Quand nous prenons un repas ou grignotons quelque chose, la nourriture que nous mangeons sert à alimenter notre organisme. Au moment où elle passe par notre système digestif, le corps en absorbe les nutriments et les utilise pour nous aider dans notre quotidien. Les déchets ressortent ensuite par la vessie ou par les intestins. Mais que se passe-t-il si nous sautons un repas ou que nous dépensons plus d’énergie que d’habitude ?
Grâce à la graisse que nous avons stockée, le corps est prêt à fonctionner. Les lipides agissent comme une batterie de secours qui va fournir de l’énergie au moment où nous en avons le plus besoin. Dans ce cas, où va la graisse que nous exploitons ? Pour comprendre ce mécanisme, explique le site Popular Science, il faut d’abord faire la distinction entre deux types de cellules graisseuses : les brunes et les blanches. Ces dernières sont présentes en plus grande quantité dans le corps. Chez l’être humain, les cellules graisseuses se développent principalement pendant l’enfance et la puberté. Après cette période, le nombre de cellules reste relativement stable.
Des sous-produits à éjecter
Leur rôle principal consiste à faire circuler des hormones dans l’organisme pour l’aider à réguler le métabolisme et le poids corporel. Lorsque nous prenons du poids, le nombre de cellules graisseuses ne va pas augmenter, mais les cellules individuelles vont se dilater afin d’emmagasiner et de stocker la nourriture. Quand nous brûlons des graisses, elles vont rétrécir.
Contrairement à ce que nous pourrions penser, toute la graisse utilisée par le corps ne se transforme pas directement en énergie, en muscle, ni en déchet solide. Elle ne disparaît pas non plus par magie. La graisse à l’intérieur des cellules adipeuses est renvoyée dans le corps sous forme de triglycérides. Ceux-ci subissent une série de réactions chimiques avant de se convertir en énergie, mais ce procédé n’est pas efficace à 100%. Car le processus d’épuisement des réserves de graisse crée des sous-produits : de l’eau et du dioxyde de carbone.
Une partie de l’eau s’écoule de la façon habituelle, par la transpiration et par l’urine. Mais d’après une étude menée en 2014, la plupart des sous-produits des graisses, notamment le dioxyde de carbone, quittent l’organisme par le système respiratoire. Le CO2 produit par les poumons qui traitent l’oxygène, se mélange à celui des déchets des cellules adipeuses. Nous expirons donc les graisses que nous brûlons !
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