Le pardon est l’action par laquelle on renonce à garder de la rancune ou ressentiment envers une personne qui a commis une faute, un tord ou une offense à son égard, selon le dictionnaire Encarta. Accorder le pardon, c’est ce qu’a fait le président de la République, Dioncounda Traoré, envers ceux qui l’ont agressé. Ce geste révèle une grandeur d’âme. Autrement dit, l’enfant de Nara a eu de la compréhension et de l’indulgence pour ceux qui ont voulu lui ôter la vie. Un adage célèbre du manding traduit bien l’attitude du Professeur Dioncounda Traoré : «On ne répond pas au coup de sabot de l’âne par un autre coup. Sinon on devient pire que l’âne».
Les auteurs et les commanditaires de l’acte ignoble contre Dioncounda doivent aujourd’hui se regarder dans la glace. Ils doivent aussi se remémorer le jour où ils ont voulu assassiner le chef de l’Etat. Lorsqu’ils ont vu Dioncounda sur les antennes de l’Ortm à son retour de Paris, quels sentiments ont-ils éprouvés ? En ce mois béni de Ramadan, Dioncounda a renouvelé le pardon en ces termes: « Je pardonne pour le Mali, je pardonne au nom du Mali». En ce moment précis, quels sentiments ses agresseurs ont-ils eu face à cette attitude sage de Dioncounda ? Ils sont les seuls à pouvoir répondre à ces questionnements et interrogations.
Certainement, la plupart des agresseurs de l’enfant de Nara n’ont aujourd’hui que le regret. Comme il a eu à le dire, ceux qui l’ont agressé ne savaient pas ce jour là ce qu’ils faisaient. A la place de la haine et de la vengeance, le Président de l’Adema Pasj a eu de la pitié pour eux. Ce que beaucoup d’autres, à sa place, n’auraient pas fait. Cela nous rappelle un célèbre passage de la bible: «Dieu ait pitié d’eux, ils ne savent pas ce qu’ils font ». En décidant souverainement d’avoir du ressentiment envers la Copam, le Mp22 et les autres badauds, Dioncounda fait preuve de grandeur d’âme et surtout de magnanimité. Une fois de plus, il démontre à l’opinion nationale et internationale qu’il vaut mieux que ses bourreaux et leurs commanditaires.
Le pardon est une des grandes recommandations des religions révélées. Dans la bible, le pardon fait partie de la prière du Père (Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés). En Islam, le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a enseigné aux musulmans le sens élevé du pardon. C’est d’ailleurs, au nom de cette haute vertu que Dieu l’a élevé au rang de Guide des envoyés.
Rappelons que Nelson Mandela, dans la prison célèbre de Robert Island disait en substance : «Lointaines sont les rives du destin. Si la prospérité de la nation sud africaine passe par ma souffrance, j’assume». C’est ce qu’a dit aussi Dioncounda Traoré, en d’autres termes: «Ma vie n’est rien d’autre à coté du Mali». Et si ceux qui ont préféré sauver leur vie en abandonnant leurs armes pour fuir devant les assaillants du nord du Mali pouvait méditer cet exemple ? En tout cas, les agresseurs de Dioncounda doivent se repentir, surtout en ce mois béni de Ramadan. A bon entendeur…
Ibrahim M GUEYE
Source: Le Prétoire
Les auteurs et les commanditaires de l’acte ignoble contre Dioncounda doivent aujourd’hui se regarder dans la glace. Ils doivent aussi se remémorer le jour où ils ont voulu assassiner le chef de l’Etat. Lorsqu’ils ont vu Dioncounda sur les antennes de l’Ortm à son retour de Paris, quels sentiments ont-ils éprouvés ? En ce mois béni de Ramadan, Dioncounda a renouvelé le pardon en ces termes: « Je pardonne pour le Mali, je pardonne au nom du Mali». En ce moment précis, quels sentiments ses agresseurs ont-ils eu face à cette attitude sage de Dioncounda ? Ils sont les seuls à pouvoir répondre à ces questionnements et interrogations.
Certainement, la plupart des agresseurs de l’enfant de Nara n’ont aujourd’hui que le regret. Comme il a eu à le dire, ceux qui l’ont agressé ne savaient pas ce jour là ce qu’ils faisaient. A la place de la haine et de la vengeance, le Président de l’Adema Pasj a eu de la pitié pour eux. Ce que beaucoup d’autres, à sa place, n’auraient pas fait. Cela nous rappelle un célèbre passage de la bible: «Dieu ait pitié d’eux, ils ne savent pas ce qu’ils font ». En décidant souverainement d’avoir du ressentiment envers la Copam, le Mp22 et les autres badauds, Dioncounda fait preuve de grandeur d’âme et surtout de magnanimité. Une fois de plus, il démontre à l’opinion nationale et internationale qu’il vaut mieux que ses bourreaux et leurs commanditaires.
Le pardon est une des grandes recommandations des religions révélées. Dans la bible, le pardon fait partie de la prière du Père (Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés). En Islam, le prophète Mohamed (paix et salut sur lui) a enseigné aux musulmans le sens élevé du pardon. C’est d’ailleurs, au nom de cette haute vertu que Dieu l’a élevé au rang de Guide des envoyés.
Rappelons que Nelson Mandela, dans la prison célèbre de Robert Island disait en substance : «Lointaines sont les rives du destin. Si la prospérité de la nation sud africaine passe par ma souffrance, j’assume». C’est ce qu’a dit aussi Dioncounda Traoré, en d’autres termes: «Ma vie n’est rien d’autre à coté du Mali». Et si ceux qui ont préféré sauver leur vie en abandonnant leurs armes pour fuir devant les assaillants du nord du Mali pouvait méditer cet exemple ? En tout cas, les agresseurs de Dioncounda doivent se repentir, surtout en ce mois béni de Ramadan. A bon entendeur…
Ibrahim M GUEYE
Source: Le Prétoire