Moustapha Niasse a déclaré qu’ils n’étaient pas encore saisis officiellement par le médiateur de la Cedeao. Mais à coup sûr, ils le seraient sûrement, car on ne peut pas parler de médiation avec une seule partie. Pour lui, Obasanjo n’a pas été choisi au hasard et ex-nihilo pour venir au Sénégal ce mardi. «C’est en vertu du protocole 3 du traité de la Cedeao qu’Obasanjo a été choisi»,a-t-il informé.
A l’en croire, «ce protocole permet à la Cedeao d’intervenir et de faciliter la recherche d’une solution à des crises politiques consécutives à un processus électoral». C’est la raison pour laquelle la Cedeao, constatant que ce niveau était atteint au Sénégal, a envoyé un homme d’expérience pour la médiation.
Pour le candidat de Benno Siggil Senegaal, il n’est pas nécessaire qu’Obasanjo prenne contact immédiatement avec eux. «Un médiateur se rend d’abord sur place pour faire l’état des lieux pendant deux ou trois jours, déterminer les paramètres lui permettant de définir une méthode», a-t-il expliqué. Pour leur part, a-t-il ajouté : «Nous l’attendons et s’il prend contact avec nous, nous discuterons avec lui fermement, mais le préalable est que d’abord Wade retire sa candidature».
Sur un autre registre, Niasse, s’appuyant sur le faible taux de participation des militaires aux scrutins de samedi et dimanche dernier, estime que «Wade aurait dû laisser les militaires dans les casernes».
A l’en croire, «ce protocole permet à la Cedeao d’intervenir et de faciliter la recherche d’une solution à des crises politiques consécutives à un processus électoral». C’est la raison pour laquelle la Cedeao, constatant que ce niveau était atteint au Sénégal, a envoyé un homme d’expérience pour la médiation.
Pour le candidat de Benno Siggil Senegaal, il n’est pas nécessaire qu’Obasanjo prenne contact immédiatement avec eux. «Un médiateur se rend d’abord sur place pour faire l’état des lieux pendant deux ou trois jours, déterminer les paramètres lui permettant de définir une méthode», a-t-il expliqué. Pour leur part, a-t-il ajouté : «Nous l’attendons et s’il prend contact avec nous, nous discuterons avec lui fermement, mais le préalable est que d’abord Wade retire sa candidature».
Sur un autre registre, Niasse, s’appuyant sur le faible taux de participation des militaires aux scrutins de samedi et dimanche dernier, estime que «Wade aurait dû laisser les militaires dans les casernes».