Les homosexuels sont partout à Dakar. Notre enquête débute sur le net plus précisément sur le réseau social Facebook qui constitue un terrain de chasse particulièrement fréquenté par les homosexuels. Ils n’ont plus presque peur de s’afficher et d’étaler au grand jour leur position sexuelle. Ils sont facilement reconnaissables avec des photos de profil et n’hésitent pas à entretenir une liste d’amis sur laquelle figurent des homosexuels européens et américains
Mais c’est dans les encablures de la poste de Fann et à des heures tardives que certains de ces spécimens se promènent tranquillement souvent en camouflages pour ne pas faire office de traques de la part des policiers. Cette ruelle de Dakar comme celle d’un quartier des Almadies fait l’objet d’une prostitution gay intense et bien connue des touristes. Des jeunes hommes vêtus de jeans serrés, de chemises collantes en couleur mauve ou jaune-violet squattent le trottoir avec une démarche de fille. « Grand doma Yobalé ? » (Tu peux me déposer) lance-t-il pour t’aborder en douce. Ils ou Elles ne se limitent plus à squatter les territoires la nuit à la recherche de touriste sexuel ou d’un gay, ils ou elles fréquentent de plus en plus les grandes manifestations (concerts, rassemblement…) pour se fondre dans la masse et tenter une chance de réussir un drague. Au Sénégal, on ne parle même pas de l’homosexualité.
C’est presque un sujet tabou et c’est même presque une insulte de prononcer le mot « homosexuel ». L’homosexualité on ne le voit pas. on fait comme si elle n’existait pas .Evidemment le modèle social dominant est complètement hétérosexuel, ce qui pousse certains gays conscient de leur orientation sexuelle, a se marier malgré tout pour essayer de mettre un voile sur leur homosexualité …Autant dire qu’ils/elles n’ont absolument pas le choix d’assumer une orientation sexuelle différente.
Mais c’est dans les encablures de la poste de Fann et à des heures tardives que certains de ces spécimens se promènent tranquillement souvent en camouflages pour ne pas faire office de traques de la part des policiers. Cette ruelle de Dakar comme celle d’un quartier des Almadies fait l’objet d’une prostitution gay intense et bien connue des touristes. Des jeunes hommes vêtus de jeans serrés, de chemises collantes en couleur mauve ou jaune-violet squattent le trottoir avec une démarche de fille. « Grand doma Yobalé ? » (Tu peux me déposer) lance-t-il pour t’aborder en douce. Ils ou Elles ne se limitent plus à squatter les territoires la nuit à la recherche de touriste sexuel ou d’un gay, ils ou elles fréquentent de plus en plus les grandes manifestations (concerts, rassemblement…) pour se fondre dans la masse et tenter une chance de réussir un drague. Au Sénégal, on ne parle même pas de l’homosexualité.
C’est presque un sujet tabou et c’est même presque une insulte de prononcer le mot « homosexuel ». L’homosexualité on ne le voit pas. on fait comme si elle n’existait pas .Evidemment le modèle social dominant est complètement hétérosexuel, ce qui pousse certains gays conscient de leur orientation sexuelle, a se marier malgré tout pour essayer de mettre un voile sur leur homosexualité …Autant dire qu’ils/elles n’ont absolument pas le choix d’assumer une orientation sexuelle différente.