A n’en pas douter, c’est avec amertume, désolation et stupéfaction que les Sénégalais ont aperçu sur leur écran de télévision Idrissa Seck dans ses gestuelles typiquement ubuesques pour s’en prendre d’une manière convulsive à Macky Sall. Ce mystificateur de renommée profitera de ce plateau pour glaner un peu de l’aura de son adversaire maintenant culminant après les sondages vaillamment diffusés dans la presse.
De quoi s’agit-il exactement ? Des sept milliards de Taïwan qui, d’une manière malhonnête et stéréotypée sont agités par de féroces individus pour médire sur Macky Sall malgré les explications claires et pertinentes fournies à chaque fois qu’il est interpellé sur la question. Et cette fois, c’est Idrissa Seck, un multimilliardaire spontané, autrefois rude, qui saisit cette aubaine inespérée pour s’y accrocher comme un larron pour discréditer celui qui inhibe ses aspirations à monter dans l’establishment du champ politique. Pour paraphraser l’imposteur, ‘Macky Sall doit donner des explications aux Sénégalais sur l’origine de ces fonds et de leur destination’. Et il poursuit sans sourciller : ‘Personne ne doit plus accepter dans ce pays n’importe quoi.’
A ce sujet, le maire de Thiès oublie délibérément que les Sénégalais ont accepté depuis 2004 avec un mépris impérial ses dérives verbales, ses parjures, ses blasphèmes, son inconstance, sa suffisance, sa déloyauté et sa tortuosité qui ont fini d’éroder toute la confiance qu’ils avaient portée en lui. Pour en revenir au fonds taïwanais qui est le seul prétexte pour ses détracteurs pour le médire, nous précisons ceci : en son temps, le Président Macky Sall avait indiqué clairement qu’il était disposé à édifier l’opinion à travers une enquête parlementaire si le président de la République l’avait voulu. Dès lors, la seule question que devait se poser Ndamal Kadior malgré sa mauvaise foi est celle-ci : pourquoi Abdoulaye Wade n’a jusqu’à présent pas donné ordre au Président de l’Assemblée Nationale pour commanditer des enquêtes sur la gestion de cette manne financière ? Et pourtant, depuis la longue persécution de Macky Sall, de 2006 à 2009, une série d’audits ont été procédés dans différentes structures qu’il avait gérées pour trouver le moindre indice de malversation.
Fort heureusement, à la fin de ces missions de contrôle menées de main de maître par des inspecteurs d’Etat, Macky Sall fut lavé de tout soupçon ou délit répréhensible. Malgré tout, faute d’alibi et de pièces à conviction, il fut accusé arbitrairement de blanchiment d’argent par le ministre de l’Intérieur, avec la complicité active d’Abdoulaye Wade qui se cramponnait obstinément sur cette machination pour l’incriminer, l’emprisonner et l’effacer de la mémoire des Sénégalais. De la même manière, si la gestion de ces fonds de Taïwan était nébuleuse, cela ne constituerait-il pas pour Wade une bénédiction du ciel pour porter l’estocade à Macky Sall ? En matière de transparence, le maire de Fatick est déjà loin des méthodes de gestion des chantiers de Thiès ankylosées par des zones d’ombre que seul l’avenir jugera. A titre d’exemple, Macky Sall a approuvé, entre 2004 et 2007, 498 projets de marché dont 101 passés par entente directe et parmi lesquels 70 % avaient fait l’objet de rejet nonobstant l’avis favorable de la Commission nationale des contrats administratifs (Cnca).
A ces refus de souscrire à la validité de certains contrats, d’autres rejets relevant de motifs liés à une insuffisance de crédits pour couvrir entièrement les marchés concernés, étaient notifiés à des ministères dépensiers comme l’Intérieur et à des agences comme l’Anoci. La transparence était une préoccupation majeure de Macky Sall. Alors, quel diable a pu habiter cet ‘accident de la nature’ au point que subitement il s’énerve à la question du journaliste faisant de Macky Sall le challenger de Wade le plus dangereux ? La réponse coule de source. Idrissa Seck n’a aucun argument à opposer à l’honnêteté morale et intellectuelle de Macky Sall reconnu dans le monde entier, comme en attestent les multiples distinctions internationales reçues de part et d’autre au même titre que d’autres augustes personnalités dont Idrissa Seck ne fera jamais partie. Cependant, nous comprenons aisément le but visé par le maire de Thiès voulant à tout prix déplacer l’actualité du moment cristallisée essentiellement sur la provenance des 7 milliards destinés au financement de sa campagne électorale en 2012.
