Depuis trois mois, en effet, l'usine a fermé boutique et le propriétaire des lieux, le français Jean Marc Secondi a disparu des lieux laissant sur place quatre à cinq mois d'arriérés de salaires aux travailleurs. L'électricité, de même que l'eau ont été coupés et les machines ne tournent plus. "On a avait dit au président de la République que la relance du textile passait par Politexka, alors qu'en réalité, ce sont les machines de la défunte Sotiba qui ont été transférées sur place par le propriétaire. Car tout le patrimoine foncier de Sotiba a été revendue", indique une source proches du dossier. En réalité, commente la même source, c'était du "saupoudrage", et l'usine de Politexka, née des cendres de la Sotexka de Kahone, n'a jamais intéressé Secondi et ses soutiens. A l'arrêt de mort, Sotexka est en contentieux judiciaire, avec l'homme d'affaires, Ibrahima Macodou Fall, qui avait loué l'usine en location-gérance, avant d'en être exclu de manière peu orthodoxe. Aujourd'hui, il réclame 20 milliards pour rupture abusive de contrat.
politicosn.com
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