Après le coronavirus, l’hantavirus ? Les réseaux sociaux s’enflamment depuis un tweet du tabloïd chinois « Global Times », annonçant la mort d’un homme, en Chine, qui avait été testé positif à un hantavirus. Rapidement, le hashtag #hantavirus a commencé à circuler sur Internet, présentant ce virus comme une nouvelle menace mondiale, alors que la crise du coronavirus SARS-CoV-2 est plus que jamais d’actualité.
Sauf qu’à l’heure actuelle, il n’est vraiment pas raisonnable de se faire peur avec l’hypothèse d’une nouvelle pandémie, cette fois de hantavirus, et pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que les hantavirus n’ont rien de nouveau. Il s’agit d’une famille de virus (comme les coronavirus) connue et rien ne dit que l’homme testé positif évoqué par le « Global Times », ait été victime d’un type d’hantavirus inconnu (comme l’était le SARS-CoV-2). Sur le site du ministère français de la Santé, on peut, par exemple, trouver un article qui parle de hantavirus daté de 2012.
L’homme, hôte « accidentel » des hantavirus
Lorsqu’ils sont transmis à l’être humain, les hantavirus peuvent être responsables « d’infections, de gravité variable, parfois mortelles », selon l’espèce : fièvres hémorragiques à syndrome rénal (FHSR) ou syndrome cardio-pulmonaire à hantavirus (SCPH), selon le type de virus, explique Santé publique France. Effrayant… sauf que les contaminations humaines sont rares : les hôtes naturels des hantavirus sont certains rongeurs, qui, une fois infectés, sont des porteurs sains. L’être humain peut accidentellement être contaminé en inhalant des gouttelettes de salive ou d’urine de rongeurs contaminés en suspension dans l’air, ou des poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.
Transmission entre humains très rare, voire nulle
Surtout, comme le relève Santé publique France, aucune transmission entre humains n’a jamais été relevée en Europe et en Asie. En revanche, selon l’OMS, « on a déjà observé une transmission interhumaine limitée » de syndrome pulmonaire à hantavirus en Argentine, due à un hantavirus rare appelé Andes.
En clair, si le monde se trouve aujourd’hui en pleine pandémie, c’est parce que le coronavirus SARS-CoV-2 se transmet très vite et très facilement entre humains. En l’état actuel des connaissances, aucun hantavirus ne possède la contagiosité du SARS-CoV-2 : il est donc, pour l’heure, largement exagéré de craindre une nouvelle pandémie.
Sauf qu’à l’heure actuelle, il n’est vraiment pas raisonnable de se faire peur avec l’hypothèse d’une nouvelle pandémie, cette fois de hantavirus, et pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que les hantavirus n’ont rien de nouveau. Il s’agit d’une famille de virus (comme les coronavirus) connue et rien ne dit que l’homme testé positif évoqué par le « Global Times », ait été victime d’un type d’hantavirus inconnu (comme l’était le SARS-CoV-2). Sur le site du ministère français de la Santé, on peut, par exemple, trouver un article qui parle de hantavirus daté de 2012.
L’homme, hôte « accidentel » des hantavirus
Lorsqu’ils sont transmis à l’être humain, les hantavirus peuvent être responsables « d’infections, de gravité variable, parfois mortelles », selon l’espèce : fièvres hémorragiques à syndrome rénal (FHSR) ou syndrome cardio-pulmonaire à hantavirus (SCPH), selon le type de virus, explique Santé publique France. Effrayant… sauf que les contaminations humaines sont rares : les hôtes naturels des hantavirus sont certains rongeurs, qui, une fois infectés, sont des porteurs sains. L’être humain peut accidentellement être contaminé en inhalant des gouttelettes de salive ou d’urine de rongeurs contaminés en suspension dans l’air, ou des poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.
Transmission entre humains très rare, voire nulle
Surtout, comme le relève Santé publique France, aucune transmission entre humains n’a jamais été relevée en Europe et en Asie. En revanche, selon l’OMS, « on a déjà observé une transmission interhumaine limitée » de syndrome pulmonaire à hantavirus en Argentine, due à un hantavirus rare appelé Andes.
En clair, si le monde se trouve aujourd’hui en pleine pandémie, c’est parce que le coronavirus SARS-CoV-2 se transmet très vite et très facilement entre humains. En l’état actuel des connaissances, aucun hantavirus ne possède la contagiosité du SARS-CoV-2 : il est donc, pour l’heure, largement exagéré de craindre une nouvelle pandémie.