Curieusement, ce montant rappelle étrangement au bon souvenir des Sénégalais le reliquat des fonds émanant du protocole de Reubeuss. Ainsi, dans ce document déconcertant qui le lie avec Wade, il était dit explicitement ceci : ’Je soussigné Monsieur Idrissa Seck, ex-Premier ministre du Sénégal, m’engage dès ma libération à remettre à Maître Ousmane Seye et à Maître Nafissatou Diop pour le compte de Abdoulaye Wade, président de le République du Sénégal la somme de 7 milliards de FCfa à titre d’acompte sur les fonds politiques pour l’organisation des élections législatives et présidentielles 2007 : les élections générales de 2012 seront financées sur le reliquat des fonds’. Le chef d’Etat révéla à son tour : ’Nous pensons qu’il y a entre quarante milliards et plus déposés dans un compte trust à New York chez un avocat. La justice a fait des commissions rogatoires dans le cadre des accords judiciaires. La France a donné un rapport, nous avons reçu pratiquement toutes les informations. Il reste le Luxembourg, la Suisse et surtout les Etats-Unis’ et il ajouta que ‘toutes les tentatives d’Idrissa Seck de planquer des milliards au Luxembourg s’étaient soldées par un échec. Les autorités de ce pays s’y étaient opposées’.
Ne sont-ce pas les 7 milliards annoncés par la directrice de campagne d’Idy qui ont servi d’appât pour tromper la vigilance des Sénégalais et engager leurs suffrages ?
Quelle ignominie ! Pauvre Sénégal !
Notre pays a besoin en ces moments cruciaux d’entendre autre chose des leaders politiques que des attaques non fondées, ignobles et en dessous de la ceinture. Aujourd’hui Idrissa Seck dont le nom rime à merveille avec Ndioublang dans la mentalité des populations a l’obligation d’édifier sur certains de ses aveux :
1- ‘J’étais pauvre et je suis devenu immensément riche’ (dans un discours prononcé lors d’un séminaire du gouvernement en Casamance après une année d’alternance)
2- ‘C’est un deal entre grands bandits, ils s’accordent dans la recherche du butin ; c’est toujours au moment du partage que survient leur désaccord’
3- ‘Je me suis servi des fonds politiques tout en servant mon chauffeur, mes parents, mes obligés et mon entourage’
Demandons à Wade et à Idy la provenance de cet argent !!!
Entre autres n’est-il pas pertinent pour Idy d’envoyer par fac-similé dans les rédactions ses diplômes pour que les Sénégalais puissent connaître son cursus universitaire. Jusque-là, on ne lui reconnaît que le Bac obtenu avec une mention passable en 1981 au lycée Van Vo. A cela nous dit-on qu’il a eu un prix du concours général en arabe. Sacré Idy ! Au moment où tout le Sénégal positif est tendu vers l’expulsion de Wade du pouvoir, Idy devrait savoir que Macky n’est l’adversaire de personne dans l’opposition encore moins dans Bennoo, qu’il semble traiter avec tant de condescendance.
Il n’arrivera jamais à un membre de l’Apr de discréditer le sympathique Youssou Diagne, le preux Omar Sarr ou le teigneux Pape Diouf qui s’entretiennent chaque fois que Dieu fait avec des membres du Directoire du parti dirigé par Macky Sall, et qui sont des amis et des frères qu’aucun sondage ne saurait éloigner.
Auprès de qui Idy prend-il conseil ? Ou bien, comme Wade, il ‘pense tout seul, agit tout seul et s’égare tout seul’ ?
