Les fans se sont tout de même retrouvés dans plusieurs villes du pays et les autorités ont signalé quelques incidents et des interpellations.
Sur les Champs-Elysées, rendez-vous habituel des fêtes footballistiques, plusieurs milliers de personnes avaient bravé le froid et le crachin pour suivre la rencontre sur leur téléphone portable, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Quelques clameurs et des feux d'artifice ont été entendus lors de la prolongation, quand l'attaquant français Kylian Mbappé a égalisé sur penalty.
"On est déçus, surtout avec une fin aux tirs au but", explique Louane, 14 ans, venue avec ses parents du Jura. Mais "il y a eu des rebondissements et on y a cru", ajoute-t-elle.
"C'était un match inattendu, extraordinaire, qui restera dans l'histoire du football", réagit Iulian Ionita, 18 ans, enveloppé d'un drapeau bleu-blanc-rouge.
Le scénario de cette finale - la France menée 2-0 à la mi-temps, qui égalise pour arracher la prolongation et les tirs au but - restera aussi dans les annales pour Romain Balthazar, étudiant ingénieur de 22 ans, venu de Reims. "On est venus exprès sur les Champs pour vivre ça" et "c'est génial".
Le triplé de Mbappé
Imeran Rahmi, 20 ans, s'est cru "dans les montagnes russes" grâce à l'exploit de Mbappé, auteur du premier triplé en finale d'un Mondial depuis l'Anglais Geoff Hurst en 1966.
Au bar Queen Victoria sur le Vieux Port de Marseille, jusque-là plutôt calme, la clameur est montée au moment où Mbappé a inscrit son premier penalty, aux chants de "La Marseillaise".
Au deuxième but de l'attaquant, moins de deux minutes plus tard, l'ambiance s'est enflammée avec des tirs de feux d'artifice et des klaxons dans les rues.
Au troisième, pendant la prolongation, la ville de l'OM a même crié le nom du joueur du PSG. Mais les tirs au but ont eu raison de l'enthousiasme général.
"Ils ont très bien joué, l'équipe de France n'a pas démérité. Les tirs au but c'est toujours un peu la roulette russe", dit à l'AFP Laurent Bergerot, ingénieur de 44 ans.
A Lille, neige fondue et verglas très glissant ont accueilli les supporters déçus a la sortie des bars, rendant les déplacements très difficiles.
"Ça a été un très beau match, je suis super déçue d'avoir perdu, j'ai plus de voix j'ai donné tout ce que j'avais, mais je suis fière, vraiment fière d'eux quand même", a assuré, voix cassée, Flavie Serra, 24 ans.
Incidents à Lyon, Bordeaux et Paris
"On a une équipe jeune qui n'avait pas assez d'expérience pour dépasser les 90 minutes", estime Anthony Brebis, croisé à Bordeaux avec un drapeau français sur les épaules et maquillage bleu-blanc-rouge sur les joues.
Au Grand-Bornand, où se disputaient dimanche des courses de Coupe du monde de biathlon, quelque 2.000 personnes se sont retrouvées sur la petite place du village haut-savoyard où un écran géant avait été installé.
Le score à la mi-temps a découragé les moins fervents, qui se sont éclipsés, ratant l'incroyable remontée des Bleus.
Dimanche, 14.000 policiers et gendarmes étaient déployés dans tout le pays, dont 2.750 à Paris, pour contenir les incidents. Sur les Champs-Elysées, des forces de l'ordre, visées par des jets de bouteille et des feux d'artifice, ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Lyon, une quinzaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et dégradations sur la place Bellecour, selon la préfecture. Cinq personnes ont été interpellées à Bordeaux après des heurts avec les forces de l’ordre sur la place de la Victoire. A Nice, le maire Christian Estrosi a condamné "avec la plus grande fermeté" les dégradations dans un quartier de la ville. Et à Béziers, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue après avoir jeté des tirs de mortiers sur un véhicule de CRS.
Mercredi, les célébrations de la qualification des Bleus pour la finale avaient été endeuillées à Montpellier par la mort d'un adolescent, renversé par un chauffard.
