« Par ma tradition de famille et en raison des sentiments que mon éducation m'avait inculqués dès le plus jeune âge envers la maison royale, je ne pouvais pas être autre chose que légitimiste. » Et c’est encore un Général plus récent, le Général De Gaules qui a fini de parachever en 1958 le modèle de démocratie de la République française. Monsieur Gaye l’histoire de ton pays de résidence (l’Amérique) n’est pas du reste non plus. Un de ces plus grands présidents en l’occurrence Abraham Lincoln a vécu ces contradictions d’homme politique avant d’accéder la Magistrature suprême. Représentant de l’Illinois à la Chambre des représentants à Washington en 1847, il s’oppose à la guerre contre le Mexique, qu’il juge inconstitutionnelle et injuste. Malgré cette opinion, il vote plusieurs fois l’envoi de troupes supplémentaires. Ses opinions sont jugées antipatriotiques et suscitent le mécontentement parmi les électeurs de l’Illinois si bien que Lincoln ne sollicite pas le renouvellement de son mandant à la Chambre des représentants. Il était anti esclavagiste mais il n’était pas en faveur du droit de vote de la population noire. Et pourtant il fut élu le 6 novembre 1860 et devint le 16eme Président des Etats Unis d’Amériques. C’est rappeler à nouveau que la politique a ses propres règles dont une des plus présentes reste la contradiction.
Si l’on semble reprocher au Président Macky Sall son discours au sein du gouvernement dont il avait la charge, c’est méconnaître les réalités d’un Etat comme Institution au-dessus de toutes. Nous avons entendu Maître Abdoulaye Wade chantait les louanges du Président Diouf dans le gouvernement de majorité présidentielle de 91/92 et ensuite le traiter de tous les noms lors des élections de 93. L’ancien Premier ministre Idrissa Seck a construit l’alternance et gestion de l’alternance, en 2007 en sa qualité de candidat à la présidentielle, il a renié ce dont il a défendu toute sa vie durant. Et pourtant il est le grand vainqueur de cette consultation en se classant second derrière le président Wade et devant tous les partis classiques de l’opposition.
Il faut comparer ce qui est comparable. La « loi » destituant le Président Macky Sall du perchoir est très éloignée de ces lois votées à l’assemblée sous sa présidence, mieux, sous sa Primature. En tant que Premier ministre donc de l’Exécutif, Macky Sall n’a fait que respecter les principes de la séparation des pouvoirs quant aux lois votées par le Parlement et quelques leur caractère anti démocratique et arbitraire. Comment dans un régime présidentiel, le Premier ministre qui n’est pas du tout le chef de l’exécutif, peut il remettre en cause les lois votées par un Parlement plus souverain que lui ? Même le Président de la république n’a pas ce pouvoir d’où justement cette position du Président de l’assemblée nationale, Macky Sall contre le forcing du chef de l’exécutif, le Président Wade sur l’Audition de l’ANOCI.
Dans cette affaire même certains politologues et constitutionnalistes sont passés à coté de la plaque. Oui Macky Sall était un député comme tous les autres et c’est par la volonté du Président qu’il est devenu Président de l’assemblée nationale. Et à partir de ce moment cette volonté du président Wade n’existe plus car à l’assemblée nationale un mandat ne peut être impératif fut-il le mandat du président de l’assemblée nationale. Ace niveau Macky Sall n’est pas là pour Wade mais pour le bien et l’efficacité de l’Institution de la république. Dès lors accepter d’être qu’un représentant de l’exécutif ce n’est pas responsable et c’est faire preuve d’opportunisme et de légèreté sans égale. Monsieur on aurait apprécié et applaudit si, vous faisiez état, du projet de société que propose Macky Sall à travers l’Apr/Yaakaar. Les Sénégalais ont besoin d’un projet de société, en mesure de les sortir dans des difficultés vécues quotidiennement. Même si le passé de Macky Sall ou tout autre homme politique les intéresse, ils ne sont pas dupes. Les discours, positions et démarches pleins d’espoir du Président Wade dans l’opposition sont si fraîches qu’il n’est besoin de les rappeler. Mais aujourd’hui qu’il est au pouvoir on peut se demander sincèrement que valent ces discours ?
Alioune Ndao Fall
Chargé de la Diaspora APR
Si l’on semble reprocher au Président Macky Sall son discours au sein du gouvernement dont il avait la charge, c’est méconnaître les réalités d’un Etat comme Institution au-dessus de toutes. Nous avons entendu Maître Abdoulaye Wade chantait les louanges du Président Diouf dans le gouvernement de majorité présidentielle de 91/92 et ensuite le traiter de tous les noms lors des élections de 93. L’ancien Premier ministre Idrissa Seck a construit l’alternance et gestion de l’alternance, en 2007 en sa qualité de candidat à la présidentielle, il a renié ce dont il a défendu toute sa vie durant. Et pourtant il est le grand vainqueur de cette consultation en se classant second derrière le président Wade et devant tous les partis classiques de l’opposition.
Il faut comparer ce qui est comparable. La « loi » destituant le Président Macky Sall du perchoir est très éloignée de ces lois votées à l’assemblée sous sa présidence, mieux, sous sa Primature. En tant que Premier ministre donc de l’Exécutif, Macky Sall n’a fait que respecter les principes de la séparation des pouvoirs quant aux lois votées par le Parlement et quelques leur caractère anti démocratique et arbitraire. Comment dans un régime présidentiel, le Premier ministre qui n’est pas du tout le chef de l’exécutif, peut il remettre en cause les lois votées par un Parlement plus souverain que lui ? Même le Président de la république n’a pas ce pouvoir d’où justement cette position du Président de l’assemblée nationale, Macky Sall contre le forcing du chef de l’exécutif, le Président Wade sur l’Audition de l’ANOCI.
Dans cette affaire même certains politologues et constitutionnalistes sont passés à coté de la plaque. Oui Macky Sall était un député comme tous les autres et c’est par la volonté du Président qu’il est devenu Président de l’assemblée nationale. Et à partir de ce moment cette volonté du président Wade n’existe plus car à l’assemblée nationale un mandat ne peut être impératif fut-il le mandat du président de l’assemblée nationale. Ace niveau Macky Sall n’est pas là pour Wade mais pour le bien et l’efficacité de l’Institution de la république. Dès lors accepter d’être qu’un représentant de l’exécutif ce n’est pas responsable et c’est faire preuve d’opportunisme et de légèreté sans égale. Monsieur on aurait apprécié et applaudit si, vous faisiez état, du projet de société que propose Macky Sall à travers l’Apr/Yaakaar. Les Sénégalais ont besoin d’un projet de société, en mesure de les sortir dans des difficultés vécues quotidiennement. Même si le passé de Macky Sall ou tout autre homme politique les intéresse, ils ne sont pas dupes. Les discours, positions et démarches pleins d’espoir du Président Wade dans l’opposition sont si fraîches qu’il n’est besoin de les rappeler. Mais aujourd’hui qu’il est au pouvoir on peut se demander sincèrement que valent ces discours ?
Alioune Ndao Fall
Chargé de la Diaspora APR