Après 45 ans, la pilule n'est plus la solution idéale
La pilule combinée (qui unit un progestatif et un œstrogène) est la solution de contraception la plus utilisée, et de loin, dans notre pays. Plus de 65% des femmes entre 18 et 40 ans l'utilisent, selon l'étude CHOICE qui a été publiée en décembre 2011.
Pourtant, dès l'âge de 35 ans, ces pilules sont déconseillées à certaines femmes, en raison d'un risque pour le cœur et les vaisseaux sanguins (infarctus, thrombose veineuse, AVC). C'est particulièrement vrai pour celles qui présentent déjà un ou plusieurs facteurs de risque pour ces mêmes maladies :
Surpoids
Antécédents familiaux de thrombose
Tension artérielle élevée
Migraines
Tabagisme
Les autres contraceptions hormonales : pas toujours la panacée
Précisons que les contre-indications qui visent les pilules combinées valent aussi pour les anneaux vaginaux, qui contiennent les mêmes hormones.
L'utilisation d'une pilule progestative et non combinée (qui ne contient pas d'oestrogène) pallie la plupart de ces risques. Mais cette forme de contraception a ses propres inconvénients : chez certaines femmes, elle peut entraîner de l'acné et une prise de poids. Même après 45 ans, certaines femmes les supportent donc mal.
Le stérilet, solution classique pour les femmes de plus de 45 ans
Pour les femmes qui approchent de la ménopause, d'autres solutions que la pilule sont donc souvent choisies.
La première d'entre elles, c'est le stérilet. Il est placé pour trois à cinq ans selon les modèles. Contrairement à une idée reçue, il n'est pas réservé aux femmes qui ont déjà eu des enfants (le risque infectieux est très rare).
Pour les femmes âgées de plus de 45 ans, le stérilet est souvent vécu comme une situation idéale : plus besoin de se préoccuper de sa contraception pendant plusieurs années, parfois jusqu'à la ménopause !
En plus, les règles disparaissent souvent si l'on fait le choix d'un stérilet hormonal, qui est aussi plus efficace et présente moins d'effets secondaires.
La contraception mécanique après 45 ans
Les solutions de contraception mécanique, qui ne fait pas intervenir les hormones, restent bien entendu accessibles aux femmes après 45 ans : préservatifs, spermicides, diaphragme, etc. Elles sont plus contraignantes puisqu'il faut les utiliser à chaque rapport sexuel.
Leur fiabilité est aussi inférieure à celle des autres solutions présentées ici. Mais il faut prendre en compte le fait que la fertilité après 45 ans, sans disparaître, diminue fortement. Le risque d'un "accident" n'est donc pas le même qu'à vingt ans, même si une bonne contraception reste indispensable à toute vie sexuelle jusqu'à la ménopause.
La contraception définitive
La contraception définitive consiste à boucher les trompes de Fallope, qui sont la voie empruntée par les spermatozoïdes pour aller féconder l'ovule. Cette petite opération peut se faire par ligature ou coagulation des trompes, ce qui suppose une anesthésie générale (l'intervention dure moins d'une heure) et une hospitalisation de 24 à 48 heures.
Il existe aussi aujourd'hui une méthode plus légère, par l'insertion d'implants dans les trompes qui vont les boucher avec le temps (il faut trois mois pour que la contraception soit définitivement en place). Elle exige seulement une anesthésie locale et permet généralement de sortir de l'hôpital le jour même, mais elle n'est pas applicable aux femmes qui sont allergiques au nickel.
La contraception définitive est efficace, surtout sur des femmes qui ont dépassé 35 ans, et a le très grand avantage d'être sans effets secondaires pour la santé.
Mais bien sûr, le côté irréversible d'une contraception définitive suppose une réflexion approfondie (un délai de réflexion de 4 mois est imposé par la loi) : même après 45 ans et sans désir d'enfant, pour certaines femmes, renoncer volontairement à la fertilité ne va pas de soi.
