Connexion
Au Gabon comme au Sénégal. Bien qu’il n’existe aucune frontière physique entre les deux pays, tout ce qui touche le Gabon intéresse le Sénégal. La preuve par le saccage, hier, du siège de l’ambassade du Gabon au Sénégal à Fann-Résidence. Qui a été pris d’assaut par des jeunes qui ont tout fait exploser au cocktail Molotov après avoir ligoté le vigile. Faut dire que l’opposition gabonaise, qui conteste les résultats issus de l’élection présidentielle du 30 août (résultats publiés avant tout le monde sur les ondes de la Rfm), est bien présente sur la place dakaroise. Et ce n’est pas si nouveau que ça.
Connexion (Bis)
En effet, nos machines à remonter le temps nous signalent que Pierre Mamboundou, le candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), qui s’est, lui aussi, proclamé victorieux à l’élection présidentielle du 30 août, en même temps qu’Aly Bongo, a vécu au Sénégal pendant trois ans. C’était sous le régime socialiste, alors que le Président Oumar Bongo s’évertuait à éloigner les opposants de Bongo de leur pays. Pierre Mamboundou a logé de 1997 à 2000, à l’hôtel Al Afifa, rue Jules Ferry, en face de l’immeuble Maginot, au centre-ville de Dakar. Tous frais, dit-on, pris en charge par l’Etat du Sénégal.
Campagne médiatique
Depuis la sortie du livre «Contes et mécomptes de l’Anoci» du journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly, les hommes du pouvoir se sont emmurés dans un silence, signe du malaise suscité par les révélations fracassantes du directeur de Publication de La Gazette. Une première réaction est notée. Elle ne vient pas du côté des dirigeants de l’Agence, mais d’un organe de presse établi en France «La Lettre du continent». Dans une analyse publiée dans sa dernière édition, le journal assimile le livre de Latif à «un missile éditorial destiné à venger l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, et Bara Tall». Cette lecture bornée des confrères (?) français ne surprend pas l’équipe de la rédaction de La Gazette car, elle avait annoncé le recours, par les pouvoirs publics, «aux services de la presse internationale pour tenter de faire face aux vagues soulevées par l’ouvrage dans l’opinion sénégalaise». La rédaction de l’article mis en ligne par le Lc (Lettre du continent) est un des actes ainsi posés par le régime.
Campagne médiatique (Bis)
Mais, la réplique du camp de Latif Coulibaly ne s’est pas fait attendre et c’est pour présenter le boss du journal, Antoine Glaser, sous les traits d’un «barbouze de service». A ce dernier qui a été payé pour écrire de telle contrevérité, lit-on dans un article publié par le site de La Gazette, des mensonges ont été servis par nos dirigeants. Lesquels mensonges dont il s’est suffi «pour considérer que le livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly est un instrument de vengeance contre Karim Wade». C’est peine perdue car, Antoine Glaser doit savoir que «le peuple sénégalais qui est concerné a déjà donné réponse à ses allégations mensongères en achetant massivement le livre qu’il tente ainsi de discréditer». Le défaut de crédibilité caractérise la «Lettre du Continent» qui est «un véritable instrument de chantage, dont se sert le groupe de pseudo-journalistes regroupés autour du chasseur de primes en chef, Antoine Glaser, qui sévit auprès des chefs d’Etat africains qui pillent et spolient leur peuple».
Camouflage
La crainte de représailles flanque bien des insomnies à la Senelec. Prise à partie par les populations, qui saccagent et caillassent ses agences disséminées à travers le territoire, au motif qu’elle ne leur assure plus une fourniture correcte en électricité, la Senelec a eu la «géniale idée» de lancer une «politique de banalisation» de ses voitures. Et la scène qui a eu lieu, hier, pour cadre un parking jouxtant la Direction générale de la Senelec est plus qu’insolite. Car, groggy, les badauds qui passaient, à ce moment, par cette rue bourdonnante comme une ruche, l’ont assurément été. On vous épargne «nak», pour ne pas en rajouter, de leurs commentaires.
Direction des Passeports
On ne le dira jamais assez, mais les agents en service dans certaines structures accueillant du public gagneraient à être mieux formés aux règles, ne serait-ce que les plus élémentaires, de la courtoisie. Pour ne pas dire la bienséance tout court. En tout cas, ce qui s’est passé, avant-hier dans la matinée, à la Direction des passeports, se passe simplement de commentaires. Nantis de leurs quittances, en plus de s’être pointés sur place, pour les «réveille-tôt», à six (6) du matin, grande a été leur surprise de se voir signifier, vers neuf (9) heures qu’il n’y a pas de dépôt. Quid des raisons ? Ce fut, selon nos satellites, motus et bouche cousue. Mais le plus cocasse était ailleurs. Car, un pauvre usager du service public, qui ne s’est certainement pas levé du bon pied, a été pris à partie par le policier venu leur annoncer le break des services chargés de la confection des passeports. Son tort ? Avoir simplement dit au policier que «les patrons de la Direction des passeports devraient informer les Sénégalais en cas de décisions allant dans le sens de suspendre leurs activités». Thiey Sénégal!
