Venant de l’un des souteneurs les plus zélés du président Wade, l’affaire à de quoi surprendre. Il y a encore quelques jours, sur un plateau télé, Me Ousmane Seye soutenait mordicus la recevabilité de la candidature de Me Wade à l’élection présidentielle de 2012 et ne s’embarrassait pas plus que ça du débat sur son âge avancé. C’est ce même défenseur du chef de l’Etat, wadiste de premier-plan, qui revient quelques jours plus tard remettre en cause la candidature du leader du Pds au nom de…son droit à la retraite. «Je suis l’un des premiers juristes à plaider la recevabilité de sa candidature. J’ai dit que sa candidature est recevable. Mieux, si Me Wade se présente à la Présidentielle de 2012, il va remporter l’élection dès le premier tour. En ce moment, il aura à faire sept ans. Mais est-ce qu’il pourra faire sept ans ? Est-ce qu’il pourra gouverner et en même temps avoir le temps pour préparer sa succession ? Je ne le pense pas. Et c’est ça le problème», a martelé l’avocat libéral. Qu’est-ce qui s’est passé entretemps ?
Dans son argumentaire, Me Ousmane Seye doute aujourd’hui des capacités physiques de Wade à gouverner le Sénégal dans l’avenir. Ne le découvre-t-il qu’aujourd’hui ? Ses détracteurs ont tôt fait de lui faire remarquer que sur cette affaire, il défend une chose et son contraire. Dans la démarche libérale, la recevabilité de la candidature du président Wade englobe la question sur son âge et clôt le débat sur ce point. Pourquoi alors le Coordonateur de l'Alliance bleue «forces citoyennes» s’en démarque-t-il aussi soudainement ? Et si Wade était derrière la déclaration de Me Seye ?
La question a été posée à l’avocat par un journaliste mais le juriste l’a balayé d’un revers de la main en arguant son indépendance d’esprit et ses prises de position autonomes. Mais, à l’analyse politique, la sortie d’Ousmane Seye continuera de faire débat. D’abord parce que le président Wade est bien capable d’envoyer des ballons de sonde, à ses partisans et à l’opinion nationale, par personnes interposées, pour préparer à l’éventualité de sa non participation à l’élection présidentielle de 2012. Beaucoup d’informations ont circulé ces derniers moments faisant état de la volonté du leader du Pds de ne pas se présenter en 2012 sans que cela soit démenti. Les signes et faisceaux sont après relayés par des personnes proches du locataire du Palais de l’avenue Léopold Senghor dans ce qui ressemble à une grande orchestration d’un départ programmé. Fait assez troublant : la déclaration fracassante de Me Ousmane Seye coïncide avec une interview de Me Wade, dans un journal proche de son fils, où il réaffirme son intention de briguer un troisième mandat et qu’il se retirerait si sa candidature est invalidée. Lui qui ne doutait pas jusque-là de la recevabilité de sa candidature, tombe subitement dans la nuance. Mais, plus loin, l’animal politique lance à ses partisans qu’il ne fera qu’une bouchée de ses adversaires en février 2012. Les prépare-t-il au pire ?
Selon une information digne de foi, Me Ousmane Seye a-été reçu ce lundi au Palais présidentiel par Me Wade. Pour éteindre le feu, subir des remontrances ou des félicitations ?
Dans son argumentaire, Me Ousmane Seye doute aujourd’hui des capacités physiques de Wade à gouverner le Sénégal dans l’avenir. Ne le découvre-t-il qu’aujourd’hui ? Ses détracteurs ont tôt fait de lui faire remarquer que sur cette affaire, il défend une chose et son contraire. Dans la démarche libérale, la recevabilité de la candidature du président Wade englobe la question sur son âge et clôt le débat sur ce point. Pourquoi alors le Coordonateur de l'Alliance bleue «forces citoyennes» s’en démarque-t-il aussi soudainement ? Et si Wade était derrière la déclaration de Me Seye ?
La question a été posée à l’avocat par un journaliste mais le juriste l’a balayé d’un revers de la main en arguant son indépendance d’esprit et ses prises de position autonomes. Mais, à l’analyse politique, la sortie d’Ousmane Seye continuera de faire débat. D’abord parce que le président Wade est bien capable d’envoyer des ballons de sonde, à ses partisans et à l’opinion nationale, par personnes interposées, pour préparer à l’éventualité de sa non participation à l’élection présidentielle de 2012. Beaucoup d’informations ont circulé ces derniers moments faisant état de la volonté du leader du Pds de ne pas se présenter en 2012 sans que cela soit démenti. Les signes et faisceaux sont après relayés par des personnes proches du locataire du Palais de l’avenue Léopold Senghor dans ce qui ressemble à une grande orchestration d’un départ programmé. Fait assez troublant : la déclaration fracassante de Me Ousmane Seye coïncide avec une interview de Me Wade, dans un journal proche de son fils, où il réaffirme son intention de briguer un troisième mandat et qu’il se retirerait si sa candidature est invalidée. Lui qui ne doutait pas jusque-là de la recevabilité de sa candidature, tombe subitement dans la nuance. Mais, plus loin, l’animal politique lance à ses partisans qu’il ne fera qu’une bouchée de ses adversaires en février 2012. Les prépare-t-il au pire ?
Selon une information digne de foi, Me Ousmane Seye a-été reçu ce lundi au Palais présidentiel par Me Wade. Pour éteindre le feu, subir des remontrances ou des félicitations ?