Mais, depuis l’avènement de Me Abdoulaye Wade à l’autorité suprême, depuis qu’il a eu les brides de ce pays, les rapports entre le Sénégal et le reste du monde sont régis des intérêts de certaines structures pour ne pas dire d’une minorité de la population qui a réussi à mettre main basse sur toute la riche du pays. Cette minorité, corvéable à merci par le chef de gang, pardon! le chef de l’Etat, loin de se contenter d’avoir mis l’économie nationale à genoux, se bombe la torse non seulement par l’arrogance « outrancièrement comportementale » vis-vis du peuple mais aussi en collaborant avec le bourreau, jadis colonialiste, qui s’est naguère muté en véreux extorqueur et extirpateur de ce qui restait de nos économies exsangues. Autrement dit, c’est un crime perpétré par l’Occident, en étroite complicité avec l’Etat, contre un peuple innocent. Ce qui se traduit par une jeunesse désœuvrée, désorientée qui n’a commis que le « noble péché » de s’investir à la quête du savoir. Il faut que justice soit rendue et les coupables condamnés !
Comment peut-on expliquer les mesures prises par la France dans le cadre de la constitution des dossiers de demande de visa pour étudiant ? Comment peut-on cautionner le fait qu’il soit demandé aux étudiants demandeurs de visa de conclure des contrats de location avec les bailleurs établis en France pour l’obtention d’un éventuel titre séjour pour l’Hexagone ?
En plus des magouilles orchestrées par l’ambassade de France, en collaboration avec l’Etat Sénégalais, sur l’organisation des prises de rendez-vous en vue de dépôt des demandes de visa en obligeant les demandeurs de se procurer d’un code à Cinq Mille Fcfa à l’Ecobank pour un appel qui, en réalité, ne dure pas cinq minutes, la France a sortit, cette année, une autre artillerie, et pas des moindres, permettant aux français et aux dépositaires de logements en France de s’enrichir sur le dos de tout étudiant souhaitant étudier en France. Ceci, même si ce dernier ne foule pas le sol français. Pour votre information, pour tout étudiant désirant étudier en France, il faut, au préalable, prendre un contrat de prise à bail en France, s’acquitter de ses redevances c'est-à-dire payer non seulement la caution qui s’évalue entre 200 et 500 euros et éventuellement les frais relevant du mode de recherche du logement. Peu importe que l’étudiant obtienne ou pas le visa.
i[Un tour à la Direction des bourses permettrait de constater 2400 à cet instant de la campagne le nombre d’étudiants (provisoire) souhaitant rejoindre l’Hexagone. Ce qui veut dire qu’à la fin de la campagne 2010-2011 il y’aurait, au moins, 4000 étudiants ayant démarché pour l’obtention d’un visa. C’est vrai que tous ces étudiants ne sollicitent pas obligatoirement le visa pour la France mais on sait ce que cette Métropole représente dans le choix des étudiants. Ainsi, avec de simples calculs, l’on peut estimer la faramineuse somme d’argent blanchi du Sénégal vers la France. Il ne s’agit ni plus ni moins d’un blanchiment d’argent parce qu’on ne peut pas demander aux étudiants qui sont au Sénégal de payer des cautions en France sans que ces derniers soient remboursés en cas de refus de visa. Il faut noter qu’avant toute demande de visa, l’étudiant doit impérativement payer 50.000frs pour « le traitement » du dossier pédagogique et 35000frs pour le « traitement » de la demande de visa [Quelle est la différence entre les deux « traitements » de dossier ?]. Quelle malice ! Quelles espiègleries !
]iLorsqu’ils ont épuisé les matières premières, ils se sont rabattus sur la devise !
Cet état de fait est plus qu’exécrable pour les étudiants. Ils crient au voleur, mais ils n’espèrent point d’être secourus. Au moment où la France commettait son forfait sur les sénégalais, l’Etat Sénégalais, complice, était aux aguets et continue d’ailleurs de l’être. Ce qui fait que ce n’est pas demain que le peuple verra arriver les secours. Ainsi, c’est la mort dans l’âme que les demandeurs aboutissent leurs démarches qui se soldent le plus souvent par un refus non justifié.
