Réunis en conférence à Abidjan le 17 septembre, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont planché sur la nécessité d’un déploiement d’une force au Mali pour aider à la reconquête du Nord, occupé par des islamistes depuis plus de quatre mois.
Le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao qui s’est réuni pour tracer les grandes lignes a clairement exprimé le vœu de «passer à la vitesse supérieure en menant des actions concertées en vue d’agir plus vite face aux criminels qui occupent le Nord du Mali», rapporte le portail Abidjan.net. «Une tâche immense mais pas impossible», a assuré Daniel Kablan, ministre ivoirien des Affaires étrangères.
Les ministres présents à la réunion ont examiné les différentes propositions des chefs d’état-major de la Cédéao. Celles-ci seront soumises aux chefs d’Etat qui feront part, dans les jours à venir, de leur décision à la suite de la demande d’aide formulée en début septembre par Dioncounda Traoré, le président par intérim du Mali qui demande le déploiement de 3.300 soldats.
«L’heure n’est plus aux tergiversations, mais à l’action concertée. Il faut agir face à l’inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali», a tranché Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cédéao.
Plus virulent, un diplomate qui s’exprimait en marge des débats n’a pas manqué de qualifier de «un pas en avant et deux pas en arrière» les négociations en vue d’une éventuelle intervention, souligne Jeune Afrique. Car, il s’agit de la énième rencontre sur l’éventualité d’une intervention dans Nord Mali.
Toutefois, le journal français Libération estime que les choses pourraient avancer cette fois-ci.
«Le destin du pays se jouera peut être lors de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre aujourd’hui (18 septembre) à New York. Après la requête officielle du président Dioncounda Traoré, l’ONU pourrait, en effet, donner le feu vert pour une intervention militaire sous l’égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest», confie le journal.
Mais, le combat est loin d’être gagné. Jusqu’à ce jour, aucune date n’a été retenue pour le début de cet engagement militaire ouest-africain, qui passe par le vote d’une résolution au conseil de sécurité.
De plus, les pays africains ne sont pas bien nombreux à répondre à l’appel pour l’envoi de leurs troupes au Mali. Les présidents sénégalais et maliens qui se sont rencontrés ce 17 septembre à Nouakchott, ont fait savoir qu’ils n’enverraient pas de soldats malgré leur «profonde préoccupation». Idem pour le Ghana, qui refuse également toute participation militaire. En revanche, le président Blaise Compaoré, a donné l’assurance que le Burkina Faso était «très disponible».
Lu sur Abidjan.net, JeuneAfrique, Libération
Le Conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao qui s’est réuni pour tracer les grandes lignes a clairement exprimé le vœu de «passer à la vitesse supérieure en menant des actions concertées en vue d’agir plus vite face aux criminels qui occupent le Nord du Mali», rapporte le portail Abidjan.net. «Une tâche immense mais pas impossible», a assuré Daniel Kablan, ministre ivoirien des Affaires étrangères.
Les ministres présents à la réunion ont examiné les différentes propositions des chefs d’état-major de la Cédéao. Celles-ci seront soumises aux chefs d’Etat qui feront part, dans les jours à venir, de leur décision à la suite de la demande d’aide formulée en début septembre par Dioncounda Traoré, le président par intérim du Mali qui demande le déploiement de 3.300 soldats.
«L’heure n’est plus aux tergiversations, mais à l’action concertée. Il faut agir face à l’inacceptable et face aux criminels de toute sorte qui occupent le Nord-Mali», a tranché Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Cédéao.
Plus virulent, un diplomate qui s’exprimait en marge des débats n’a pas manqué de qualifier de «un pas en avant et deux pas en arrière» les négociations en vue d’une éventuelle intervention, souligne Jeune Afrique. Car, il s’agit de la énième rencontre sur l’éventualité d’une intervention dans Nord Mali.
Toutefois, le journal français Libération estime que les choses pourraient avancer cette fois-ci.
«Le destin du pays se jouera peut être lors de l’Assemblée générale des Nations unies qui s’ouvre aujourd’hui (18 septembre) à New York. Après la requête officielle du président Dioncounda Traoré, l’ONU pourrait, en effet, donner le feu vert pour une intervention militaire sous l’égide de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest», confie le journal.
Mais, le combat est loin d’être gagné. Jusqu’à ce jour, aucune date n’a été retenue pour le début de cet engagement militaire ouest-africain, qui passe par le vote d’une résolution au conseil de sécurité.
De plus, les pays africains ne sont pas bien nombreux à répondre à l’appel pour l’envoi de leurs troupes au Mali. Les présidents sénégalais et maliens qui se sont rencontrés ce 17 septembre à Nouakchott, ont fait savoir qu’ils n’enverraient pas de soldats malgré leur «profonde préoccupation». Idem pour le Ghana, qui refuse également toute participation militaire. En revanche, le président Blaise Compaoré, a donné l’assurance que le Burkina Faso était «très disponible».
Lu sur Abidjan.net, JeuneAfrique, Libération