« Je voudrais tout d’abord remercier la bonne presse, celle de ces journalistes qui ont couvert normalement les travaux à la différence de ceux qui ont raconté des bobards sur l’incident de ce matin. Il a été dit beaucoup de choses au pays par une certaine presse sur la cérémonie d’ouverture mais, tout cela me laisse de marbre.
C’est ma première sortie au niveau international depuis mon installation à la tête de ce ministère, et cela je le dois aux organisateurs de ce symposium, vous responsables du MEDS que je remercie chaleureusement.
Cela dit, qu’importe ce que les journalistes puissent dire, personne ne peut m’atteindre. Surtout pas Macky Sall qui est derrière tout ce qui s’est passé ce matin. Je ne suis pas comme lui, il ne peut pas se mesurer à moi. J’ai une carrière administrative exemplaire et ce n’est pas son cas. S’il était aussi courageux qu’il le laisse croire, il agirait à visage découvert.
Encore une fois, j’ai un parcours exemplaire. De l’école primaire au lycée Charles De Gaulle de Saint-Louis, j’ai toujours été excellent. J’ai obtenu le bac avec mention bien. Je dis bien « mention bien ! ». Après c’est l’Université de Dakar et là, je n’ai pas redoublé de classe. Je suis parti ensuite à l’ENAM d’où je suis sorti pour être affecté à Notto Diobass comme sous-préfet et c’est le président Senghor qui a signé en 1977 le décret de ma nomination.
J’ai été successivement préfet, au ministère de l’Education nationale, directeur du Coud avec une gestion exemplaire et directeur général de la Sicap que j’ai quittée volontairement pour aller solliciter les suffrages des sénégalais et devenir un député du peuple. C’est pourquoi d’ailleurs je méprise ceux qui n’ont pas le courage de solliciter les suffrages des sénégalais.
Alors qui c’est ce Macky Sall ? Il n’est rien d’autre qu’une fabrication de toutes pièces d’Abdoulaye Wade ! C’est tout ! il ne peut pas m’atteindre. Sans le président Wade, le ne serait rien dans ce pays. Il a fait de lui Directeur général de Pétrosen, Ministre, puis Premier ministre en moins de trois ans avant de l’amener à la tête de l’Assemblée nationale. Tout cela en un temps record alors que moi, j’ai fait 40 de services pour mon pays avant d’être nommé directeur général. Quand le président Wade est venu chez lui présenter ses condoléances au décès de sa mère, il l’a reconnu et dit devant tout le monde. Alors, il n’y a pas photo entre Macky Sall et moi ! Je suis plus méritant que lui.
Je suis heureux de servir le Président Abdoulaye Wade parce que ce qu’il a fait en un mandat, Senghor ne l’a pas fait, Abdou Diouf non plus, en 40 ans de pouvoir socialiste ! Je suis bien placé pour le savoir. Je tenais à dire tout cela pour que Mack Sall et ceux qu’il avait envoyés ici ce matin comprennent que je ne suis pas un petit monsieur qu’on intimide facilement. Je vous remercie. »
A la fin du symposium, une cérémonie a été organisée par un groupe de sénégalais conduits par un jeune homme d’affaires bien connu des « modou-modou », venus nous a-t-on dit lui « exprimer leur sympathie. Le cadeau à lui offert, est un pagne. Renseignements pris auprès de certaines personnes ayant participé au symposium, l’homme d’affaire en question dirigerait une coopérative d’habitat. Et comme le ministre Sada Ndiaye projette de mettre à la disposition des émigrés sénégalais 125 hectares dans la zone de Tivaouane-Peulh prés de Kër Massar, l’explication d’une telle cérémonie est très vite trouvée.
D’aucuns ont pensé qu’en réalité, ce n’est qu’un petit stratagème savamment imaginé pour remonter le moral à « l’inégalable » Sada, « le serviteur de l’Etat à la carrière exemplaire », durement atteint le matin par les huées de ces "impertinents" sénégalais de l’extérieur.
- Par OUSMANE KEBE DIOP -
C’est ma première sortie au niveau international depuis mon installation à la tête de ce ministère, et cela je le dois aux organisateurs de ce symposium, vous responsables du MEDS que je remercie chaleureusement.
Cela dit, qu’importe ce que les journalistes puissent dire, personne ne peut m’atteindre. Surtout pas Macky Sall qui est derrière tout ce qui s’est passé ce matin. Je ne suis pas comme lui, il ne peut pas se mesurer à moi. J’ai une carrière administrative exemplaire et ce n’est pas son cas. S’il était aussi courageux qu’il le laisse croire, il agirait à visage découvert.
Encore une fois, j’ai un parcours exemplaire. De l’école primaire au lycée Charles De Gaulle de Saint-Louis, j’ai toujours été excellent. J’ai obtenu le bac avec mention bien. Je dis bien « mention bien ! ». Après c’est l’Université de Dakar et là, je n’ai pas redoublé de classe. Je suis parti ensuite à l’ENAM d’où je suis sorti pour être affecté à Notto Diobass comme sous-préfet et c’est le président Senghor qui a signé en 1977 le décret de ma nomination.
J’ai été successivement préfet, au ministère de l’Education nationale, directeur du Coud avec une gestion exemplaire et directeur général de la Sicap que j’ai quittée volontairement pour aller solliciter les suffrages des sénégalais et devenir un député du peuple. C’est pourquoi d’ailleurs je méprise ceux qui n’ont pas le courage de solliciter les suffrages des sénégalais.
Alors qui c’est ce Macky Sall ? Il n’est rien d’autre qu’une fabrication de toutes pièces d’Abdoulaye Wade ! C’est tout ! il ne peut pas m’atteindre. Sans le président Wade, le ne serait rien dans ce pays. Il a fait de lui Directeur général de Pétrosen, Ministre, puis Premier ministre en moins de trois ans avant de l’amener à la tête de l’Assemblée nationale. Tout cela en un temps record alors que moi, j’ai fait 40 de services pour mon pays avant d’être nommé directeur général. Quand le président Wade est venu chez lui présenter ses condoléances au décès de sa mère, il l’a reconnu et dit devant tout le monde. Alors, il n’y a pas photo entre Macky Sall et moi ! Je suis plus méritant que lui.
Je suis heureux de servir le Président Abdoulaye Wade parce que ce qu’il a fait en un mandat, Senghor ne l’a pas fait, Abdou Diouf non plus, en 40 ans de pouvoir socialiste ! Je suis bien placé pour le savoir. Je tenais à dire tout cela pour que Mack Sall et ceux qu’il avait envoyés ici ce matin comprennent que je ne suis pas un petit monsieur qu’on intimide facilement. Je vous remercie. »
A la fin du symposium, une cérémonie a été organisée par un groupe de sénégalais conduits par un jeune homme d’affaires bien connu des « modou-modou », venus nous a-t-on dit lui « exprimer leur sympathie. Le cadeau à lui offert, est un pagne. Renseignements pris auprès de certaines personnes ayant participé au symposium, l’homme d’affaire en question dirigerait une coopérative d’habitat. Et comme le ministre Sada Ndiaye projette de mettre à la disposition des émigrés sénégalais 125 hectares dans la zone de Tivaouane-Peulh prés de Kër Massar, l’explication d’une telle cérémonie est très vite trouvée.
D’aucuns ont pensé qu’en réalité, ce n’est qu’un petit stratagème savamment imaginé pour remonter le moral à « l’inégalable » Sada, « le serviteur de l’Etat à la carrière exemplaire », durement atteint le matin par les huées de ces "impertinents" sénégalais de l’extérieur.
- Par OUSMANE KEBE DIOP -