Nous ne sommes point obsédés par le syndrome K. Le Tout-Puissant nous préserve d’une telle malédiction. En peu de temps, cet « assoiffé de pouvoir » a réussi à se faire détester de tout un peuple auquel il n’a pratiquement rien donné et à qui il veut tout prendre. Les Sénégalais l’attendent encore au tournant, étant donné que la « chimio-karimo-thérapie » du 22 mars dernier s’est révélée peu efficace. Le prince mal famé peut encore profiter de ses super ministères, dès l’instant qu’il est conscient que jamais, ses « compatriotes », ne lui accorderont leurs suffrages, parce qu’il y a des gens qui, de tout leur vivant, risqueraient de ne jamais connaître le sens du mot « élection ». Malgré les apparences, le fils du Président peut se révéler pire que le père. Il s’est arrangé pour jeter dans la rue, des pères de famille à qui Jean Lefèvre Sénégal avait trouvé un gagne-pain. Bara Tall, lui, au moins, a prouvé qu’il représentait quelque chose, que son entreprise était d’utilité publique. On ne peut pas dire autant pour le syndrome K. dont l’attitude frôle même la méchanceté et constitue un trouble grave à l’ordre public. Il est quand même curieux de remarquer que son nom est toujours associé à des montants exorbitants, à l’argent du contribuable qu’il veut contrôler à tout prix.
Un intrus dans le gouvernement
Pour la première fois dans l’histoire de la République, un remaniement ministériel s’est poursuivi à longueur de semaines. N’y trouvez aucune incohérence. Etant donné qu’un intrus vient d’infiltrer le gouvernement, il faut s’attendre au pire. Un président qui a de bons conseillers ou qui écoute ses conseillers, se garderait de confier à son fils autant de responsabilités. Cette farce de mauvais goût frôle même le ridicule. A regarder Karim Wade dans ses nouveaux habits, il inspire la pitié, voire la compassion. Monsieur doit sans doute être le seul fils digne de ce pays pour mériter autant de considération. On comprend pourquoi certains Sénégalais sont « jaloux » à son endroit. Au lieu de lui arriver à la ceinture, le costume que lui a taillé son père, le couvre jusqu’aux pieds. Il risque de faire des faux-pas, beaucoup de faux-pas en gravissant les marches de l’ascension politique forcée.
L’Anoci : un modèle de « transparence »
A l’heure où le trésor public frôle la banqueroute, à l’heure où le système sanitaire est à l’agonie avec des hôpitaux qui débordent de malades, Wade fils nous confie qu’il a mobilisé, à lui seul, 432 milliards du contribuable dont il n’aurait utilisé que les 78 (milliards), soit 1/6 du budget alloué aux travaux de l’Anoci. Y comprenez-vous quelque chose ? Depuis tout le temps que les Sénégalais demandaient des comptes, cette agence budgétivore n’a toujours pas été auditée. Elle ne le sera pas. En comprendre les raisons revient à expliquer les causes du « crash » d’Air Sénégal International, cette compagnie qui croulait sous le poids de l’endettement, et qu’on a préféré mettre sous soins palliatifs. Quant aux Sénégalais, ils font trop confiance à leurs cartes d’électeur, alors que ces cartes peuvent réserver bien des surprises… Une chose sûr, on sait à priori, qui ne sera pas président en 2012, malgré le tapage médiatique et la pollution sonore et visuelle autour des éternels perdants et recyclés du 22 mars.
Momar Mbaye
http://mbayemomar.over-blog.net
Un intrus dans le gouvernement
Pour la première fois dans l’histoire de la République, un remaniement ministériel s’est poursuivi à longueur de semaines. N’y trouvez aucune incohérence. Etant donné qu’un intrus vient d’infiltrer le gouvernement, il faut s’attendre au pire. Un président qui a de bons conseillers ou qui écoute ses conseillers, se garderait de confier à son fils autant de responsabilités. Cette farce de mauvais goût frôle même le ridicule. A regarder Karim Wade dans ses nouveaux habits, il inspire la pitié, voire la compassion. Monsieur doit sans doute être le seul fils digne de ce pays pour mériter autant de considération. On comprend pourquoi certains Sénégalais sont « jaloux » à son endroit. Au lieu de lui arriver à la ceinture, le costume que lui a taillé son père, le couvre jusqu’aux pieds. Il risque de faire des faux-pas, beaucoup de faux-pas en gravissant les marches de l’ascension politique forcée.
L’Anoci : un modèle de « transparence »
A l’heure où le trésor public frôle la banqueroute, à l’heure où le système sanitaire est à l’agonie avec des hôpitaux qui débordent de malades, Wade fils nous confie qu’il a mobilisé, à lui seul, 432 milliards du contribuable dont il n’aurait utilisé que les 78 (milliards), soit 1/6 du budget alloué aux travaux de l’Anoci. Y comprenez-vous quelque chose ? Depuis tout le temps que les Sénégalais demandaient des comptes, cette agence budgétivore n’a toujours pas été auditée. Elle ne le sera pas. En comprendre les raisons revient à expliquer les causes du « crash » d’Air Sénégal International, cette compagnie qui croulait sous le poids de l’endettement, et qu’on a préféré mettre sous soins palliatifs. Quant aux Sénégalais, ils font trop confiance à leurs cartes d’électeur, alors que ces cartes peuvent réserver bien des surprises… Une chose sûr, on sait à priori, qui ne sera pas président en 2012, malgré le tapage médiatique et la pollution sonore et visuelle autour des éternels perdants et recyclés du 22 mars.
Momar Mbaye
http://mbayemomar.over-blog.net