A chaque fois qu’il agira de la sorte, Idy sait-il qu’il éloigne de lui toute chance d’être même le … 8e Président du Sénégal ?
Pauvre garçon !
Diène Farba SARR, Membre du directoire politique de l’Apr
De quoi s’agit-il exactement ? Des sept milliards de Taïwan qui, d’une manière malhonnête et stéréotypée sont agités par de féroces individus pour médire sur Macky Sall malgré les explications claires et pertinentes fournies à chaque fois qu’il est interpellé sur la question. Et cette fois, c’est Idrissa Seck, un multimilliardaire spontané, autrefois rude, qui saisit cette aubaine inespérée pour s’y accrocher comme un larron pour discréditer celui qui inhibe ses aspirations à monter dans l’establishment du champ politique. Pour paraphraser l’imposteur, ‘Macky Sall doit donner des explications aux Sénégalais sur l’origine de ces fonds et de leur destination’. Et il poursuit sans sourciller : ‘Personne ne doit plus accepter dans ce pays n’importe quoi.’
A ce sujet, le maire de Thiès oublie délibérément que les Sénégalais ont accepté depuis 2004 avec un mépris impérial ses dérives verbales, ses parjures, ses blasphèmes, son inconstance, sa suffisance, sa déloyauté et sa tortuosité qui ont fini d’éroder toute la confiance qu’ils avaient portée en lui. Pour en revenir au fonds taïwanais qui est le seul prétexte pour ses détracteurs pour le médire, nous précisons ceci : en son temps, le Président Macky Sall avait indiqué clairement qu’il était disposé à édifier l’opinion à travers une enquête parlementaire si le président de la République l’avait voulu. Dès lors, la seule question que devait se poser Ndamal Kadior malgré sa mauvaise foi est celle-ci : pourquoi Abdoulaye Wade n’a jusqu’à présent pas donné ordre au Président de l’Assemblée Nationale pour commanditer des enquêtes sur la gestion de cette manne financière ? Et pourtant, depuis la longue persécution de Macky Sall, de 2006 à 2009, une série d’audits ont été procédés dans différentes structures qu’il avait gérées pour trouver le moindre indice de malversation.
Fort heureusement, à la fin de ces missions de contrôle menées de main de maître par des inspecteurs d’Etat, Macky Sall fut lavé de tout soupçon ou délit répréhensible. Malgré tout, faute d’alibi et de pièces à conviction, il fut accusé arbitrairement de blanchiment d’argent par le ministre de l’Intérieur, avec la complicité active d’Abdoulaye Wade qui se cramponnait obstinément sur cette machination pour l’incriminer, l’emprisonner et l’effacer de la mémoire des Sénégalais. De la même manière, si la gestion de ces fonds de Taïwan était nébuleuse, cela ne constituerait-il pas pour Wade une bénédiction du ciel pour porter l’estocade à Macky Sall ? En matière de transparence, le maire de Fatick est déjà loin des méthodes de gestion des chantiers de Thiès ankylosées par des zones d’ombre que seul l’avenir jugera. A titre d’exemple, Macky Sall a approuvé, entre 2004 et 2007, 498 projets de marché dont 101 passés par entente directe et parmi lesquels 70 % avaient fait l’objet de rejet nonobstant l’avis favorable de la Commission nationale des contrats administratifs (Cnca).
A ces refus de souscrire à la validité de certains contrats, d’autres rejets relevant de motifs liés à une insuffisance de crédits pour couvrir entièrement les marchés concernés, étaient notifiés à des ministères dépensiers comme l’Intérieur et à des agences comme l’Anoci. La transparence était une préoccupation majeure de Macky Sall. Alors, quel diable a pu habiter cet ‘accident de la nature’ au point que subitement il s’énerve à la question du journaliste faisant de Macky Sall le challenger de Wade le plus dangereux ? La réponse coule de source. Idrissa Seck n’a aucun argument à opposer à l’honnêteté morale et intellectuelle de Macky Sall reconnu dans le monde entier, comme en attestent les multiples distinctions internationales reçues de part et d’autre au même titre que d’autres augustes personnalités dont Idrissa Seck ne fera jamais partie. Cependant, nous comprenons aisément le but visé par le maire de Thiès voulant à tout prix déplacer l’actualité du moment cristallisée essentiellement sur la provenance des 7 milliards destinés au financement de sa campagne électorale en 2012.
