Qu’il est bien loin l’époque où il suffisait à WADE de prendre la « rue » pour incarner l’espoir de toute une jeunesse pour une alternance démocratique. Il est bien loin cette époque où le « V » de la victoire qu’il brandissait nous rassurait et nous confortait dans l’idée que nous réussirions un jour à imposer au Sénégal une démocratie fondée sur le langage des urnes.
A son propre désarroi, il n’inspire désormais que le « GOORGUI MO BEURI DOOLÉ ». Le Président WADE n’inspire plus à la jeunesse « la mystique du sopi » du changement par la force des idées, mais bien la violence politique et le culte de l’épreuve de force comme mode d’expression. Quel dommage!
Dès lors, comment ne pas se souvenir de ces années durant lesquelles Abdoulaye WADE fût maître de la rue et des masses.
Ce n’est pourtant pas pendant les années de braise et d’affrontement qu’il accède au pouvoir mais bien dans sa phase résignée, et grâce à la force de persuasion de ses alliés du « FAL » qui avaient fini de le convaincre de revenir tenter un baroud d’honneur électoral alors qu’il avait perdu tout espoir de présider au destin de notre République.
Quatorze ans plus tard, la deuxième opposition de Wade offre un visage bien triste et décevant. Sans projet politique et accompagné de la frange putschiste et revancharde son Parti, il promet l’enfer à notre Nation si son fils n’est pas libéré des ouailles de la Justice Républicaine.
Sous la coupole d’une aile irresponsable du PDS, c’est un WADE sans vision ni inspiration, n’ayant toujours pas fait un diagnostic lucide de son échec de 2012, qui prétend maîtriser la « rue » au point se s’engager dans un funeste projet de déstabilisation du pays.
Cette tendance anti démocratique du PDS et assoiffée de pouvoir reste convaincue qu’il suffit d’appeler à manifester à la place de l’obélisque pour créer le phénomène 23 juin 2011. C’est une grosse erreur !!!
En effet, celui ci n’était pas le fait d’un agenda politique savamment organisé comme semble le tenté aujourd’hui A. WADE et ses partisans.
Ce phénomène était d’abord et avant tout le fait du peuple sénégalais lui même. Lassé et désespéré par les scandales financiers et la corruption érigée en système de gouvernance. C’est ce désespoir qui s’était cristallisé en action militante et citoyenne spontanée pour faire face au malheureux projet de dévolution monarchique du pouvoir que WADE était en train de mettre en œuvre.
D’ailleurs ce même peuple ne cesse aujourd’hui encore de rappeler aux acteurs politiques et particulièrement aux tenants du pouvoir qu’il veille au respect de ses principes et de ses valeurs.
Le 23 juin, c’est véritablement les sénégalais qui sortaient de leurs bureaux et lieux de travail pour faire face à assemblée qui était sur le point de commettre une trahison irréparable.
Il faut dire que le PDS n’a pas encore fait ce que Lionel Jospin appelait « le devoir d’inventaire » dans l’aire post Mitterrand.
Piégé par la dynamique d’une frange irrationnelle de son parti, WADE n’a su porter aucune critique sérieuse sur la politique actuelle menée par le Gouvernement du Sénégal. Rien n’a été dit sur les réformes de l’enseignement supérieur, encore moins sur l’acte 3 de la décentralisation, ou encore sur les grand travaux engagé par le Chef de l’État. Il ne dit pas un mot sur les ambitieuses réformes de notre agriculture et surtout sur l’ambitieux programme du Chef de l’État pour l’autosuffisance en riz de notre pays.
Wade n’a pas dit un mot sur les conditions de vie des sénégalais. Rien qui concerne l’intérêt général juste : libérez mon fils ou je brûle le pays !
PAPE MAHAWA DIOUF
CCR/Alliance Pour la République (APR)
A son propre désarroi, il n’inspire désormais que le « GOORGUI MO BEURI DOOLÉ ». Le Président WADE n’inspire plus à la jeunesse « la mystique du sopi » du changement par la force des idées, mais bien la violence politique et le culte de l’épreuve de force comme mode d’expression. Quel dommage!
Dès lors, comment ne pas se souvenir de ces années durant lesquelles Abdoulaye WADE fût maître de la rue et des masses.
Ce n’est pourtant pas pendant les années de braise et d’affrontement qu’il accède au pouvoir mais bien dans sa phase résignée, et grâce à la force de persuasion de ses alliés du « FAL » qui avaient fini de le convaincre de revenir tenter un baroud d’honneur électoral alors qu’il avait perdu tout espoir de présider au destin de notre République.
Quatorze ans plus tard, la deuxième opposition de Wade offre un visage bien triste et décevant. Sans projet politique et accompagné de la frange putschiste et revancharde son Parti, il promet l’enfer à notre Nation si son fils n’est pas libéré des ouailles de la Justice Républicaine.
Sous la coupole d’une aile irresponsable du PDS, c’est un WADE sans vision ni inspiration, n’ayant toujours pas fait un diagnostic lucide de son échec de 2012, qui prétend maîtriser la « rue » au point se s’engager dans un funeste projet de déstabilisation du pays.
Cette tendance anti démocratique du PDS et assoiffée de pouvoir reste convaincue qu’il suffit d’appeler à manifester à la place de l’obélisque pour créer le phénomène 23 juin 2011. C’est une grosse erreur !!!
En effet, celui ci n’était pas le fait d’un agenda politique savamment organisé comme semble le tenté aujourd’hui A. WADE et ses partisans.
Ce phénomène était d’abord et avant tout le fait du peuple sénégalais lui même. Lassé et désespéré par les scandales financiers et la corruption érigée en système de gouvernance. C’est ce désespoir qui s’était cristallisé en action militante et citoyenne spontanée pour faire face au malheureux projet de dévolution monarchique du pouvoir que WADE était en train de mettre en œuvre.
D’ailleurs ce même peuple ne cesse aujourd’hui encore de rappeler aux acteurs politiques et particulièrement aux tenants du pouvoir qu’il veille au respect de ses principes et de ses valeurs.
Le 23 juin, c’est véritablement les sénégalais qui sortaient de leurs bureaux et lieux de travail pour faire face à assemblée qui était sur le point de commettre une trahison irréparable.
Il faut dire que le PDS n’a pas encore fait ce que Lionel Jospin appelait « le devoir d’inventaire » dans l’aire post Mitterrand.
Piégé par la dynamique d’une frange irrationnelle de son parti, WADE n’a su porter aucune critique sérieuse sur la politique actuelle menée par le Gouvernement du Sénégal. Rien n’a été dit sur les réformes de l’enseignement supérieur, encore moins sur l’acte 3 de la décentralisation, ou encore sur les grand travaux engagé par le Chef de l’État. Il ne dit pas un mot sur les ambitieuses réformes de notre agriculture et surtout sur l’ambitieux programme du Chef de l’État pour l’autosuffisance en riz de notre pays.
Wade n’a pas dit un mot sur les conditions de vie des sénégalais. Rien qui concerne l’intérêt général juste : libérez mon fils ou je brûle le pays !
PAPE MAHAWA DIOUF
CCR/Alliance Pour la République (APR)