L’abaissement du taux d'estrogènes caractéristique de la ménopause a des conséquences à long terme sur les os (ostéoporose), les vaisseaux sanguins et le cœur (hypertension artérielle, maladie coronarienne, athérosclérose, infarctus, accident vasculaire cérébral). Dix ans après la ménopause, les risques cardiovasculaires encourus par les femmes sont aussi élevés que ceux encourus par les hommes du même âge.
Que faire en cas de ménopause ?
Quelques mesures peuvent aider à passer le cap de la ménopause, même si elles n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques :
Mangez de manière équilibrée et évitez les aliments épicés, la caféine (café, thé, chocolat, cola) et les boissons chaudes ou alcoolisées génératrices de bouffées de chaleur. Enrichissez votre alimentation en calcium (lait et produits laitiers, eaux minérales riches en calcium, éventuellement préparations à base de calcium).
Faites du sport (marche, natation, vélo, etc.) pour régulariser votre sommeil et lutter contre les troubles de l’humeur, l’ostéoporose, le surpoids, le cholestérol et les maladies cardiovasculaires.
Relaxez-vous en pratiquant le yoga, la méditation, le tai chi, le stretching, etc. Prenez le temps de vous occuper de votre corps : massages, hydratation, soins de la peau, etc.
En cas de sécheresse vaginale, des produits d’hygiène, vendus en pharmacie ou dans les grandes surfaces, tels que gels et liquides lubrifiants peuvent être placés à l’entrée du vagin avant chaque rapport et jouent le même rôle que les sécrétions physiologiques. On préférera les gels à base d’eau et non de corps gras.
Qu'appelle-t-on traitement hormonal de substitution (THS) ?
Lorsqu’ils sont sévères, les traitements des troubles liés à la ménopause reposent sur la prescription d'hormones sexuelles, les estrogènes et la progestérone, destinées à compenser la chute de leur taux sanguin (c’est le traitement hormonal de substitution ou THS).
Les études récentes ont montré que le THS, pris pendant plusieurs années, augmente le risque de maladies cardiovasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux (attaques). Le THS combinant estrogènes et progestérone augmente également le risque de cancer du sein (mais diminue le risque de cancer de l'utérus).
Pour ces raisons, le THS est contre-indiqué chez les femmes qui ont des antécédents personnels de maladie cardiovasculaire, qui ont déjà souffert d’un cancer du sein ou de l'utérus, ou qui présentent des hémorragies vaginales anormales.
Pour les autres femmes, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a émis des recommandations claires :
le THS est indiqué chez les femmes souffrant de troubles liés à la ménopause (notamment de bouffées de chaleur) avec un retentissement important sur la qualité de vie. Un THS peut alors être instauré si la femme le souhaite, à la plus petite dose efficace, pour la durée la plus courte possible, avec une information claire sur les risques. Une réévaluation régulière doit être assurée par le médecin traitant.
le THS est également indiqué chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fractures, mais seulement en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose.
Si vous vous interrogez sur l'opportunité d'un THS, parlez-en avec votre médecin ou votre gynécologue. Faites-vous expliquer clairement l’utilité d’un traitement dans votre cas et sur ses éventuels risques et bénéfices.
Quels compléments alimentaires contre la ménopause ?
De nombreux compléments alimentaires sont proposés pour soulager ces troubles en stimulant ou en remplaçant la production d'hormones sexuelles : phytoestrogènes du soja (isoflavones), du trèfle rouge, de l’actée à grappes noires, de l’igname sauvage ou yam, etc. Leur usage doit impérativement se faire sous contrôle médical.
Les phytoestrogènes semblent moins efficaces que les estrogènes de synthèse : ils ne soulageraient que 30 % des femmes contre 70 % pour les produits de synthèse. De plus, les phytoestrogènes n’ont fait l’objet d’aucune étude clinique sur leur utilisation à long terme.
En 2012, faute de preuves d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux compléments alimentaires contenant des isoflavones (phytoestrogènes) de prétendre favoriser la qualité des cheveux et la tonicité de la peau, ou de maintenir le bon fonctionnement des articulations, pendant et après la ménopause.
Récemment, les autorités sanitaires ont mis en garde les consommatrices de phytoestrogènes : ces produits pourraient entraîner les mêmes risques que les estrogènes du traitement hormonal de substitution pour une efficacité moindre. Les recommandations officielles déconseillent aux femmes qui ont des antécédents de cancer du sein ou de l’utérus de prendre ce type de produits.