Curieusement, ce montant rappelle étrangement au bon souvenir des Sénégalais le reliquat des fonds émanant du protocole de Reubeuss. Ainsi, dans ce document déconcertant qui le lie avec Wade, il était dit explicitement ceci : ’Je soussigné Monsieur Idrissa Seck, ex-Premier ministre du Sénégal, m’engage dès ma libération à remettre à Maître Ousmane Seye et à Maître Nafissatou Diop pour le compte de Abdoulaye Wade, président de le République du Sénégal la somme de 7 milliards de FCfa à titre d’acompte sur les fonds politiques pour l’organisation des élections législatives et présidentielles 2007 : les élections générales de 2012 seront financées sur le reliquat des fonds’. Le chef d’Etat révéla à son tour : ’Nous pensons qu’il y a entre quarante milliards et plus déposés dans un compte trust à New York chez un avocat. La justice a fait des commissions rogatoires dans le cadre des accords judiciaires. La France a donné un rapport, nous avons reçu pratiquement toutes les informations. Il reste le Luxembourg, la Suisse et surtout les Etats-Unis’ et il ajouta que ‘toutes les tentatives d’Idrissa Seck de planquer des milliards au Luxembourg s’étaient soldées par un échec. Les autorités de ce pays s’y étaient opposées’.
Ne sont-ce pas les 7 milliards annoncés par la directrice de campagne d’Idy qui ont servi d’appât pour tromper la vigilance des Sénégalais et engager leurs suffrages ?
Quelle ignominie ! Pauvre Sénégal !
Notre pays a besoin en ces moments cruciaux d’entendre autre chose des leaders politiques que des attaques non fondées, ignobles et en dessous de la ceinture. Aujourd’hui Idrissa Seck dont le nom rime à merveille avec Ndioublang dans la mentalité des populations a l’obligation d’édifier sur certains de ses aveux :
1- ‘J’étais pauvre et je suis devenu immensément riche’ (dans un discours prononcé lors d’un séminaire du gouvernement en Casamance après une année d’alternance)
2- ‘C’est un deal entre grands bandits, ils s’accordent dans la recherche du butin ; c’est toujours au moment du partage que survient leur désaccord’
3- ‘Je me suis servi des fonds politiques tout en servant mon chauffeur, mes parents, mes obligés et mon entourage’
Demandons à Wade et à Idy la provenance de cet argent !!!
Entre autres n’est-il pas pertinent pour Idy d’envoyer par fac-similé dans les rédactions ses diplômes pour que les Sénégalais puissent connaître son cursus universitaire. Jusque-là, on ne lui reconnaît que le Bac obtenu avec une mention passable en 1981 au lycée Van Vo. A cela nous dit-on qu’il a eu un prix du concours général en arabe. Sacré Idy ! Au moment où tout le Sénégal positif est tendu vers l’expulsion de Wade du pouvoir, Idy devrait savoir que Macky n’est l’adversaire de personne dans l’opposition encore moins dans Bennoo, qu’il semble traiter avec tant de condescendance.
Il n’arrivera jamais à un membre de l’Apr de discréditer le sympathique Youssou Diagne, le preux Omar Sarr ou le teigneux Pape Diouf qui s’entretiennent chaque fois que Dieu fait avec des membres du Directoire du parti dirigé par Macky Sall, et qui sont des amis et des frères qu’aucun sondage ne saurait éloigner.
Auprès de qui Idy prend-il conseil ? Ou bien, comme Wade, il ‘pense tout seul, agit tout seul et s’égare tout seul’ ?
A chaque fois qu’il agira de la sorte, Idy sait-il qu’il éloigne de lui toute chance d’être même le … 8e Président du Sénégal ?
Pauvre garçon !
Diène Farba SARR, Membre du directoire politique de l’Apr