La fronde de Pape Diop et compagnie risque de porter un coup dur au Pds. En effet, selon nos informations, certains responsables libéraux se sont inscrits sur les deux listes, en l’occurrence, celle de Sopi et celle des frondeurs qui partiront sous la bannière de l’alliance Bokk Guiss Guiss. Ce qui pourrait amener le Conseil Constitutionnel à rejeter les deux listes et à les déclarer forcloses. Et ce sera, sans doute, la mort définitive du Pds, après sa défaite à la présidentielle. Selon nos sources, cette stratégie a été peaufinée par Wade lui-même, afin de casser définitivement les frondeurs qu’il qualifie de pouvoiristes. Me Wade ne digérerait pas la position de certains cadres du Pds, en l’occurrence, Pape Diop, président du Sénat, Mamadou Seck, de l’Assemblée Nationale, Ousmane Masseck Ndiaye, du Conseil Economique et social qu’il qualifie, d’ailleurs, de traitres. En effet, à un ex-membre de Bokk Guiss Guiss, Me Wade aurait confié : « j’ai tout fait pour eux». Le Pape du Sopi aurait juré, depuis le lendemain de la fronde, que ces trois personnes ne seront pas à l’Assemblée Nationale, d’où cette stratégie qui serait, savamment, orchestrée par ses proches, depuis son «palais» à Fann. Il préférerait périr, ensemble que de périr, seul, comme le souhaitent, selon lui, les frondeurs.
D’autres responsables membres de Bokk Guiss Guiss auraient instauré un plan B. C’est le cas d’Abdoulaye Baldé qui aurait mis sur pied une liste, afin de parer à d’éventuelles difficultés.
Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN
D’autres responsables membres de Bokk Guiss Guiss auraient instauré un plan B. C’est le cas d’Abdoulaye Baldé qui aurait mis sur pied une liste, afin de parer à d’éventuelles difficultés.
Sambou BIAGUI
REWMI QUOTIDIEN