
Le mois bénit du ramadan est une période de très grande ferveur religieuse marquée par une abstinence multiforme sur les besoins vitaux de l’homme en signe de pénitence pour le triomphe du bien sur le mal. Du lever au coucher du soleil, interdiction est faite aux personnes bien portantes de manger, de boire, de fumer, de tenir des propos malveillants, de mettre des tenues incommodes et d’entretenir des rapports sexuels... Toutefois, à la rupture, il est recommandé de bien manger pour se maintenir en bonne forme de santé.
Qui n’en voudra pas. Ces repas copieux et bien colorés aux saveurs locales de « thiébu yapp », de « thiébu jën », de « mafé » ou encore de « yassa », auréolées de très succulents fruits que nous offre en cette période la généreuse nature tropicale et d’ailleurs. Mais, les affres de la pauvreté sont tellement épaisses que l’écrasante majorité des populations surtout celles établies en milieu rural peinent à mettre quelque chose sous le dent. Des craintes d’une aggravation du phénomène sont réelles et bien perceptibles.
Le coût cher de la vie inquiete
A l’allée Khalifa Ababacar Sy qui longe le quartier Dieuppeul à Dakar, la capitale sénégalaise, des mendiants de tous ordres prennent d’assaut chaque jour les environs de la caserne des sapeurs pompiers pour quémander le minimum vital de la journée.
Cette situation est analogue au niveau des différents arrêts d’auto car, des établissements financiers de la place, des lieux de culte, des gares et gares. La nouveauté et qui fait du reste office de baromètre du seuil de la pauvreté c’est le fait que nombre de personne démunies s’invitent dans ces autocars, psalmodiant des versets qui pénètrent à coup sûr la sensibilité profonde des passagers à bord.
Hier mardi, un contrôleur qui vérifiait les tickets est tombé sur une scène pareille et tout d’un coup, s’en est pris au receveur « comment peux - tu regarder cette dame mendier dans le bus perturbant la quiétude des passagers », lui a – t-il crié. Et le receveur de dire tout bas « je lui ai demandé de descendre mais elle a refusé ».
« Dans ce cas, immobilise le car aussi longtemps qu’elle restera à bord » lance avec mépris le contrôleur d’un ton très ferme. Il était quinze heures passées d’une quarantaine de minutes. La faim semblait tenailler les passagers. Ils étaient très peu enclins à dire mot. Les mouvements spontanés du véhicule semblent bien les dégoûter.
De là à deviner les contraintes liées à la cherté de la vie que certains d’entre eux pourraient faire face. La confidence d’un homme à la descente de car « je suis obligé de mendier pour nourrir ma famille. Je préfère la mendicité au vol. je suis en chômage et toutes les denrées sont chers. Au même moment, vous voyez des gens qui roulent en 4x4 dans un luxe avec très peu de souci pour la baisse classe ».
« Nous sommes très inquiets du coût cher de la vie. Tout est cher : le riz dont le prix du sac, avoisine les vingt cinq mille francs, le lait, l’oignon, le sucre pour ne citer que ceux là. C’est dure ! » Et pendant ce temps, une certaine catégorie de la population doute encore s’il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim. Eh oui, difficile de s’en rendre compte quand on habite une villa bien climatisée, on conduit un véhicule de luxe pour se rendre à son bureau feutré avec, s’il vous plait, moins d’occupations.
Si le déséquilibre social est naturellement perturbé, il va de soi que son niveau d’aggravation est une œuvre humaine que seule la conscience citoyenne pourra rétrécir au nom du droit à la survie.
Qui n’en voudra pas. Ces repas copieux et bien colorés aux saveurs locales de « thiébu yapp », de « thiébu jën », de « mafé » ou encore de « yassa », auréolées de très succulents fruits que nous offre en cette période la généreuse nature tropicale et d’ailleurs. Mais, les affres de la pauvreté sont tellement épaisses que l’écrasante majorité des populations surtout celles établies en milieu rural peinent à mettre quelque chose sous le dent. Des craintes d’une aggravation du phénomène sont réelles et bien perceptibles.
Le coût cher de la vie inquiete
A l’allée Khalifa Ababacar Sy qui longe le quartier Dieuppeul à Dakar, la capitale sénégalaise, des mendiants de tous ordres prennent d’assaut chaque jour les environs de la caserne des sapeurs pompiers pour quémander le minimum vital de la journée.
Cette situation est analogue au niveau des différents arrêts d’auto car, des établissements financiers de la place, des lieux de culte, des gares et gares. La nouveauté et qui fait du reste office de baromètre du seuil de la pauvreté c’est le fait que nombre de personne démunies s’invitent dans ces autocars, psalmodiant des versets qui pénètrent à coup sûr la sensibilité profonde des passagers à bord.
Hier mardi, un contrôleur qui vérifiait les tickets est tombé sur une scène pareille et tout d’un coup, s’en est pris au receveur « comment peux - tu regarder cette dame mendier dans le bus perturbant la quiétude des passagers », lui a – t-il crié. Et le receveur de dire tout bas « je lui ai demandé de descendre mais elle a refusé ».
« Dans ce cas, immobilise le car aussi longtemps qu’elle restera à bord » lance avec mépris le contrôleur d’un ton très ferme. Il était quinze heures passées d’une quarantaine de minutes. La faim semblait tenailler les passagers. Ils étaient très peu enclins à dire mot. Les mouvements spontanés du véhicule semblent bien les dégoûter.
De là à deviner les contraintes liées à la cherté de la vie que certains d’entre eux pourraient faire face. La confidence d’un homme à la descente de car « je suis obligé de mendier pour nourrir ma famille. Je préfère la mendicité au vol. je suis en chômage et toutes les denrées sont chers. Au même moment, vous voyez des gens qui roulent en 4x4 dans un luxe avec très peu de souci pour la baisse classe ».
« Nous sommes très inquiets du coût cher de la vie. Tout est cher : le riz dont le prix du sac, avoisine les vingt cinq mille francs, le lait, l’oignon, le sucre pour ne citer que ceux là. C’est dure ! » Et pendant ce temps, une certaine catégorie de la population doute encore s’il y a des gens qui ne mangent pas à leur faim. Eh oui, difficile de s’en rendre compte quand on habite une villa bien climatisée, on conduit un véhicule de luxe pour se rendre à son bureau feutré avec, s’il vous plait, moins d’occupations.
Si le déséquilibre social est naturellement perturbé, il va de soi que son niveau d’aggravation est une œuvre humaine que seule la conscience citoyenne pourra rétrécir au nom du droit à la survie.