Besoccer
Sur les Champs-Elysées, rendez-vous habituel des fêtes footballistiques, plusieurs milliers de personnes avaient bravé le froid et le crachin pour suivre la rencontre sur leur téléphone portable, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Quelques clameurs et des feux d'artifice ont été entendus lors de la prolongation, quand l'attaquant français Kylian Mbappé a égalisé sur penalty.
"On est déçus, surtout avec une fin aux tirs au but", explique Louane, 14 ans, venue avec ses parents du Jura. Mais "il y a eu des rebondissements et on y a cru", ajoute-t-elle.
"C'était un match inattendu, extraordinaire, qui restera dans l'histoire du football", réagit Iulian Ionita, 18 ans, enveloppé d'un drapeau bleu-blanc-rouge.
Le scénario de cette finale - la France menée 2-0 à la mi-temps, qui égalise pour arracher la prolongation et les tirs au but - restera aussi dans les annales pour Romain Balthazar, étudiant ingénieur de 22 ans, venu de Reims. "On est venus exprès sur les Champs pour vivre ça" et "c'est génial".
Le triplé de Mbappé
Imeran Rahmi, 20 ans, s'est cru "dans les montagnes russes" grâce à l'exploit de Mbappé, auteur du premier triplé en finale d'un Mondial depuis l'Anglais Geoff Hurst en 1966.
Au bar Queen Victoria sur le Vieux Port de Marseille, jusque-là plutôt calme, la clameur est montée au moment où Mbappé a inscrit son premier penalty, aux chants de "La Marseillaise".
Au deuxième but de l'attaquant, moins de deux minutes plus tard, l'ambiance s'est enflammée avec des tirs de feux d'artifice et des klaxons dans les rues.
Au troisième, pendant la prolongation, la ville de l'OM a même crié le nom du joueur du PSG. Mais les tirs au but ont eu raison de l'enthousiasme général.
"Ils ont très bien joué, l'équipe de France n'a pas démérité. Les tirs au but c'est toujours un peu la roulette russe", dit à l'AFP Laurent Bergerot, ingénieur de 44 ans.
A Lille, neige fondue et verglas très glissant ont accueilli les supporters déçus a la sortie des bars, rendant les déplacements très difficiles.
"Ça a été un très beau match, je suis super déçue d'avoir perdu, j'ai plus de voix j'ai donné tout ce que j'avais, mais je suis fière, vraiment fière d'eux quand même", a assuré, voix cassée, Flavie Serra, 24 ans.
Incidents à Lyon, Bordeaux et Paris
"On a une équipe jeune qui n'avait pas assez d'expérience pour dépasser les 90 minutes", estime Anthony Brebis, croisé à Bordeaux avec un drapeau français sur les épaules et maquillage bleu-blanc-rouge sur les joues.
Au Grand-Bornand, où se disputaient dimanche des courses de Coupe du monde de biathlon, quelque 2.000 personnes se sont retrouvées sur la petite place du village haut-savoyard où un écran géant avait été installé.
Le score à la mi-temps a découragé les moins fervents, qui se sont éclipsés, ratant l'incroyable remontée des Bleus.
Dimanche, 14.000 policiers et gendarmes étaient déployés dans tout le pays, dont 2.750 à Paris, pour contenir les incidents. Sur les Champs-Elysées, des forces de l'ordre, visées par des jets de bouteille et des feux d'artifice, ont fait usage de gaz lacrymogènes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Lyon, une quinzaine de personnes ont été interpellées pour des jets de projectiles et dégradations sur la place Bellecour, selon la préfecture. Cinq personnes ont été interpellées à Bordeaux après des heurts avec les forces de l’ordre sur la place de la Victoire. A Nice, le maire Christian Estrosi a condamné "avec la plus grande fermeté" les dégradations dans un quartier de la ville. Et à Béziers, un mineur de 14 ans a été placé en garde à vue après avoir jeté des tirs de mortiers sur un véhicule de CRS.
Mercredi, les célébrations de la qualification des Bleus pour la finale avaient été endeuillées à Montpellier par la mort d'un adolescent, renversé par un chauffard.
Besoccer