Pour l’ancienne Première dame française, Bernadette Chirac, il serait « souhaitable » que le nouveau pape soit originaire « d’Afrique Noire ou d’Amérique du Sud », car « la foi est particulièrement forte » dans ces régions du monde.
Le journal argentin Clarin partage en grande partie son avis, mettant sur sa liste de candidats probables les cardinaux Peter Turkson du Ghana, Odilo Pedro Scherer du Brésil, et l’Argentin Leonardo Sambri.
À ce trio africano-latino-américain, il ajoute quand même un Canadien, Marc Ouellet. Et surtout, le journal n’oublie pas la puissance du lobby italien au Vatican, et donne l’archevêque de Milan, Angelo Scola, favori. Les parieurs britanniques et irlandais placent à peu près les mêmes noms en tête de leurs pronostics.
Les dirigeants de l’Eglise semblent pourtant peu sensibles à ces spéculations. Selon le cardinal français André Vingt-Trois, la nationalité du successeur de Benoît XVI importe peu. Et pour l’archevêque polonais Józef Michalik, le rôle déterminant dans le choix du nouveau pape reviendra de toute façon « à l’Esprit Saint ».
L'ESPOIR D'UN PAPE LATINO-AMÉRICAIN
Au Mexique, de nombreux catholiques estiment que c’est d’Amérique latine que devrait surgir le prochain pape. C’est sur ce continent que vit la moitié des catholiques du monde. L’Eglise latino-américaine a une très grande influence sur les populations et les gouvernements. Elle est un important réservoir de vocations pour former prêtres et missionnaires.
Depuis les années soixante, elle a toujours été en faveur de la justice sociale et de la défense des droits de l’homme, privilégiant l’option préférentielle pour les pauvres. Par ailleurs, un pape latino-américain aurait sans doute une meilleure connaissance de la réalité pour résoudre les problèmes majeurs de l’Eglise. Comme sa participation dans l’état laïc, l’exode des communautés catholiques vers les sectes évangélistes et le délicat problème de l’ordination des femmes.
En 2005, la possibilité d’un pape latino-américain était déjà réelle. La seconde personne ayant reçu le plus de votes était Mgr Bergolio, l’archevêque jésuite de Buenos Aires. Les multiples scandales qui ont secoué le pontificat de Benoît XVI ont encore plus largement ouvert l’éventail, ce qui favoriserait l’Amérique latine.
RFI
Le journal argentin Clarin partage en grande partie son avis, mettant sur sa liste de candidats probables les cardinaux Peter Turkson du Ghana, Odilo Pedro Scherer du Brésil, et l’Argentin Leonardo Sambri.
À ce trio africano-latino-américain, il ajoute quand même un Canadien, Marc Ouellet. Et surtout, le journal n’oublie pas la puissance du lobby italien au Vatican, et donne l’archevêque de Milan, Angelo Scola, favori. Les parieurs britanniques et irlandais placent à peu près les mêmes noms en tête de leurs pronostics.
Les dirigeants de l’Eglise semblent pourtant peu sensibles à ces spéculations. Selon le cardinal français André Vingt-Trois, la nationalité du successeur de Benoît XVI importe peu. Et pour l’archevêque polonais Józef Michalik, le rôle déterminant dans le choix du nouveau pape reviendra de toute façon « à l’Esprit Saint ».
L'ESPOIR D'UN PAPE LATINO-AMÉRICAIN
Au Mexique, de nombreux catholiques estiment que c’est d’Amérique latine que devrait surgir le prochain pape. C’est sur ce continent que vit la moitié des catholiques du monde. L’Eglise latino-américaine a une très grande influence sur les populations et les gouvernements. Elle est un important réservoir de vocations pour former prêtres et missionnaires.
Depuis les années soixante, elle a toujours été en faveur de la justice sociale et de la défense des droits de l’homme, privilégiant l’option préférentielle pour les pauvres. Par ailleurs, un pape latino-américain aurait sans doute une meilleure connaissance de la réalité pour résoudre les problèmes majeurs de l’Eglise. Comme sa participation dans l’état laïc, l’exode des communautés catholiques vers les sectes évangélistes et le délicat problème de l’ordination des femmes.
En 2005, la possibilité d’un pape latino-américain était déjà réelle. La seconde personne ayant reçu le plus de votes était Mgr Bergolio, l’archevêque jésuite de Buenos Aires. Les multiples scandales qui ont secoué le pontificat de Benoît XVI ont encore plus largement ouvert l’éventail, ce qui favoriserait l’Amérique latine.
RFI