Cette démarche vise à procéder à l’interpellation de tout journaliste qui publiera les procès-verbaux d’auditions en cours à la Section recherches de la gendarmerie. Dans ce document, «il a été demandé aux procureurs de traduire devant leurs barres et de requérir des peines fermes contre les journalistes récalcitrants. Car, depuis le début des convocations de dignitaires de l’ancien régime au niveau de la section recherches de la gendarmerie, les organes de presse publient, à longueur de colonnes, les minutes présumées des auditions en cours».
Cette attitude des organes de presse est enviée, parce que beaucoup parmi eux le font avec leur passion, leur imprudence et leur inconstance. C’est ce qui fait que les personnes convoquées également, appuyées par les organismes de défense des droits de l’homme, sont aussi choquées par ces PV travestis, transformés et détournés à des fins de communication politique. Mais force est de constater qu’au sujet de la publication des procès-verbaux d’auditions de dignitaires de l’ancien régime, les journalistes ne les fabriquent pas de toutes pièces. Ils les reçoivent de personnes tapies dans l’ombre, dans un pays où, à chaque fois que des enquêtes de cette nature sont agitées, la justice peine à se démarquer de l’exécutif qui lui communique, le plus souvent, les dossiers et les noms des personnes à poursuivre.
Le secret de l’instruction et la présomption d’innocence qui sont des principes généraux du droit sont violés en permanence sans que l’autorité ne réagisse. C’est pour mettre fin à cette situation préjudiciable à l’Etat de droit que la circulaire a été prise. S’y ajoute également que «les gendarmes qui mènent les enquêtes sont de plus en plus gênés par la violation de ce même secret de l'instruction qu’impose toute enquête de même que la surexploitation médiatique qui est faite de leurs procès-verbaux».
Ave Le Pays
Cette attitude des organes de presse est enviée, parce que beaucoup parmi eux le font avec leur passion, leur imprudence et leur inconstance. C’est ce qui fait que les personnes convoquées également, appuyées par les organismes de défense des droits de l’homme, sont aussi choquées par ces PV travestis, transformés et détournés à des fins de communication politique. Mais force est de constater qu’au sujet de la publication des procès-verbaux d’auditions de dignitaires de l’ancien régime, les journalistes ne les fabriquent pas de toutes pièces. Ils les reçoivent de personnes tapies dans l’ombre, dans un pays où, à chaque fois que des enquêtes de cette nature sont agitées, la justice peine à se démarquer de l’exécutif qui lui communique, le plus souvent, les dossiers et les noms des personnes à poursuivre.
Le secret de l’instruction et la présomption d’innocence qui sont des principes généraux du droit sont violés en permanence sans que l’autorité ne réagisse. C’est pour mettre fin à cette situation préjudiciable à l’Etat de droit que la circulaire a été prise. S’y ajoute également que «les gendarmes qui mènent les enquêtes sont de plus en plus gênés par la violation de ce même secret de l'instruction qu’impose toute enquête de même que la surexploitation médiatique qui est faite de leurs procès-verbaux».
Ave Le Pays