Tout porte à croire que la démission d’Aïda Mbodj a surpris le président Abdoulaye Wade qui, selon des sources dignes de foi, s’y est opposé avant de se résoudre à l’accepter. N’ayant pu la convaincre de rester dans l’équipe pilotée par Souleymane Ndéné Ndiaye, le président a alors appelé Me Ousmane Ngom pour lui faire part de la nouvelle, tout en lui signifiant le rattachement des services du défunt ministère, au département des Mines, de l’Industrie et des PME-PMI qu’il dirige, tout cela évidemment, de concert avec le Pm Souleymane Ndéné Ndiaye.
La grande question que les observateurs se posent est alors de savoir ce qui a valu à Aida Mbodji d’être aussi choyée par le président Wade, au point de se rebeller de cette manière ? D’autant plus que Me Wade n’est pas du genre à accepter qu’on lui oppose pareille résistance sans qu’il ne sévisse.
La toute première réponse se trouve dans les confidences faites par certains proches du "Vieux", qui pensent toutefois que Me Wade n’est pas du genre à laisser l’initiative aux autres. Maître du jeu en toutes circonstances, tout doit partir de lui et revenir à lui. Or en laissant Aida partir comme elle l’a fait, les dividendes politiques à tirer de ce bras de fer (c’en est vraiment un malgré les apparences paisibles !) lui échappent. D’autant plus que le tombeur de l’ex-maire Pape Diouf du même fief, a réalisé l’un des meilleurs résultats, lors des dernières élections locales du 22 mars pour le compte de la Coalition Sopi et du Pds, alors que beaucoup de ses soeurs et frères libéraux, ont mordu la poussière, face à l’opposition. Les perdants, puisqu’à commencer par le fils du chef de l’Etat Karim Wade, beaucoup parmi eux, ont été gracieusement... récompensés pour "avoir bien travaillé". C’est forte de ces arguments politiques très pesants que la 4ème vice-présidente à l’Assemblée nationale a pu résister au chef de l’Etat et rendre le tablier.
Evidemment, la répartition des services de l’Etat fixant les prérogatives dévolues aux ministères a pu convaincre le maire de Bambey que ceux qui avaient pris son ex-département pour une coquille vide, n’ont pas eu tout à fait tort. Elle a pourtant prétendu le contraire à la télévision nationale pour se donner bonne conscience, alors que ceux qui la connaissent bien, avaient très vite fini de déceler sa mine grise, face aux caméras, à l’issue des consultations avec le Pm. Un sentiment de déception d’autant plus profond pour n’avoir pas pu récupérer le ministère de son rêve, à savoir celui de la Famille et de la Femme, confié une soeur rivale Ndèye khady diop, militante de la nébuleuse Génération du concret qui a récolté en plus le titre de Ministre d’Etat.
Mieux, d’après des confidences faites par Aïda Mbodj à certains de ses proches, le président Abdoulaye Wade lui aurait promis de donner un contenu réel à ce ministère inconnu des Sénégalais. L’espoir était permis à un moment où, il est question de la banque verte et de la relance du programme dit Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Or, selon beaucoup de ses proches interrogés, après la publication du décret portant répartition des directions et services entre les différents ministères, Aïda Mbodj s’est sentie "vexée et roulée dans la farine". Ce qu’elle n’a pas hésité à faire comprendre au président Abdoulaye Wade en lui présentant sa démission et retrouver ainsi son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.
Autre raison brandie pour justifier l’attitude du Président Wade,"il ne voulait nullement gêner le khalife général des mourides, El hadji Mouhamadou Lamine Bara Falilou Mbacké" qu’on dit très lié à Aïda Mbodj. D’ailleurs, le khalife de Touba avait fait le déplacement à Bambey, après la nomination d’Aïda Mbodj, pour lui exprimer son soutien et prier pour un succès total.
Aïda Mbodj aurait prévu de se rendre à Touba dès ce mercredi afin d’exposer au khalife des mourides les raisons de son départ du gouvernement. Et c’est mardi en fin de soirée qu’elle a fini par renoncer à ce déplacement. L’aurait-on dissuadée d’aller rendre visite Serigne Bara ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’il est toujours prévu dans l’agenda d’Aïda Mbodji, un déplacement à Touba dans les prochains jours. Qu’est-ce que tout cela changera dans ses rapports avec le President Wade et le Pds ? Seul l’avenir nous le dira. Une chose est cependant sûre, le feuilleton Wade-Aida n’est pas à son dernier épisode avec cette... mystérieuse démission.
