Confirmant officiellement la décision de gracier les arbitres, le Comité national de gestion (Cng) de lutte a redonné pleins pouvoirs à toute la bande à Sitor Ndour. Ce dernier reprend officiellement son poste de président de la Commission centrale des arbitres, ses collaborateurs aussi recouvrent leurs postes.
Le calvaire des arbitres de l’arène sénégalaise a pris fin avec le nouveau bureau du Comité national de gestion (Cng) dirigé par Bira Sène. Au début du mois de mars dernier, la Commission règlement et discipline de l’instance dirigeante de la lutte avait prononcé de lourdes sanctions contre des membres de la Commission des arbitres. Ces sanctions leur étaient infligées suite à un mouvement d’humeur qu’ils avaient enclenché. Sitor Ndour était suspendu à vie, son secrétaire général Pierre Malick Ngom et le responsable des arbitres en charge de la lutte sans frappe Babacar Diop avaient pris 5 ans ferme. Alors que le président de la Commission centrale des arbitres de Thiès, Aboubacry Dramé, avait écopé de 2 ans ferme. Tous ont été graciés par le nouveau bureau du Cng de lutte. Hier, les membres de la Commission centrale des arbitres ont été reçus par le président Bira Sène. «Le bureau du Cng a rencontré les arbitres. La première nouvelle, c’est que l’arrêté est sorti. Sitor Ndour retrouve aussi son poste de président de la Cca qu’il n’a jamais quitté d’ailleurs. Les arbitres ont fait part de leur mémo qu’ils avaient déposé auprès de l’ancienne équipe. Le bureau va s’y pencher pour y apporter des solutions dans les plus brefs délais», selon le porte-parole du Cng, Adama Bopp.
Reprise de la saison de lutte : le Cng attend l’aval du ministre des Sports
Avec la nouvelle vitesse de propagation du coronavirus au Sénégal, le ministre de l’Intérieur a interdit de nouveau tout type de rassemblement. Même si le Cng de lutte se plie à cette décision, en interne, les membres de son bureau exécutif cogitent sur les protocoles sanitaires pour une éventuelle reprise. Pour éviter la propagation du coronavirus, le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a interdit tout type de rassemblement sur les plages, salles de spectacle, espaces publics, salles de sport. Une décision qui freine totalement les préparations pour la reprise du sport et la lutte en particulier. Des mesures difficiles à avaler pour certains acteurs sportifs. Mais le Comité national de gestion (Cng) de la lutte travaille sur le protocole sanitaire en cas de reprise des compétitions. Après un an de trêve, les lutteurs pourraient reprendre le chemin de l’arène très bientôt. Après des études sur le protocole sanitaire à mettre en place, la décision de reprise des combats incombe au ministre des Sports Matar Ba, selon Adama Bopp chargé de communication du Cng. «Le docteur nous a fait une ébauche du protocole sanitaire. Comme toutes les autres fédérations, nous devons aussi présenter un protocole sanitaire en vue d’une éventuelle reprise. Chaque membre du bureau exécutif va recevoir une copie de ce protocole pour l’amender à son niveau. Ensuite le bureau va se réunir pour valider le protocole», renseigne Adama Bopp. «C’est après que le document sera déposé sur la table du ministre qui aura le dernier mot», poursuit-t-il.
Le Cng et les promoteurs assurés
Dans leurs doléances, les hommes au sifflet revendiquaient une couverture d’assurance. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Après avoir gracié et remis à leurs fonctions les arbitres, le nouveau président du Cng Bira Sène et son équipe vont enclencher des démarches pour les assurances au niveau du Cng, mais aussi pour les promoteurs. L’annonce a été faite par le porte-parole du Cng. «Nous avons aussi parlé des assurances. Il y aura une assurance au niveau du Cng et au niveau des promoteurs aussi. Nous n’avons encore rien arrêté», déclare Adama Bopp.
Source : https://www.jotaay.net/RADIE-A-VIE-PAR-ALIOUNE-SAR...