Le Directoire national du CUSEMS constate pour s’en désoler, le retard dans la mise en place des éléments du protocole sanitaire dans le communiqué du directoire national du CUSEMS parvenu à «L’AS».
Il estime que le déficit criard d’enseignants, de classes physiques et de tables-bancs (-330 000) tel que reconnu par Amadou Bécaye Diop, Directeur des équipements scolaires, rend impossible toute distanciation physique.
Partout, note-t-on, les chefs d’établissements tels des prestidigitateurs, entassent les élèves dans les classes, procèdent à des réductions horaires qui entament gravement le quantum, surchargent le corps professoral squelettique à leur disposition.
Par ailleurs, le Directoire du CUSEMS a constaté le quasi-immobilisme du gouvernement dans la mise en œuvre des accords consignés dans le protocole du 30 avril 2018. «Aucune avancée n’a été notée en ce qui concerne les points nodaux comme le système de rémunération, l’externalisation du DMC, la création du corps des administrateurs scolaires, et l’octroi de parcelles non viabilisés, le reversement des MEPS dans le corps des PCEMG/EPS», soulignent les syndicalistes.
«Quid de la cohorte qui devait être recrutée cette année ?
Les lenteurs administratives persistantes nous valent une reconstitution du stock de rappels et le non-respect de l’engagement présidentiel sur les mises en solde: 10 000 par an», note-t-on.
Toujours, selon les syndicalistes, à cinq (05) jours du 30/11/2020, date butoir convenue avec les autorités, les indemnités liées aux examens du BFEM et du BAC ne sont toujours pas soldées. Tout se passe, disent-ils, comme si la crise sanitaire ne nous avait pas rappelé la centralité des secteurs de l’éducation et de la santé, les conditions à réunir pour créer une école de la réussite.
Pour ces raisons et bien d’autres, le Cusems alerte l’opinion publique nationale sur les risques d’instabilité du système que cette désinvolture du gouvernement fait courir au système. Le Cusems exhorte en définitive tous les enseignants, particulièrement ses militantes et ses militants, ses sympathisantes et sympathisants, à renforcer la mobilisation pour contraindre les autorités à honorer leurs engagements.
Il estime que le déficit criard d’enseignants, de classes physiques et de tables-bancs (-330 000) tel que reconnu par Amadou Bécaye Diop, Directeur des équipements scolaires, rend impossible toute distanciation physique.
Partout, note-t-on, les chefs d’établissements tels des prestidigitateurs, entassent les élèves dans les classes, procèdent à des réductions horaires qui entament gravement le quantum, surchargent le corps professoral squelettique à leur disposition.
Par ailleurs, le Directoire du CUSEMS a constaté le quasi-immobilisme du gouvernement dans la mise en œuvre des accords consignés dans le protocole du 30 avril 2018. «Aucune avancée n’a été notée en ce qui concerne les points nodaux comme le système de rémunération, l’externalisation du DMC, la création du corps des administrateurs scolaires, et l’octroi de parcelles non viabilisés, le reversement des MEPS dans le corps des PCEMG/EPS», soulignent les syndicalistes.
«Quid de la cohorte qui devait être recrutée cette année ?
Les lenteurs administratives persistantes nous valent une reconstitution du stock de rappels et le non-respect de l’engagement présidentiel sur les mises en solde: 10 000 par an», note-t-on.
Toujours, selon les syndicalistes, à cinq (05) jours du 30/11/2020, date butoir convenue avec les autorités, les indemnités liées aux examens du BFEM et du BAC ne sont toujours pas soldées. Tout se passe, disent-ils, comme si la crise sanitaire ne nous avait pas rappelé la centralité des secteurs de l’éducation et de la santé, les conditions à réunir pour créer une école de la réussite.
Pour ces raisons et bien d’autres, le Cusems alerte l’opinion publique nationale sur les risques d’instabilité du système que cette désinvolture du gouvernement fait courir au système. Le Cusems exhorte en définitive tous les enseignants, particulièrement ses militantes et ses militants, ses sympathisantes et sympathisants, à renforcer la mobilisation pour contraindre les autorités à honorer leurs engagements.