Il est donc plus que urgent que nous jeunes d’Afrique prenons conscience et acceptons d’investir nos efforts dans des secteurs clés de nos pays. Je suis convaincu que si les mêmes efforts déployés par l’ensemble des étudiants souhaitant se rendre à l’étranger sont consentis pour un tel ou tel autre projet dans le pays, il ne peut en résulter qu’un succès éclatant. L’Etat nous a oublié aujourd’hui mais demain c’est nous qui seront l’Etat. Le temps de voir ce gang au sommet de l’Etat passer, nous devons nous voués à la bonne cause. Celle d’avoir un amour pour la Patrie et de montrer à l’Occident qu’elle a besoin de nous ! A bas les politiciens qui ne pensent qu’à leurs comptes et que vivent les Politiques pour le Peuple de mon pays !
Abdoulaye Thioye, Géographe de formation ! kothiosn@yahoo.fr
Comment peut-on expliquer les mesures prises par la France dans le cadre de la constitution des dossiers de demande de visa pour étudiant ? Comment peut-on cautionner le fait qu’il soit demandé aux étudiants demandeurs de visa de conclure des contrats de location avec les bailleurs établis en France pour l’obtention d’un éventuel titre séjour pour l’Hexagone ?
En plus des magouilles orchestrées par l’ambassade de France, en collaboration avec l’Etat Sénégalais, sur l’organisation des prises de rendez-vous en vue de dépôt des demandes de visa en obligeant les demandeurs de se procurer d’un code à Cinq Mille Fcfa à l’Ecobank pour un appel qui, en réalité, ne dure pas cinq minutes, la France a sortit, cette année, une autre artillerie, et pas des moindres, permettant aux français et aux dépositaires de logements en France de s’enrichir sur le dos de tout étudiant souhaitant étudier en France. Ceci, même si ce dernier ne foule pas le sol français. Pour votre information, pour tout étudiant désirant étudier en France, il faut, au préalable, prendre un contrat de prise à bail en France, s’acquitter de ses redevances c'est-à-dire payer non seulement la caution qui s’évalue entre 200 et 500 euros et éventuellement les frais relevant du mode de recherche du logement. Peu importe que l’étudiant obtienne ou pas le visa.
i[Un tour à la Direction des bourses permettrait de constater 2400 à cet instant de la campagne le nombre d’étudiants (provisoire) souhaitant rejoindre l’Hexagone. Ce qui veut dire qu’à la fin de la campagne 2010-2011 il y’aurait, au moins, 4000 étudiants ayant démarché pour l’obtention d’un visa. C’est vrai que tous ces étudiants ne sollicitent pas obligatoirement le visa pour la France mais on sait ce que cette Métropole représente dans le choix des étudiants. Ainsi, avec de simples calculs, l’on peut estimer la faramineuse somme d’argent blanchi du Sénégal vers la France. Il ne s’agit ni plus ni moins d’un blanchiment d’argent parce qu’on ne peut pas demander aux étudiants qui sont au Sénégal de payer des cautions en France sans que ces derniers soient remboursés en cas de refus de visa. Il faut noter qu’avant toute demande de visa, l’étudiant doit impérativement payer 50.000frs pour « le traitement » du dossier pédagogique et 35000frs pour le « traitement » de la demande de visa [Quelle est la différence entre les deux « traitements » de dossier ?]. Quelle malice ! Quelles espiègleries !
]iLorsqu’ils ont épuisé les matières premières, ils se sont rabattus sur la devise !
Cet état de fait est plus qu’exécrable pour les étudiants. Ils crient au voleur, mais ils n’espèrent point d’être secourus. Au moment où la France commettait son forfait sur les sénégalais, l’Etat Sénégalais, complice, était aux aguets et continue d’ailleurs de l’être. Ce qui fait que ce n’est pas demain que le peuple verra arriver les secours. Ainsi, c’est la mort dans l’âme que les demandeurs aboutissent leurs démarches qui se soldent le plus souvent par un refus non justifié.
Il est donc plus que urgent que nous jeunes d’Afrique prenons conscience et acceptons d’investir nos efforts dans des secteurs clés de nos pays. Je suis convaincu que si les mêmes efforts déployés par l’ensemble des étudiants souhaitant se rendre à l’étranger sont consentis pour un tel ou tel autre projet dans le pays, il ne peut en résulter qu’un succès éclatant. L’Etat nous a oublié aujourd’hui mais demain c’est nous qui seront l’Etat. Le temps de voir ce gang au sommet de l’Etat passer, nous devons nous voués à la bonne cause. Celle d’avoir un amour pour la Patrie et de montrer à l’Occident qu’elle a besoin de nous ! A bas les politiciens qui ne pensent qu’à leurs comptes et que vivent les Politiques pour le Peuple de mon pays !
Abdoulaye Thioye, Géographe de formation ! kothiosn@yahoo.fr