LOUGA - Depuis quelque temps, de persistantes rumeurs faisaient état de l'apparition d'un singe qui squattait nuitamment les concessions pour s'attaquer aux enfants. Cette information prise jusque-là comme une simple rumeur, parce que relayée par des enfants, a fini de se révéler au grand jour comme une réalité. Dans la nuit du dimanche au lundi dernier, dans la populeuse zone dite Santhiane au quartier Montagne extension, le mystérieux singe a refait son apparition.
Il était environ 23h30mn lorsque le jeune Ahmet Ndongo, 19 ans, avait fini de regagner sa chambre où il espérait passer comme à son habitude une nuit paisible. Selon son propre témoignage, à peine a-t-il refermé la porte qu'il a subi les attaques d'un singe dont il ignore le moyen par lequel il est entré dans sa chambre. Pris par sa fougue de jeunesse, le jeune Ahmet, qui a eu à pratiquer les arts martiaux, décide d'en découdre seul avec l'animal. Au bout de quelques minutes d'une rude bagarre, sachant qu'il ne pouvait venir à bout de son mystérieux adversaire, il se décide à défoncer la porte de la chambre, après en avoir été empêché plusieurs fois. Ayant réussi cette fois-ci à se défaire de la prise du macaque, il s'exfiltre de la case et lance un cri qui alerte ses parents qui dormaient dans la case voisine.
Selon son père M. Ndongo, tailleur de profession rencontré hier matin : «lorsque j'ai entendu le cri de mon fils, je me suis précipité vers sa chambre et l'ai trouvé assis devant sa porte, grelottant, les paumes ensanglantées. Quand mon fils m'a dit avoir été attaqué par un singe qui se trouverait encore dans la chambre, je me suis infiltré dedans avec la lampe torche que j'avais et après une longue fouille, je n'ai pas vu l'ombre de quelque chose qui ressemblait à un singe. Mais le garçon était torse nu, les mains tout en sang».
Tout en sueur et les mains qui portaient les traces de morsures, le père transporte son enfant à l'hôpital pour des soins et jusque dans la matinée d'hier, ses deux mains portaient encore le bandage qui témoigne des blessures subies. Très conscient, le jeune Ahmet raconte : «J'ai aperçu le singe dans ma chambre lorsque je me préparais à me coucher. Il m'a attaqué et on s'est battus jusqu'à ce que je m'essouffle», a dit la victime qui assure : «L'animal était un singe et je ne sais pas comment il est entré et est ressorti de la chambre. Ce que je sais, c'est qu'au cours de la bagarre, la bête a toujours tenté de me ceinturer pour me balancer à terre. Et ce sont ses morsures qui ont occasionné ces blessures».
Mais ce qui est frappant dans ce phénomène, c'est que ce singe, plusieurs fois annoncé par des garçons du coin, reste invisible. Une histoire qui rappelle à bien des Égards celle d'un gardien de prison attaqué, il y a dix ans, par un singe alors qu'il se rendait à la gare routière vers quatre heures du matin pour regagner Dakar. Un vrai mystère qui trouble bien le sommeil des populations de Santhiane au quartier Montagne extension de Louga, et qui suscite bien des interrogations sur ce mystère.
Khalifa A. WELE (Correspondant)
Source Le Populaire
Il était environ 23h30mn lorsque le jeune Ahmet Ndongo, 19 ans, avait fini de regagner sa chambre où il espérait passer comme à son habitude une nuit paisible. Selon son propre témoignage, à peine a-t-il refermé la porte qu'il a subi les attaques d'un singe dont il ignore le moyen par lequel il est entré dans sa chambre. Pris par sa fougue de jeunesse, le jeune Ahmet, qui a eu à pratiquer les arts martiaux, décide d'en découdre seul avec l'animal. Au bout de quelques minutes d'une rude bagarre, sachant qu'il ne pouvait venir à bout de son mystérieux adversaire, il se décide à défoncer la porte de la chambre, après en avoir été empêché plusieurs fois. Ayant réussi cette fois-ci à se défaire de la prise du macaque, il s'exfiltre de la case et lance un cri qui alerte ses parents qui dormaient dans la case voisine.
Selon son père M. Ndongo, tailleur de profession rencontré hier matin : «lorsque j'ai entendu le cri de mon fils, je me suis précipité vers sa chambre et l'ai trouvé assis devant sa porte, grelottant, les paumes ensanglantées. Quand mon fils m'a dit avoir été attaqué par un singe qui se trouverait encore dans la chambre, je me suis infiltré dedans avec la lampe torche que j'avais et après une longue fouille, je n'ai pas vu l'ombre de quelque chose qui ressemblait à un singe. Mais le garçon était torse nu, les mains tout en sang».
Tout en sueur et les mains qui portaient les traces de morsures, le père transporte son enfant à l'hôpital pour des soins et jusque dans la matinée d'hier, ses deux mains portaient encore le bandage qui témoigne des blessures subies. Très conscient, le jeune Ahmet raconte : «J'ai aperçu le singe dans ma chambre lorsque je me préparais à me coucher. Il m'a attaqué et on s'est battus jusqu'à ce que je m'essouffle», a dit la victime qui assure : «L'animal était un singe et je ne sais pas comment il est entré et est ressorti de la chambre. Ce que je sais, c'est qu'au cours de la bagarre, la bête a toujours tenté de me ceinturer pour me balancer à terre. Et ce sont ses morsures qui ont occasionné ces blessures».
Mais ce qui est frappant dans ce phénomène, c'est que ce singe, plusieurs fois annoncé par des garçons du coin, reste invisible. Une histoire qui rappelle à bien des Égards celle d'un gardien de prison attaqué, il y a dix ans, par un singe alors qu'il se rendait à la gare routière vers quatre heures du matin pour regagner Dakar. Un vrai mystère qui trouble bien le sommeil des populations de Santhiane au quartier Montagne extension de Louga, et qui suscite bien des interrogations sur ce mystère.
Khalifa A. WELE (Correspondant)
Source Le Populaire