Vol
Depuis des années, les détenteurs de magasins et autres dépôts de gaz font l’objet de cambriolage. Et à ce jour rien n’est sorti des enquêtes de la police ou de la gendarmerie si ce n’est les chauffeurs arrêtés avec des tonnes de gaz, alors qu’ils tentaient de sortir du territoire national. Mais la situation devient de plus en plus grave. Avant-hier nuit, c’est un détenteur de magasin de la cité Djily Mbaye de Yoff, du nom de Sidate Camara, qui a été victime de ces bandes de voleurs. Ils ont pris tout son stock de gaz. Et lorsqu’il est allé, de pied ferme, porter plainte devant la gendarmerie de la Foire, on lui a fait savoir que beaucoup de commerçants l’ont précédé. Et que l’enquête se poursuit. Espérons que ça ne va pas finir comme les cambriolages de pharmacies.
Silèye Guissé
Son nom est lié à la période faste des diamantaires Pulars en RDC (ex-Zaïre). Homme d’affaires et propriétaire d’un journal consacré aux émigrés, nos satellites ont aperçu le «milliardaire» Silèye Guissé, au volant d’une vieille 4x4 de couleur blanche, sur l’Avenue Bourguiba. Pis, la voiture, qui avait du mal à démarrer, donnait l’impression de souffrir d’une panne sèche. Stratégie pour se soustraire aux griffes des empêcheurs d’être riche en paix ou amorce d’une véritable dèche ? «Yalla rekka xam» (Dieu seul sait) !
Mansour Sy « Djamil »
Quelqu’un que la situation dans la banlieue ne laisse point indifférent, c’est le marabout moderne Mansour Sy Djamil, de Fass. Qui tient d’ailleurs un point de presse aujourd’hui à 10 heures à la Piscine Olympique. Le marabout qui estime que le rôle d’un guide religieux, est de s’engager à améliorer le vécu des populations, en situation de détresse, compte s’engager activement. Mansour Sy Djamil s’était signalé dernièrement par une grande opération de consultations gratuites avec le Collectif de concertation pour le développement (Cdd) de Fass ...
rewmi
Au Gabon comme au Sénégal. Bien qu’il n’existe aucune frontière physique entre les deux pays, tout ce qui touche le Gabon intéresse le Sénégal. La preuve par le saccage, hier, du siège de l’ambassade du Gabon au Sénégal à Fann-Résidence. Qui a été pris d’assaut par des jeunes qui ont tout fait exploser au cocktail Molotov après avoir ligoté le vigile. Faut dire que l’opposition gabonaise, qui conteste les résultats issus de l’élection présidentielle du 30 août (résultats publiés avant tout le monde sur les ondes de la Rfm), est bien présente sur la place dakaroise. Et ce n’est pas si nouveau que ça.
Connexion (Bis)
En effet, nos machines à remonter le temps nous signalent que Pierre Mamboundou, le candidat de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), qui s’est, lui aussi, proclamé victorieux à l’élection présidentielle du 30 août, en même temps qu’Aly Bongo, a vécu au Sénégal pendant trois ans. C’était sous le régime socialiste, alors que le Président Oumar Bongo s’évertuait à éloigner les opposants de Bongo de leur pays. Pierre Mamboundou a logé de 1997 à 2000, à l’hôtel Al Afifa, rue Jules Ferry, en face de l’immeuble Maginot, au centre-ville de Dakar. Tous frais, dit-on, pris en charge par l’Etat du Sénégal.
Campagne médiatique
Depuis la sortie du livre «Contes et mécomptes de l’Anoci» du journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly, les hommes du pouvoir se sont emmurés dans un silence, signe du malaise suscité par les révélations fracassantes du directeur de Publication de La Gazette. Une première réaction est notée. Elle ne vient pas du côté des dirigeants de l’Agence, mais d’un organe de presse établi en France «La Lettre du continent». Dans une analyse publiée dans sa dernière édition, le journal assimile le livre de Latif à «un missile éditorial destiné à venger l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, et Bara Tall». Cette lecture bornée des confrères (?) français ne surprend pas l’équipe de la rédaction de La Gazette car, elle avait annoncé le recours, par les pouvoirs publics, «aux services de la presse internationale pour tenter de faire face aux vagues soulevées par l’ouvrage dans l’opinion sénégalaise». La rédaction de l’article mis en ligne par le Lc (Lettre du continent) est un des actes ainsi posés par le régime.
