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Quatre laboratoires sénégalais vont passer « l’examen blanc »

Les laboratoires de la direction du commerce intérieur, du Bio 24, du Ceres Locustox et celui du contrôle des médicaments ont été retenus pour aller passer leur « examen d’accréditation » ou la reconnaissance de leur compétence technique au niveau international. Ce qui constitue un pas de plus dans la promotion des produits destinés à l’exportation mais aussi de s’assurer de la qualité des produits entrants sur le marché local.


Rédigé par leral.net le Jeudi 14 Octobre 2010 à 23:08 | | 0 commentaire(s)|

Quatre laboratoires sénégalais vont passer « l’examen blanc »
Sur initiative du Programme Qualité Afrique de l’Ouest, Composante Uemoa, phase 2, 25 techniciens dont hui auditeurs internes provenant de six laboratoires et 17 évaluateurs techniques venant d’origines diverses sont en formation depuis lundi 11 octobre 2010. Une occasion saisie par le coordonnateur technique national du Programme Qualité Afrique de l’Ouest, Composante Uemoa, phase 2, M. Aboubakry Barro, de souligner qu’une partie de cette formation sera consacrée à « l’audit à blanc ». Il a précisé que sur les neuf laboratoires qui ont été accompagnés par le Programme Qualité Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne et exécuté par l’Onudi, quatre ont été retenus pour aller passer leur examen d’accréditation, c’est-à-dire leur reconnaissance de leur compétence technique au niveau international. A l’image de ce qui se fait dans les écoles de formation, l’examen blanc qui sera fait pour minimiser les risques de non conformité ou d’échec, du moment que l’accréditation a un coût, avec tous les frais afférents aux déplacements, hébergement de l’évaluateur qui sont payés par le laboratoire.
Pour M. Barro, « il est plus prudent de faire un examen blanc que le programme va financer pour quatre laboratoires dont Bio 24, la direction du commerce intérieur, du Bio 24, du Ceres Locustox et celui national de contrôle des médicaments ».
Il a ainsi rappelé que l’accréditation de nos laboratoires est une exigence du marché mondial. « Au niveau national, si toute fois le laboratoire du commerce intérieur et les autres laboratoires qui font des essais puissent être accrédités, ça va valider la conformité des produits et préserver la santé du consommateur. On pourrait avoir sur le marché des produits sûrs, indiscutables ».


Entre autres enjeux économiques, M. Barro estime que « l’accréditation de nos laboratoires va participer à la promotion de nos produits sur le marché d’exportation ». Ce qui, à son avis, « va nous prémunir des rejets face aux Obstacles techniques au commerce (Otc) mais également sur les mesures sanitaires et phytosanitaires ». Au niveau biomédical, a-t-il poursuivi, « ça va également impacter directement sur la santé des populations en coupant court à tout ce qui est dérive et médicaments frauduleux ».
Même son de cloche pour M. Lucien Moullet, expert de l’Onudi commis pour conduire cette présente cession de formation de Dakar. Pour lui, l’accréditation des laboratoires sénégalais donnera plus de crédit aux produits destinés à l’exportation et assure la qualité des produits importés. D’où, pour lui, l’importance de ces séminaires qui entrent dans la mise en œuvre du Programme qualité financé par l’Union européenne (Ue) et exécuté par l’Onudi dans le volet d’analyse et essai c’est-à-dire l’accompagnement des laboratoires d’analyse d’essai et d’essai comme les laboratoires d’étalonnage dans le processus de connaissance de leur compétence technique ou accréditation.
M. Barro a indiqué qu’à côté des laboratoires sus indiqués, il y a des laboratoires de l’Institut de technologies agricoles (Ita) qui sont dans le processus ainsi que ceux de Suneor et l’hôpital Principal. Il pense qu’à termes, « on devrait arriver vers une certaine pérennisation des actions par rapport à cette masse critique d’évaluateurs techniques qui sont en train d’être formés mais également d’aller vers une opérationnalité permanente des laboratoires par rapport à l’acquisition de connaissance de leurs auditeurs internes ». Il a avancé que l’effet recherché dans ce programme c’est de pouvoir utiliser ces évaluateurs au niveau sous régional et international.

Bacary DABO (Sud)

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