Les pompes publiques servent également de source d’abreuvoir avec tous les risques sanitaires encourus. Le reporter du quotidien « Le Témoin » est allé à la rencontre des populations de Mboro.
Cette commune située dans le département de Tivaouane, a soif. Le liquide précieux y est devenu une denrée rare. Ce qui fait que sa population vit des moments insupportables, avec la raréfaction du liquide qui est indispensable à la vie.
« Nous sommes restés six mois sans eau. Les robinets ne servent à rien… Nos femmes se lèvent à 3 heures du matin pour chercher l’eau dans le forage. Les rares fois que l’on voit l’eau couler, on ne peut pas avoir deux bidons de 20 litres. Si vous êtes à Dakar, il vous arrive de penser que la galère s’arrête dans la capitale. Mais nous souffrons plus que les autres. Je n’ose pas imaginer que les Dakarois puissent rester plus de trois mois sans eau. Nous avons tout fait, des marches, les jeunes ont barré la route nationale mais rien n’a été fait pour résoudre ce problème », confie Serigne Djily Samb, un habitant de la commune.
Selon toujours « Le Témoin », cette problématique de l’eau constitue une calvaire pour les femmes de la commune, qui sont obligées de parcourir des kilomètres pour en trouver. « Nous n’avons pas d’eau de bonne qualité pour faire la cuisine. De ce fait, nous nous rabattons vers les puits qui se trouvent en plein air. Le manque d’eau ne date pas d’aujourd’hui. Les autorités sont indifférentes à notre souffrance », fustige Astou Dieng trouvée dans sa cuisine envahie par la fumée du feu de bois.
« Depuis que la société Aquatec s’est installée dans notre commune, nous manquons crucialement d’eau. Et puis, ces entreprises ne nous rapportent rien puisqu’elles ne recrutent plus. Nos mamans sont fatiguées de veiller à la fontaine pour chercher le liquide précieux », confie Pape Guèye, un jeune de la localité. Quant à la population de la bande maraichère, elle soutient ne plus supporter le manque d’eau et se dit prête à battre de nouveau le macadam, quitte même à franchir la ligne rouge.
Cette commune située dans le département de Tivaouane, a soif. Le liquide précieux y est devenu une denrée rare. Ce qui fait que sa population vit des moments insupportables, avec la raréfaction du liquide qui est indispensable à la vie.
« Nous sommes restés six mois sans eau. Les robinets ne servent à rien… Nos femmes se lèvent à 3 heures du matin pour chercher l’eau dans le forage. Les rares fois que l’on voit l’eau couler, on ne peut pas avoir deux bidons de 20 litres. Si vous êtes à Dakar, il vous arrive de penser que la galère s’arrête dans la capitale. Mais nous souffrons plus que les autres. Je n’ose pas imaginer que les Dakarois puissent rester plus de trois mois sans eau. Nous avons tout fait, des marches, les jeunes ont barré la route nationale mais rien n’a été fait pour résoudre ce problème », confie Serigne Djily Samb, un habitant de la commune.
Selon toujours « Le Témoin », cette problématique de l’eau constitue une calvaire pour les femmes de la commune, qui sont obligées de parcourir des kilomètres pour en trouver. « Nous n’avons pas d’eau de bonne qualité pour faire la cuisine. De ce fait, nous nous rabattons vers les puits qui se trouvent en plein air. Le manque d’eau ne date pas d’aujourd’hui. Les autorités sont indifférentes à notre souffrance », fustige Astou Dieng trouvée dans sa cuisine envahie par la fumée du feu de bois.
« Depuis que la société Aquatec s’est installée dans notre commune, nous manquons crucialement d’eau. Et puis, ces entreprises ne nous rapportent rien puisqu’elles ne recrutent plus. Nos mamans sont fatiguées de veiller à la fontaine pour chercher le liquide précieux », confie Pape Guèye, un jeune de la localité. Quant à la population de la bande maraichère, elle soutient ne plus supporter le manque d’eau et se dit prête à battre de nouveau le macadam, quitte même à franchir la ligne rouge.