Campagne médiatique (Bis)
Mais, la réplique du camp de Latif Coulibaly ne s’est pas fait attendre et c’est pour présenter le boss du journal, Antoine Glaser, sous les traits d’un «barbouze de service». A ce dernier qui a été payé pour écrire de telle contrevérité, lit-on dans un article publié par le site de La Gazette, des mensonges ont été servis par nos dirigeants. Lesquels mensonges dont il s’est suffi «pour considérer que le livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly est un instrument de vengeance contre Karim Wade». C’est peine perdue car, Antoine Glaser doit savoir que «le peuple sénégalais qui est concerné a déjà donné réponse à ses allégations mensongères en achetant massivement le livre qu’il tente ainsi de discréditer». Le défaut de crédibilité caractérise la «Lettre du Continent» qui est «un véritable instrument de chantage, dont se sert le groupe de pseudo-journalistes regroupés autour du chasseur de primes en chef, Antoine Glaser, qui sévit auprès des chefs d’Etat africains qui pillent et spolient leur peuple».
Camouflage
La crainte de représailles flanque bien des insomnies à la Senelec. Prise à partie par les populations, qui saccagent et caillassent ses agences disséminées à travers le territoire, au motif qu’elle ne leur assure plus une fourniture correcte en électricité, la Senelec a eu la «géniale idée» de lancer une «politique de banalisation» de ses voitures. Et la scène qui a eu lieu, hier, pour cadre un parking jouxtant la Direction générale de la Senelec est plus qu’insolite. Car, groggy, les badauds qui passaient, à ce moment, par cette rue bourdonnante comme une ruche, l’ont assurément été. On vous épargne «nak», pour ne pas en rajouter, de leurs commentaires.
Direction des Passeports
On ne le dira jamais assez, mais les agents en service dans certaines structures accueillant du public gagneraient à être mieux formés aux règles, ne serait-ce que les plus élémentaires, de la courtoisie. Pour ne pas dire la bienséance tout court. En tout cas, ce qui s’est passé, avant-hier dans la matinée, à la Direction des passeports, se passe simplement de commentaires. Nantis de leurs quittances, en plus de s’être pointés sur place, pour les «réveille-tôt», à six (6) du matin, grande a été leur surprise de se voir signifier, vers neuf (9) heures qu’il n’y a pas de dépôt. Quid des raisons ? Ce fut, selon nos satellites, motus et bouche cousue. Mais le plus cocasse était ailleurs. Car, un pauvre usager du service public, qui ne s’est certainement pas levé du bon pied, a été pris à partie par le policier venu leur annoncer le break des services chargés de la confection des passeports. Son tort ? Avoir simplement dit au policier que «les patrons de la Direction des passeports devraient informer les Sénégalais en cas de décisions allant dans le sens de suspendre leurs activités». Thiey Sénégal!
Vol
Depuis des années, les détenteurs de magasins et autres dépôts de gaz font l’objet de cambriolage. Et à ce jour rien n’est sorti des enquêtes de la police ou de la gendarmerie si ce n’est les chauffeurs arrêtés avec des tonnes de gaz, alors qu’ils tentaient de sortir du territoire national. Mais la situation devient de plus en plus grave. Avant-hier nuit, c’est un détenteur de magasin de la cité Djily Mbaye de Yoff, du nom de Sidate Camara, qui a été victime de ces bandes de voleurs. Ils ont pris tout son stock de gaz. Et lorsqu’il est allé, de pied ferme, porter plainte devant la gendarmerie de la Foire, on lui a fait savoir que beaucoup de commerçants l’ont précédé. Et que l’enquête se poursuit. Espérons que ça ne va pas finir comme les cambriolages de pharmacies.
Silèye Guissé
Son nom est lié à la période faste des diamantaires Pulars en RDC (ex-Zaïre). Homme d’affaires et propriétaire d’un journal consacré aux émigrés, nos satellites ont aperçu le «milliardaire» Silèye Guissé, au volant d’une vieille 4x4 de couleur blanche, sur l’Avenue Bourguiba. Pis, la voiture, qui avait du mal à démarrer, donnait l’impression de souffrir d’une panne sèche. Stratégie pour se soustraire aux griffes des empêcheurs d’être riche en paix ou amorce d’une véritable dèche ? «Yalla rekka xam» (Dieu seul sait) !
Mansour Sy « Djamil »
Quelqu’un que la situation dans la banlieue ne laisse point indifférent, c’est le marabout moderne Mansour Sy Djamil, de Fass. Qui tient d’ailleurs un point de presse aujourd’hui à 10 heures à la Piscine Olympique. Le marabout qui estime que le rôle d’un guide religieux, est de s’engager à améliorer le vécu des populations, en situation de détresse, compte s’engager activement. Mansour Sy Djamil s’était signalé dernièrement par une grande opération de consultations gratuites avec le Collectif de concertation pour le développement (Cdd) de Fass ...
rewmi