SOURCE:e-sante.fr
La pilule combinée (qui unit un progestatif et un œstrogène) est la solution de contraception la plus utilisée, et de loin, dans notre pays. Plus de 65% des femmes entre 18 et 40 ans l'utilisent, selon l'étude CHOICE qui a été publiée en décembre 2011.
Pourtant, dès l'âge de 35 ans, ces pilules sont déconseillées à certaines femmes, en raison d'un risque pour le cœur et les vaisseaux sanguins (infarctus, thrombose veineuse, AVC). C'est particulièrement vrai pour celles qui présentent déjà un ou plusieurs facteurs de risque pour ces mêmes maladies :
Surpoids
Antécédents familiaux de thrombose
Tension artérielle élevée
Migraines
Tabagisme
Les autres contraceptions hormonales : pas toujours la panacée
Précisons que les contre-indications qui visent les pilules combinées valent aussi pour les anneaux vaginaux, qui contiennent les mêmes hormones.
L'utilisation d'une pilule progestative et non combinée (qui ne contient pas d'oestrogène) pallie la plupart de ces risques. Mais cette forme de contraception a ses propres inconvénients : chez certaines femmes, elle peut entraîner de l'acné et une prise de poids. Même après 45 ans, certaines femmes les supportent donc mal.
Le stérilet, solution classique pour les femmes de plus de 45 ans
Pour les femmes qui approchent de la ménopause, d'autres solutions que la pilule sont donc souvent choisies.
La première d'entre elles, c'est le stérilet. Il est placé pour trois à cinq ans selon les modèles. Contrairement à une idée reçue, il n'est pas réservé aux femmes qui ont déjà eu des enfants (le risque infectieux est très rare).
Pour les femmes âgées de plus de 45 ans, le stérilet est souvent vécu comme une situation idéale : plus besoin de se préoccuper de sa contraception pendant plusieurs années, parfois jusqu'à la ménopause !
En plus, les règles disparaissent souvent si l'on fait le choix d'un stérilet hormonal, qui est aussi plus efficace et présente moins d'effets secondaires.
La contraception mécanique après 45 ans
Les solutions de contraception mécanique, qui ne fait pas intervenir les hormones, restent bien entendu accessibles aux femmes après 45 ans : préservatifs, spermicides, diaphragme, etc. Elles sont plus contraignantes puisqu'il faut les utiliser à chaque rapport sexuel.
Leur fiabilité est aussi inférieure à celle des autres solutions présentées ici. Mais il faut prendre en compte le fait que la fertilité après 45 ans, sans disparaître, diminue fortement. Le risque d'un "accident" n'est donc pas le même qu'à vingt ans, même si une bonne contraception reste indispensable à toute vie sexuelle jusqu'à la ménopause.
La contraception définitive
La contraception définitive consiste à boucher les trompes de Fallope, qui sont la voie empruntée par les spermatozoïdes pour aller féconder l'ovule. Cette petite opération peut se faire par ligature ou coagulation des trompes, ce qui suppose une anesthésie générale (l'intervention dure moins d'une heure) et une hospitalisation de 24 à 48 heures.
Il existe aussi aujourd'hui une méthode plus légère, par l'insertion d'implants dans les trompes qui vont les boucher avec le temps (il faut trois mois pour que la contraception soit définitivement en place). Elle exige seulement une anesthésie locale et permet généralement de sortir de l'hôpital le jour même, mais elle n'est pas applicable aux femmes qui sont allergiques au nickel.
La contraception définitive est efficace, surtout sur des femmes qui ont dépassé 35 ans, et a le très grand avantage d'être sans effets secondaires pour la santé.
Mais bien sûr, le côté irréversible d'une contraception définitive suppose une réflexion approfondie (un délai de réflexion de 4 mois est imposé par la loi) : même après 45 ans et sans désir d'enfant, pour certaines femmes, renoncer volontairement à la fertilité ne va pas de soi.
SOURCE:e-sante.fr