La grande question que les observateurs se posent est alors de savoir ce qui a valu à Aida Mbodji d’être aussi choyée par le président Wade, au point de se rebeller de cette manière ? D’autant plus que Me Wade n’est pas du genre à accepter qu’on lui oppose pareille résistance sans qu’il ne sévisse.
La toute première réponse se trouve dans les confidences faites par certains proches du "Vieux", qui pensent toutefois que Me Wade n’est pas du genre à laisser l’initiative aux autres. Maître du jeu en toutes circonstances, tout doit partir de lui et revenir à lui. Or en laissant Aida partir comme elle l’a fait, les dividendes politiques à tirer de ce bras de fer (c’en est vraiment un malgré les apparences paisibles !) lui échappent. D’autant plus que le tombeur de l’ex-maire Pape Diouf du même fief, a réalisé l’un des meilleurs résultats, lors des dernières élections locales du 22 mars pour le compte de la Coalition Sopi et du Pds, alors que beaucoup de ses soeurs et frères libéraux, ont mordu la poussière, face à l’opposition. Les perdants, puisqu’à commencer par le fils du chef de l’Etat Karim Wade, beaucoup parmi eux, ont été gracieusement... récompensés pour "avoir bien travaillé". C’est forte de ces arguments politiques très pesants que la 4ème vice-présidente à l’Assemblée nationale a pu résister au chef de l’Etat et rendre le tablier.
Evidemment, la répartition des services de l’Etat fixant les prérogatives dévolues aux ministères a pu convaincre le maire de Bambey que ceux qui avaient pris son ex-département pour une coquille vide, n’ont pas eu tout à fait tort. Elle a pourtant prétendu le contraire à la télévision nationale pour se donner bonne conscience, alors que ceux qui la connaissent bien, avaient très vite fini de déceler sa mine grise, face aux caméras, à l’issue des consultations avec le Pm. Un sentiment de déception d’autant plus profond pour n’avoir pas pu récupérer le ministère de son rêve, à savoir celui de la Famille et de la Femme, confié une soeur rivale Ndèye khady diop, militante de la nébuleuse Génération du concret qui a récolté en plus le titre de Ministre d’Etat.
Mieux, d’après des confidences faites par Aïda Mbodj à certains de ses proches, le président Abdoulaye Wade lui aurait promis de donner un contenu réel à ce ministère inconnu des Sénégalais. L’espoir était permis à un moment où, il est question de la banque verte et de la relance du programme dit Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Or, selon beaucoup de ses proches interrogés, après la publication du décret portant répartition des directions et services entre les différents ministères, Aïda Mbodj s’est sentie "vexée et roulée dans la farine". Ce qu’elle n’a pas hésité à faire comprendre au président Abdoulaye Wade en lui présentant sa démission et retrouver ainsi son poste de vice-président de l’Assemblée nationale.
Autre raison brandie pour justifier l’attitude du Président Wade,"il ne voulait nullement gêner le khalife général des mourides, El hadji Mouhamadou Lamine Bara Falilou Mbacké" qu’on dit très lié à Aïda Mbodj. D’ailleurs, le khalife de Touba avait fait le déplacement à Bambey, après la nomination d’Aïda Mbodj, pour lui exprimer son soutien et prier pour un succès total.
Aïda Mbodj aurait prévu de se rendre à Touba dès ce mercredi afin d’exposer au khalife des mourides les raisons de son départ du gouvernement. Et c’est mardi en fin de soirée qu’elle a fini par renoncer à ce déplacement. L’aurait-on dissuadée d’aller rendre visite Serigne Bara ? Difficile à dire. Toujours est-il qu’il est toujours prévu dans l’agenda d’Aïda Mbodji, un déplacement à Touba dans les prochains jours. Qu’est-ce que tout cela changera dans ses rapports avec le President Wade et le Pds ? Seul l’avenir nous le dira. Une chose est cependant sûre, le feuilleton Wade-Aida n’est pas à son dernier épisode avec cette... mystérieuse démission.