A côté de son véhicule tombé en panne sur la route des Niayes à cent mètres de la station d’essence sise Tally Bou Mack, le musicien Badara Dieng est surpris par notre question : « que pense-t-il du quotidien « le Soleil » qui est sur le point de fêter ses 40 ans » ? Malgré le caractère inattendu de la question, il a servi une réponse : « le Soleil, premier quotidien du pays est un patrimoine national ». Comme si ces premiers mots ne sont qu’une transition, il embraye sur une certaine étiquette que les gens ont tendance à coller au journal le Soleil. « L’opinion lui colle l’étiquette d’organe pro-Etat, si bien que la plupart des lecteurs, parce que ne s’attendant pas à y découvrir du sensationnel, se rabattent sur les autres quotidiens ». Nonobstant cela, Babacar Dieng reste convaincu qu’il y a des informations qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs qu’au « Soleil ». « Et encore, les annonces qui sont, du reste, très intéressantes sont souvent passées au « Soleil »... ».
A un pâté de lui, un homme de presse. « Le Soleil » est le journal le plus crédible de toute l’Afrique de l’Ouest », c’est l’avis de Mama Seck. « Une presse professionnelle et responsable », voilà ce que ce journaliste de la presse de la banlieue pense de l’astre national. Mama Seck est d’avis que « le Soleil » est l’organe le plus professionnel du paysage médiatique sous-régional et que, malgré tout le bruit noté autour de la presse, dans deux à trois ans, les lecteurs eux-mêmes vont distinguer la graine de l’ivraie. Cependant, il est persuadé que le quotidien national doit maintenir la cadence et essayer d’ajouter une toute petite dose de « people » dans ce qu’il fait pour pouvoir tenir la dragée haute à ses concurrents. En outre, Mama Seck pense qu’en fonction de la capacité managériale de la direction du « Soleil », un système de marketing peut aider à le rendre beaucoup plus présent dans les kiosques et plus lu encore.
Interpellé lui aussi au cours de notre randonnée, le nommé Pape Ndiaye, un journal privé entre les mains, nous annonce que depuis sa tendre enfance, il suit « le Soleil » dont les informations relayées dans ses colonnes intéressent une certaine catégorie de personnes. « Si j’ai envie de m’informer dans le domaine de l’économie, je vais acheter « le Soleil ».
Appuyant énergiquement sur les touches du clavier de son ordinateur, Ismaéla Diop, gérant de télécentre à Thiaroye Gare, nous répond que « le Soleil » doit se lancer le défi de se repositionner dans les quotidiens les plus lus en diluant un peu le vin de sa ligne éditoriale. « Aujourd’hui, les gens veulent qu’on les informe de ce que le gouvernement fait de bien comme de ce qu’il de mauvais, alors que « le Soleil » n’a tendance qu’à relayer que ce qui est bien », fulmine-t-il. Même son de cloche chez Ousseynou Diop. Ce dernier est formel que « le Soleil » ne s’aventure jamais sur les dérives du pouvoir en place. « Même en cas de scandale, « le Soleil » n’en parle que de façon laconique, au moment où les autres journaux le relaient de long en large... ». Daouda Diop, quant à lui, croit savoir que le prix de vente d’un exemplaire de ce quotidien est si cher que la direction doit s’atteler à le réduire. « Vous savez qu’on ne va pas acheter un journal à 200 FCfa au moment où on peut se payer un autre journal à 100 FCfa seulement ». Dans ce même sillage, M. Abdoulaye Traoré partage parfaitement les dires d’Ousseynou Diop et déclare que le quotidien national ne traite pas certains sujets qui fâchent (le pouvoir).
« Peut-être qu’il y a de la responsabilité dans cette attitude, mais quand on en arrive à adopter un comportement partisan, cela fausse le jeu et devient autre chose », proféra-t-il. Prenant le contre-pied de tout ce monde, Bamba Sagna assène que « le Soleil » est une presse responsable qui ne se permet pas du tout de verser dans certaines dérives comme celle consistant à écrire des informations sensibles.
« Par exemple, des informations qui incitent au soulèvement populaire ou des informations à connotations ethnicistes ne passent jamais dans les colonnes du « Soleil ».
A un pâté de lui, un homme de presse. « Le Soleil » est le journal le plus crédible de toute l’Afrique de l’Ouest », c’est l’avis de Mama Seck. « Une presse professionnelle et responsable », voilà ce que ce journaliste de la presse de la banlieue pense de l’astre national. Mama Seck est d’avis que « le Soleil » est l’organe le plus professionnel du paysage médiatique sous-régional et que, malgré tout le bruit noté autour de la presse, dans deux à trois ans, les lecteurs eux-mêmes vont distinguer la graine de l’ivraie. Cependant, il est persuadé que le quotidien national doit maintenir la cadence et essayer d’ajouter une toute petite dose de « people » dans ce qu’il fait pour pouvoir tenir la dragée haute à ses concurrents. En outre, Mama Seck pense qu’en fonction de la capacité managériale de la direction du « Soleil », un système de marketing peut aider à le rendre beaucoup plus présent dans les kiosques et plus lu encore.
Interpellé lui aussi au cours de notre randonnée, le nommé Pape Ndiaye, un journal privé entre les mains, nous annonce que depuis sa tendre enfance, il suit « le Soleil » dont les informations relayées dans ses colonnes intéressent une certaine catégorie de personnes. « Si j’ai envie de m’informer dans le domaine de l’économie, je vais acheter « le Soleil ».
Appuyant énergiquement sur les touches du clavier de son ordinateur, Ismaéla Diop, gérant de télécentre à Thiaroye Gare, nous répond que « le Soleil » doit se lancer le défi de se repositionner dans les quotidiens les plus lus en diluant un peu le vin de sa ligne éditoriale. « Aujourd’hui, les gens veulent qu’on les informe de ce que le gouvernement fait de bien comme de ce qu’il de mauvais, alors que « le Soleil » n’a tendance qu’à relayer que ce qui est bien », fulmine-t-il. Même son de cloche chez Ousseynou Diop. Ce dernier est formel que « le Soleil » ne s’aventure jamais sur les dérives du pouvoir en place. « Même en cas de scandale, « le Soleil » n’en parle que de façon laconique, au moment où les autres journaux le relaient de long en large... ». Daouda Diop, quant à lui, croit savoir que le prix de vente d’un exemplaire de ce quotidien est si cher que la direction doit s’atteler à le réduire. « Vous savez qu’on ne va pas acheter un journal à 200 FCfa au moment où on peut se payer un autre journal à 100 FCfa seulement ». Dans ce même sillage, M. Abdoulaye Traoré partage parfaitement les dires d’Ousseynou Diop et déclare que le quotidien national ne traite pas certains sujets qui fâchent (le pouvoir).
« Peut-être qu’il y a de la responsabilité dans cette attitude, mais quand on en arrive à adopter un comportement partisan, cela fausse le jeu et devient autre chose », proféra-t-il. Prenant le contre-pied de tout ce monde, Bamba Sagna assène que « le Soleil » est une presse responsable qui ne se permet pas du tout de verser dans certaines dérives comme celle consistant à écrire des informations sensibles.
« Par exemple, des informations qui incitent au soulèvement populaire ou des informations à connotations ethnicistes ne passent jamais dans les colonnes du « Soleil ».