Ces arrestations se produisent alors que plusieurs foyers d'accueil pour réfugiés ont été attaqués ces derniers mois, sans faire de victimes. Le bâtiment d'un futur centre a été incendié mardi soir à Limburgerhof (ouest), un autre début avril à Tröglitz (est).
Trois hommes et une femme
Les suspects, trois hommes et une femme âgés de 22 à 56 ans, sont suspectés d'avoir pour "objectif de commettre, sur le sol allemand, en petits groupes, des attaques visant des personnalités salafistes, des mosquées et des foyers pour demandeurs d'asile", a indiqué dans un communiqué le Parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme. Les perquisitions ont permis de retrouver du matériel "pyrotechnique d'une forte puissance explosive ainsi que d'autres pièces à conviction", a ajouté le Parquet basé à Karlsruhe (sud-ouest).
Suspects identifiés
Les suspects ont été identifiés comme Denise Vanessa G., 22 ans, Olaf O., 47 ans, Andreas H., 56 ans, et Markus W., 39 ans. Ces deux derniers sont respectivement "président" et "vice-président" d'une organisation visiblement structurée et hiérarchisée, selon la même source. Des perquisitions ont été menées à leur domicile et dans d'autres locaux. Par ailleurs, les appartements de "cinq autres inculpés" ont également été fouillés par les policiers, selon le Parquet fédéral, qui ne donne aucune précisions sur ces personnes. Le Parquet n'a pas non plus précisé les lieux des interpellations et des perquisitions, indiquant seulement que ces mesures avaient touché les Etats régionaux de Saxe (est), Rhénanie du Nord-Westphalie (nord), Bavière (sud), Rhénanie-Palatinat et Mecklembourg-Poméranie antérieure (nord).
Organisation terroriste
Les quatre personnes interpellées mercredi matin sont soupçonnées "de s'être associés avec d'autres inculpés, au plus tard en novembre 2014, au sein de l'organisation terroriste 'Oldschool Society (OSS)'", a encore indiqué le Parquet de Karslruhe. Selon l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel, la "Oldschool Society" s'était dotée d'armoiries associant un char d'assaut stylisé, des runes germaniques et deux têtes de mort, renvoyant aux symboles classiques de l'extrême-droite allemande. Selon Der Spiegel, l'association avait également pour devise "une balle ne suffit pas".
Mandat d'arrêt
Les interpellations ont été conduites sur la base d'un mandat d'arrêt délivré mardi par un juge du tribunal fédéral de Karlsruhe et ont mobilisé environ 250 policiers, selon le Parquet fédéral, selon lequel les enquêteurs se sont basés sur des informations des services de renseignement intérieurs allemands. Le Parquet ajoute que les quatre suspects seront présentés mercredi et jeudi à un juge enquêteur qui statuera sur leur placement en détention provisoire.
Pegida
L'Allemagne a vu ces derniers mois plusieurs milliers de personnes hostiles à l'islam et aux réfugiés descendre dans la rue, emmenées notamment à Dresde (est) par le mouvement islamophobe et populiste Pegida.
Néo-nazisme
En novembre 2011, l'Allemagne avait été choquée en découvrant l'existence d'une cellule néo-nazie, la +Clandestinité nationale-socialiste+ (NSU), soupçonnée d'au moins dix meurtres dans différentes régions du pays entre 2000 et 2007, dont ceux de huit Turcs, en raison de leur origine étrangère. Cette série de crimes racistes avait été en partie élucidée, après la mort de deux des trois principaux suspects Uwe Mundlos, 38 ans, et Uwe Böhnhardt, 34 ans. Leur complice, Beate Zschäpe, s'était livrée à la police et est jugée depuis deux ans à Munich (sud). L'enquête a mis en évidence ces erreurs graves des services de renseignements intérieurs.
7sur7.be
Trois hommes et une femme
Les suspects, trois hommes et une femme âgés de 22 à 56 ans, sont suspectés d'avoir pour "objectif de commettre, sur le sol allemand, en petits groupes, des attaques visant des personnalités salafistes, des mosquées et des foyers pour demandeurs d'asile", a indiqué dans un communiqué le Parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme. Les perquisitions ont permis de retrouver du matériel "pyrotechnique d'une forte puissance explosive ainsi que d'autres pièces à conviction", a ajouté le Parquet basé à Karlsruhe (sud-ouest).
Suspects identifiés
Les suspects ont été identifiés comme Denise Vanessa G., 22 ans, Olaf O., 47 ans, Andreas H., 56 ans, et Markus W., 39 ans. Ces deux derniers sont respectivement "président" et "vice-président" d'une organisation visiblement structurée et hiérarchisée, selon la même source. Des perquisitions ont été menées à leur domicile et dans d'autres locaux. Par ailleurs, les appartements de "cinq autres inculpés" ont également été fouillés par les policiers, selon le Parquet fédéral, qui ne donne aucune précisions sur ces personnes. Le Parquet n'a pas non plus précisé les lieux des interpellations et des perquisitions, indiquant seulement que ces mesures avaient touché les Etats régionaux de Saxe (est), Rhénanie du Nord-Westphalie (nord), Bavière (sud), Rhénanie-Palatinat et Mecklembourg-Poméranie antérieure (nord).
Organisation terroriste
Les quatre personnes interpellées mercredi matin sont soupçonnées "de s'être associés avec d'autres inculpés, au plus tard en novembre 2014, au sein de l'organisation terroriste 'Oldschool Society (OSS)'", a encore indiqué le Parquet de Karslruhe. Selon l'édition en ligne de l'hebdomadaire Der Spiegel, la "Oldschool Society" s'était dotée d'armoiries associant un char d'assaut stylisé, des runes germaniques et deux têtes de mort, renvoyant aux symboles classiques de l'extrême-droite allemande. Selon Der Spiegel, l'association avait également pour devise "une balle ne suffit pas".
Mandat d'arrêt
Les interpellations ont été conduites sur la base d'un mandat d'arrêt délivré mardi par un juge du tribunal fédéral de Karlsruhe et ont mobilisé environ 250 policiers, selon le Parquet fédéral, selon lequel les enquêteurs se sont basés sur des informations des services de renseignement intérieurs allemands. Le Parquet ajoute que les quatre suspects seront présentés mercredi et jeudi à un juge enquêteur qui statuera sur leur placement en détention provisoire.
Pegida
L'Allemagne a vu ces derniers mois plusieurs milliers de personnes hostiles à l'islam et aux réfugiés descendre dans la rue, emmenées notamment à Dresde (est) par le mouvement islamophobe et populiste Pegida.
Néo-nazisme
En novembre 2011, l'Allemagne avait été choquée en découvrant l'existence d'une cellule néo-nazie, la +Clandestinité nationale-socialiste+ (NSU), soupçonnée d'au moins dix meurtres dans différentes régions du pays entre 2000 et 2007, dont ceux de huit Turcs, en raison de leur origine étrangère. Cette série de crimes racistes avait été en partie élucidée, après la mort de deux des trois principaux suspects Uwe Mundlos, 38 ans, et Uwe Böhnhardt, 34 ans. Leur complice, Beate Zschäpe, s'était livrée à la police et est jugée depuis deux ans à Munich (sud). L'enquête a mis en évidence ces erreurs graves des services de renseignements intérieurs.
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