Grincement de dents chez les soldats de l'économie. L'Amicale des inspecteurs et officiers des douanes-Authentique (Aiod-Authentique) s'est fendue d'un communiqué de presse pour fustiger la récente nomination, "au mépris de la promotion interne", de l'Inspecteur général d'Etat (Ige), Pape Ousmane Guèye, à la tête de la Direction générale des douanes en remplacement de l'Inspecteur principal des douanes de Classe exceptionnelle, Elimane Saliou Gning.
Douanier de formation, M. Guèye a, selon eux, quitté ce corps pour l'Ige après 17 ans de services et n'est donc plus considéré comme un gabelou.
Ces douaniers, qui se disent "manifestement écartés des postes de Directions du ministère de l'Economie, des Finances et du Plan ainsi que des autres structures telles que la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), les Agences spécialisées dans la promotion des investissements ou même les missions diplomatiques pour la gestion desquelles leur expertise est pourtant requise... ", signalent que cette "discrimination" n'est pas un bon message pour les fonctionnaires des douanes dans leurs perspectives de carrières.
Pourtant, font-ils remarquer, rien qu'à la Centif, un principe de rotation entre les régies financières est instauré, mais n'est jamais respecté puisque, confie un membre de cette amicale, 'ce sont toujours les inspecteurs du Trésor qui sont promus", au poste de Président de cet organe chargé la collecte et le traitement des informations relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux, notamment celles issues des déclarations de soupçon de blanchiment transmises par les assujettis.
Soulignant que l'Administration rime aussi au respect de la spécialisation, ces inspecteurs et officiers des douanes estiment que "la déstructuration de l'Administration d'Etat est telle qu'aujourd'hui, l'excellence, l'expérience, et la loyauté sont sacrifiées au bêcher des vanités politiciennes". Et d'appeler à ce que "les nominations téléguidées cessent de prévaloir dans la gestion de nos administrations".
Forte de tous ces griefs, l'Amicale des inspecteurs et officiers des douanes-Authentique appelle à la mise en place urgente d'un haut Conseil de l'Administration des douanes qui sera chargé, entre autres, d'encadrer et de propulser la carrière des fonctionnaires des Douanes.
Rappelons que cette grogne n'est pas inédite dans ce corps paramilitaire. En effet, depuis 2011, les agents des Douanes réclament le droit de syndiquer. Ce que les autorités ont refusé sur la base de l'article 08 de la loi n° 69-64 du 30 octobre 1969 portant statut du personnel des Douanes sénégalaises. Ayant porté l'affaire devant le Conseil constitutionnel, les douaniers ont été déboutés. Mais, ils ont introduit une requête en rabat d'arrêt de cette décision du Conseil constitutionnel, prétextant qu'elle a été rendue par seulement quatre Sages sur cinq.
Walfadjiri
Douanier de formation, M. Guèye a, selon eux, quitté ce corps pour l'Ige après 17 ans de services et n'est donc plus considéré comme un gabelou.
Ces douaniers, qui se disent "manifestement écartés des postes de Directions du ministère de l'Economie, des Finances et du Plan ainsi que des autres structures telles que la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), les Agences spécialisées dans la promotion des investissements ou même les missions diplomatiques pour la gestion desquelles leur expertise est pourtant requise... ", signalent que cette "discrimination" n'est pas un bon message pour les fonctionnaires des douanes dans leurs perspectives de carrières.
Pourtant, font-ils remarquer, rien qu'à la Centif, un principe de rotation entre les régies financières est instauré, mais n'est jamais respecté puisque, confie un membre de cette amicale, 'ce sont toujours les inspecteurs du Trésor qui sont promus", au poste de Président de cet organe chargé la collecte et le traitement des informations relatives à la lutte contre le blanchiment de capitaux, notamment celles issues des déclarations de soupçon de blanchiment transmises par les assujettis.
Soulignant que l'Administration rime aussi au respect de la spécialisation, ces inspecteurs et officiers des douanes estiment que "la déstructuration de l'Administration d'Etat est telle qu'aujourd'hui, l'excellence, l'expérience, et la loyauté sont sacrifiées au bêcher des vanités politiciennes". Et d'appeler à ce que "les nominations téléguidées cessent de prévaloir dans la gestion de nos administrations".
Forte de tous ces griefs, l'Amicale des inspecteurs et officiers des douanes-Authentique appelle à la mise en place urgente d'un haut Conseil de l'Administration des douanes qui sera chargé, entre autres, d'encadrer et de propulser la carrière des fonctionnaires des Douanes.
Rappelons que cette grogne n'est pas inédite dans ce corps paramilitaire. En effet, depuis 2011, les agents des Douanes réclament le droit de syndiquer. Ce que les autorités ont refusé sur la base de l'article 08 de la loi n° 69-64 du 30 octobre 1969 portant statut du personnel des Douanes sénégalaises. Ayant porté l'affaire devant le Conseil constitutionnel, les douaniers ont été déboutés. Mais, ils ont introduit une requête en rabat d'arrêt de cette décision du Conseil constitutionnel, prétextant qu'elle a été rendue par seulement quatre Sages sur cinq.
Walfadjiri