Les suiveurs du PSG auront reconnu son nom, le grand public beaucoup moins. Yannick Boli, neveu de Roger et Basile, fut longtemps considéré comme un grand espoir du club parisien. Formé au club, il faisait partie de la génération dorée avec Sakho, Chantôme, Mulumbu ou encore N’Gog. Ces joueurs ont percé au plus haut niveau, au PSG ou en Angleterre pour les deux derniers. Boli, lui, n’a pas eu cette chance. Il évolue aujourd’hui en Bulgarie, au Chernomorets Burgas.
Interrogé par So Foot, il a expliqué comment il avait atterri dans l’Est de l’Europe. « J’étais sous contrat avec Nîmes. Un jour, j’ai eu un petit clash avec l’entraîneur (Thierry Froger, ndlr) et il m’a écarté du groupe. Le club est ensuite descendu en National à la fin de la saison (2010-2011) et les dirigeants ont résilié mon contrat. Comme j’avais plutôt mauvaise réputation en France, j’ai dû chercher ailleurs. J’ai fait plusieurs essais en Angleterre, notamment aux Queens Park Rangers. Je devais même signer avec eux, mais Neil Warnock s’est fait licencier au même moment et je me suis à nouveau retrouvé sans club. Je n’avais ni la possibilité d’aller en France, ni en Angleterre, ni en Italie, donc je me suis tourné vers les pays de l’Est. J’ai fait un essai au Chernomorets Burgas pendant quelques jours. Puis j’ai signé dans la foulée ».
Évidemment, on est loin des rêves de grandeur de tout joueur. Cruel pour Boli, d’autant plus qu’il aurait pu signer au Real Madrid. Rappelez-vous, nous étions alors à la fin du mercato estival 2008 et l’annonce d’un intérêt du club merengue en avait surpris plus d’un. Quatre ans plus tard, Boli revient sur cette histoire. « Les gens qui regardent mon parcours aujourd’hui vont peut-être douter ou se dire que c’est que de l’intox, mais c’était vrai. On s’était rencontrés au Hilton pour discuter. Mais à l’époque, Alain Roche n’était pas pour. C’était l’opportunité d’une carrière et on m’a empêché de partir. C’était difficile pour moi, car, au final, je suis resté pour ne pas jouer et j’ai été prêté au Havre pour moins d’argent », lâche Boli, quelque peu dépité. « Je n’en veux pas au club, mais à certaines personnes du club, notamment Alain Roche. Parce qu’ils ne m’ont pas donné de raison valable pour me retenir, alors qu’ils ont laissé David N’Gog partir (ndlr : à Liverpool contre 2 M€) ». À l’époque, un bras de fer avait été entamé entre le PSG et les représentants du joueur. Il avait été remporté par le club. Vu la suite des évènements, personne n’en est vraiment sorti gagnant…
Aurélien Léger-Moëc
Interrogé par So Foot, il a expliqué comment il avait atterri dans l’Est de l’Europe. « J’étais sous contrat avec Nîmes. Un jour, j’ai eu un petit clash avec l’entraîneur (Thierry Froger, ndlr) et il m’a écarté du groupe. Le club est ensuite descendu en National à la fin de la saison (2010-2011) et les dirigeants ont résilié mon contrat. Comme j’avais plutôt mauvaise réputation en France, j’ai dû chercher ailleurs. J’ai fait plusieurs essais en Angleterre, notamment aux Queens Park Rangers. Je devais même signer avec eux, mais Neil Warnock s’est fait licencier au même moment et je me suis à nouveau retrouvé sans club. Je n’avais ni la possibilité d’aller en France, ni en Angleterre, ni en Italie, donc je me suis tourné vers les pays de l’Est. J’ai fait un essai au Chernomorets Burgas pendant quelques jours. Puis j’ai signé dans la foulée ».
Évidemment, on est loin des rêves de grandeur de tout joueur. Cruel pour Boli, d’autant plus qu’il aurait pu signer au Real Madrid. Rappelez-vous, nous étions alors à la fin du mercato estival 2008 et l’annonce d’un intérêt du club merengue en avait surpris plus d’un. Quatre ans plus tard, Boli revient sur cette histoire. « Les gens qui regardent mon parcours aujourd’hui vont peut-être douter ou se dire que c’est que de l’intox, mais c’était vrai. On s’était rencontrés au Hilton pour discuter. Mais à l’époque, Alain Roche n’était pas pour. C’était l’opportunité d’une carrière et on m’a empêché de partir. C’était difficile pour moi, car, au final, je suis resté pour ne pas jouer et j’ai été prêté au Havre pour moins d’argent », lâche Boli, quelque peu dépité. « Je n’en veux pas au club, mais à certaines personnes du club, notamment Alain Roche. Parce qu’ils ne m’ont pas donné de raison valable pour me retenir, alors qu’ils ont laissé David N’Gog partir (ndlr : à Liverpool contre 2 M€) ». À l’époque, un bras de fer avait été entamé entre le PSG et les représentants du joueur. Il avait été remporté par le club. Vu la suite des évènements, personne n’en est vraiment sorti gagnant…
Aurélien Léger-Moëc