Militante. Sheryl Sandberg est a plusieurs égards un personnage à part dans la hiérarchie Facebook : elle est la plus âgée (42 ans), mais aussi la seule femme de l’équipe dirigeante, ce qu’elle trouve d’ailleurs assez ‘époustouflant’. Lors d’une conférence à Washington (TedForum) sur le leadership des femmes, elle remarquait : « sur 190 chefs d’Etats, 9 sont des femmes. Dans tous les Parlements dans le monde, 13 % des membres sont des femmes. Dans le monde de l’entreprise, la proportion de femmes dans les postes à responsabilité et dans les conseils d’administration se situe entre 15 % et 16 %. Ces chiffres n’ont pas évolué depuis 2002, et vont dans la mauvaise direction »
Son parcours : Sheryl Sandberg a étudié l’Économie à l’Université de Harvard. C’est là qu’elle fût remarquée par Lawrence Summers, ancien Secrétaire au Trésor américain, et Président d’Harvard à l’époque ou Zuckerberg était encore étudiant (voir le film The Social Network) . Summers est devenu le mentor de Sheryl, et lorsqu’il décida de quitter l’Université pour diriger la Banque Mondiale, il l’emmena dans ses bagages, marquant le début de sa carrière fulgurante. Elle fût ensuite recrutée par Google, avant d’être recontactée par Zuckerberg en 2008. Le journal Américain New Yorker est revenu sur la méthode de recrutement de Zuckerberg, qui a invité Sheryl Sanberg à dîner deux fois par semaine pendant 6 semaines- au grand dam de son mari- pour lui faire part de ses projets.
Le feeling passe et Sandberg rejoint Facebook peu de temps après. À l’époque, le réseau social (ne) comptabilise (que) 70 millions d’utilisateurs, et perd de l’argent. Quatre ans plus tard, l’entreprise est devenue rentable et enregistre 800 millions d’utilisateurs en plus. Une ascension phénoménale. Chez Facebook, Sheryl Sandberg est ‘Chief operating officer’, équivalent d’une super-directrice des opérations, véritable maître d’oeuvre de la marque, chargée d’exécuter toutes les idées de Mark Zuckerberg.
Mariée à David Goldberg, PDG de Survey Monkey, et mère de deux enfants, Sheryl Sandberg parvient à concilier son emploi du temps surchargé avec sa vie privée, notamment grâce au partage des responsabilités, condition du succès, avec son époux. L’an dernier, Sandberg déclarait : « le choix de carrière le plus important est celui de bien choisir son mari… ». Malgré tout, dans les colonnes du New Yorker Profile, la mompreneur déclarera un peu plus tard : « Je me sens coupable de travailler autant à cause de mes enfants ». Cela ne l’empêchera pas de conseiller aux femmes de ne pas mettre leur carrière de côté.
Devant un parterre d’étudiants du Barnard College elle déclarait récemment: " Nous avons besoin de femmes à tous les étages, et notamment tout en haut : pour changer la dynamique, donner un nouveau sens aux discussions, et faire en sorte que la voix des femmes soit mieux entendue et prise en compte, et non pas sous-estimée où ignorée. Ignorée, Sheryl Sandberg ne l’est plus vraiment: l'an dernier, le magazine Forbes la classait parmi les 5 femmes les plus influentes du monde… Avec l'introduction en Bourse de Facebook, elle devrait devenir l’une de femmes les plus riches de la planète, à la tête d'une fortune personnelle d’environ 2 milliards de dollars.
Son parcours : Sheryl Sandberg a étudié l’Économie à l’Université de Harvard. C’est là qu’elle fût remarquée par Lawrence Summers, ancien Secrétaire au Trésor américain, et Président d’Harvard à l’époque ou Zuckerberg était encore étudiant (voir le film The Social Network) . Summers est devenu le mentor de Sheryl, et lorsqu’il décida de quitter l’Université pour diriger la Banque Mondiale, il l’emmena dans ses bagages, marquant le début de sa carrière fulgurante. Elle fût ensuite recrutée par Google, avant d’être recontactée par Zuckerberg en 2008. Le journal Américain New Yorker est revenu sur la méthode de recrutement de Zuckerberg, qui a invité Sheryl Sanberg à dîner deux fois par semaine pendant 6 semaines- au grand dam de son mari- pour lui faire part de ses projets.
Le feeling passe et Sandberg rejoint Facebook peu de temps après. À l’époque, le réseau social (ne) comptabilise (que) 70 millions d’utilisateurs, et perd de l’argent. Quatre ans plus tard, l’entreprise est devenue rentable et enregistre 800 millions d’utilisateurs en plus. Une ascension phénoménale. Chez Facebook, Sheryl Sandberg est ‘Chief operating officer’, équivalent d’une super-directrice des opérations, véritable maître d’oeuvre de la marque, chargée d’exécuter toutes les idées de Mark Zuckerberg.
Mariée à David Goldberg, PDG de Survey Monkey, et mère de deux enfants, Sheryl Sandberg parvient à concilier son emploi du temps surchargé avec sa vie privée, notamment grâce au partage des responsabilités, condition du succès, avec son époux. L’an dernier, Sandberg déclarait : « le choix de carrière le plus important est celui de bien choisir son mari… ». Malgré tout, dans les colonnes du New Yorker Profile, la mompreneur déclarera un peu plus tard : « Je me sens coupable de travailler autant à cause de mes enfants ». Cela ne l’empêchera pas de conseiller aux femmes de ne pas mettre leur carrière de côté.
Devant un parterre d’étudiants du Barnard College elle déclarait récemment: " Nous avons besoin de femmes à tous les étages, et notamment tout en haut : pour changer la dynamique, donner un nouveau sens aux discussions, et faire en sorte que la voix des femmes soit mieux entendue et prise en compte, et non pas sous-estimée où ignorée. Ignorée, Sheryl Sandberg ne l’est plus vraiment: l'an dernier, le magazine Forbes la classait parmi les 5 femmes les plus influentes du monde… Avec l'introduction en Bourse de Facebook, elle devrait devenir l’une de femmes les plus riches de la planète, à la tête d'une fortune personnelle d’environ 2 milliards de dollars.