Que faire en cas de ménopause ?
Quelques mesures peuvent aider à passer le cap de la ménopause, même si elles n’ont pas fait l’objet d’études scientifiques :
Mangez de manière équilibrée et évitez les aliments épicés, la caféine (café, thé, chocolat, cola) et les boissons chaudes ou alcoolisées génératrices de bouffées de chaleur. Enrichissez votre alimentation en calcium (lait et produits laitiers, eaux minérales riches en calcium, éventuellement préparations à base de calcium).
Faites du sport (marche, natation, vélo, etc.) pour régulariser votre sommeil et lutter contre les troubles de l’humeur, l’ostéoporose, le surpoids, le cholestérol et les maladies cardiovasculaires.
Relaxez-vous en pratiquant le yoga, la méditation, le tai chi, le stretching, etc. Prenez le temps de vous occuper de votre corps : massages, hydratation, soins de la peau, etc.
En cas de sécheresse vaginale, des produits d’hygiène, vendus en pharmacie ou dans les grandes surfaces, tels que gels et liquides lubrifiants peuvent être placés à l’entrée du vagin avant chaque rapport et jouent le même rôle que les sécrétions physiologiques. On préférera les gels à base d’eau et non de corps gras.
Qu'appelle-t-on traitement hormonal de substitution (THS) ?
Lorsqu’ils sont sévères, les traitements des troubles liés à la ménopause reposent sur la prescription d'hormones sexuelles, les estrogènes et la progestérone, destinées à compenser la chute de leur taux sanguin (c’est le traitement hormonal de substitution ou THS).
Les études récentes ont montré que le THS, pris pendant plusieurs années, augmente le risque de maladies cardiovasculaires et d'accidents vasculaires cérébraux (attaques). Le THS combinant estrogènes et progestérone augmente également le risque de cancer du sein (mais diminue le risque de cancer de l'utérus).
Pour ces raisons, le THS est contre-indiqué chez les femmes qui ont des antécédents personnels de maladie cardiovasculaire, qui ont déjà souffert d’un cancer du sein ou de l'utérus, ou qui présentent des hémorragies vaginales anormales.
Pour les autres femmes, l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a émis des recommandations claires :
le THS est indiqué chez les femmes souffrant de troubles liés à la ménopause (notamment de bouffées de chaleur) avec un retentissement important sur la qualité de vie. Un THS peut alors être instauré si la femme le souhaite, à la plus petite dose efficace, pour la durée la plus courte possible, avec une information claire sur les risques. Une réévaluation régulière doit être assurée par le médecin traitant.
le THS est également indiqué chez les femmes ménopausées présentant un risque élevé de fractures, mais seulement en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l'ostéoporose.
Si vous vous interrogez sur l'opportunité d'un THS, parlez-en avec votre médecin ou votre gynécologue. Faites-vous expliquer clairement l’utilité d’un traitement dans votre cas et sur ses éventuels risques et bénéfices.
Quels compléments alimentaires contre la ménopause ?
De nombreux compléments alimentaires sont proposés pour soulager ces troubles en stimulant ou en remplaçant la production d'hormones sexuelles : phytoestrogènes du soja (isoflavones), du trèfle rouge, de l’actée à grappes noires, de l’igname sauvage ou yam, etc. Leur usage doit impérativement se faire sous contrôle médical.
Les phytoestrogènes semblent moins efficaces que les estrogènes de synthèse : ils ne soulageraient que 30 % des femmes contre 70 % pour les produits de synthèse. De plus, les phytoestrogènes n’ont fait l’objet d’aucune étude clinique sur leur utilisation à long terme.
En 2012, faute de preuves d'efficacité convaincantes, les autorités sanitaires européennes ont interdit aux compléments alimentaires contenant des isoflavones (phytoestrogènes) de prétendre favoriser la qualité des cheveux et la tonicité de la peau, ou de maintenir le bon fonctionnement des articulations, pendant et après la ménopause.
Récemment, les autorités sanitaires ont mis en garde les consommatrices de phytoestrogènes : ces produits pourraient entraîner les mêmes risques que les estrogènes du traitement hormonal de substitution pour une efficacité moindre. Les recommandations officielles déconseillent aux femmes qui ont des antécédents de cancer du sein ou de l’utérus de prendre ce type de produits.