénommée Sénégalaise des gros porteurs industries - générera 500 emplois et sera le fruit de la coopération entre le Sénégal et le Soudan», indique Me Wade qui semble se tromper sur le montant de l’investissement, car 50 milliards de dollars, c’est environ 2 500 milliards de francs Cfa.
Pour le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), le gouvernement est désormais installé dans une dynamique de création de véritables pôles de construction automobiles qui commencent d’abord à Thiès. Et si le Président Senghor a installé à Thiès l’industrie des chemins de fer, lui, Wade, y a installé l’industrie automobile. Encore qu’il changera ce chemin de fer pour en faire un autre à écartement selon les normes standards, conformément au programme de l’Union africaine (Ua) et du Nepad pour rallier Dakar à Djibouty.
Me Wade exprime la volonté de faire l’axe Diamniadio-Thiès, la route de l’innovation et de la compétitivité de l’industrie automobile. «Le Sénégal a les capacités techniques et les ressources humaines pour recevoir n’importe quelle industrie. Par conséquent, le Sénégal va continuer son chemin dans la modernisation», assure le président du Sénégal. Dans la foulée, il invite les transporteurs du Sénégal et les syndicalistes qui ont encouragé l’installation du projet de Seniran Auto SA, à considérer ces investissements comme leurs biens et à faire en sorte qu’ils puissent profiter au Sénégal.
Abdoulaye Wade considère que «les «Très grands projets» à l’Est notamment, le projet du Sénégal Oriental avec Accelor Mittal, l’aéroport international Blaise Diagne, le Futur Port minéralier, le doublement des capacités de production des industries du ciment…sont autant de raisons qui doivent pousser le Sénégal à maintenir le cap». Et il pense pouvoir dire que le choix de faire de l’industrie automobile un instrument de croissance économique du Sénégal est un choix opportun et pertinent. Ce choix, dit-il, «est d’autant plus pertinent que la croissance de l’automobile dans le monde est aujourd’hui la fierté des pays périphériques qui tirent profit des stratégies de délocalisations des constructeurs, mais aussi du développement des marchés intérieurs avec de très grands projets nécessitant des moyens très importants».
Sur le choix d’installer Seniran à Thiès, le président rappelle que Thiès est la deuxième capitale du Sénégal. Mais, soutient-il, le choix est aussi lié à tout ce qui le lie à la région.
Mais les populations n’ont pas manifesté leur enthousiasme, vu la faible mobilisation, hier à Thiès
Source: Le Quotidien
Quant à l’usine de montage de «gros porteurs», elle sera installée, d’ici deux ans, à Toglou (Thiès), selon les promoteurs évoluant dans le bâtiment, le transport de marchandises, de carburants. «Cette industrie d’un investissement de 50 milliards de dollars - dénommée Sénégalaise des gros porteurs industries - générera 500 emplois et sera le fruit de la coopération entre le Sénégal et le Soudan», indique Me Wade qui semble se tromper sur le montant de l’investissement, car 50 milliards de dollars, c’est environ 2 500 milliards de francs Cfa.
Pour le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), le gouvernement est désormais installé dans une dynamique de création de véritables pôles de construction automobiles qui commencent d’abord à Thiès. Et si le Président Senghor a installé à Thiès l’industrie des chemins de fer, lui, Wade, y a installé l’industrie automobile. Encore qu’il changera ce chemin de fer pour en faire un autre à écartement selon les normes standards, conformément au programme de l’Union africaine (Ua) et du Nepad pour rallier Dakar à Djibouty.
Me Wade exprime la volonté de faire l’axe Diamniadio-Thiès, la route de l’innovation et de la compétitivité de l’industrie automobile. «Le Sénégal a les capacités techniques et les ressources humaines pour recevoir n’importe quelle industrie. Par conséquent, le Sénégal va continuer son chemin dans la modernisation», assure le président du Sénégal. Dans la foulée, il invite les transporteurs du Sénégal et les syndicalistes qui ont encouragé l’installation du projet de Seniran Auto SA, à considérer ces investissements comme leurs biens et à faire en sorte qu’ils puissent profiter au Sénégal.
Abdoulaye Wade considère que «les «Très grands projets» à l’Est notamment, le projet du Sénégal Oriental avec Accelor Mittal, l’aéroport international Blaise Diagne, le Futur Port minéralier, le doublement des capacités de production des industries du ciment…sont autant de raisons qui doivent pousser le Sénégal à maintenir le cap». Et il pense pouvoir dire que le choix de faire de l’industrie automobile un instrument de croissance économique du Sénégal est un choix opportun et pertinent. Ce choix, dit-il, «est d’autant plus pertinent que la croissance de l’automobile dans le monde est aujourd’hui la fierté des pays périphériques qui tirent profit des stratégies de délocalisations des constructeurs, mais aussi du développement des marchés intérieurs avec de très grands projets nécessitant des moyens très importants».
Sur le choix d’installer Seniran à Thiès, le président rappelle que Thiès est la deuxième capitale du Sénégal. Mais, soutient-il, le choix est aussi lié à tout ce qui le lie à la région.
Mais les populations n’ont pas manifesté leur enthousiasme, vu la faible mobilisation, hier à Thiès
Source: Le Quotidien