Dans son rapport du contrôle de gestion de l’exécution, le Cagec a certifié la régularité et la sincérité des comptes de l’Anoci pour l’exercice allant du 01 janvier au 31 décembre 2006. Les dépenses effectuées par l’Anoci et certifiées par le cabinet ne laissent aucun doute sur l’extravagance de celles-ci.
Le rapport révèle en ce qui concerne les immobilisations corporelles c’est-à-dire les « biens et propriétés de l’Agence destinés à y rester durablement comme moyens d’exploitation », qu’elles sont évaluées à 1 870 922 920 FCFA en 2006 alors que par rapport à 2005 elles s’évaluaient à 942 033 947 942 033 947 FCFA soit une augmentation de 98,6 % ou une variation de 928 888 973 928 888 973 FCFA.
Cette augmentation substantielle s’explique, en grande partie, par les dépenses liées à l’acquisition de matériels et à l’aménagement et constructions des locaux du siège de l’Anoci de l’immeuble Tamaro aux 1er, 2ème, et 10ème étages. Ces aménagements ont coûté au cours de l’exercice 2006 la bagatelle de 286 036 639 FCFA et l’acquisition des équipements informatiques 366 091 466 366 091 466 FCFA. Selon le cabinet, l’Anoci a dépensé pour le mobilier et les équipements de bureau la somme de 81 275 990 FCFA et pour le matériel de bureau 47 824 628 47 824 628 FCFA. Au total, l’achat de matériels et équipements audiovisuel, informatique, de sonorisation de bureau a été évalué à 557 442 334 557 442 334 FCFA.
Rien que l’acquisition de logiciels et systèmes de gestion ainsi que le logo et le site web a coûté aux contribuables sénégalais 288 197 005 FCFA au cours de la même année, soit une variation en valeur absolue de 140 741 789 140 741 789 FCFA et de 95, % en valeur relative. Selon le rapport l’achat du seul logiciel « Prosig gestion de conférence » se chiffre à 79 025 000 FCFA. Sur le chapitre « achat de matériels de prestations, fournitures et petits matériels destinés au fonctionnement de l’agence », les dépenses certifiées par les auditeurs au cours de l’exercice 2006 sont évaluées à 2 425 587 868 2 425 587 868 FCFA. L’analyse détaillée de ces dépenses par le Cagec montre que les achats d’études et prestations de service ont englouti presque l’ensemble des dépenses relativement à ce chapitre puisqu’elles ont coûté 425 O32 067 FCFA. Le document ne donne pas plus de détails sur la nature de ces études et prestations. Les mêmes dépenses exorbitantes sont constatées sous le chapitre « services extérieurs ».
Celles-ci ont coûté aux contribuables la coquette somme de 2 425 587 868 2 425 587 868 FCFA au cours de l’année. Plus de la moitié de ces dépenses (1 600 283 484 FCFA) ont été consacrées au transport de plis, voyages et déplacements (259 290 311 FCFA), aux missions 109 490 871 109 490 871 FCFA à l’assistance et contrôle de gestion 256 699 296, aux honoraires 477 688 324 477 688 324 FCFA, à l’assistance et conseil dans les pays du Golf 115 801 275 115 801 275 FCFA à la promotion du Sénégal dans les pays du Golf 112 065 750 112 065 750 FCFA et à l’assistance et conseil en passation des marchés 160 437 048 160 437 048 FCFA. Rien que pour çà, pour la seule année 2006, presque 500 millions ont été dépensés pour payer des honoraires.
On imagine mal quels types de prestations ont pu occasionner de tels honoraires. Là encore, les auditeurs ont pris la précaution de ne pas révéler la nature de ces prestations si tant est qu’ils le savent. Toujours dans ce chapitre des « services extérieurs » les frais bancaires liés aux dépenses ont été chers payés : ils sont, en effet, évalués à 71 385 043 FCFA.
A la lecture du rapport, les dépenses relatives aux divers et imprévus sautent aux yeux et frappent les esprits en raison des sommes faramineuses mobilisées. Pas moins de 1 174 908 562 FCFA ont été dépensés sans que cela soit préalablement prévu dans les charges de l’agence. Il est également mentionné dans le rapport que les soutiens divers à la charge de l’Anoci se chiffrent à 205 571 736 FCFA. Plus frappant encore, aucune analyse détaillée n’a été fournie par rapport à ces dépenses. Tout au plus, le document s’est contenté de livrer la somme globale et ne donne aucune indication sur les services ou produits concernés.
Aliou NIANE
Le rapport révèle en ce qui concerne les immobilisations corporelles c’est-à-dire les « biens et propriétés de l’Agence destinés à y rester durablement comme moyens d’exploitation », qu’elles sont évaluées à 1 870 922 920 FCFA en 2006 alors que par rapport à 2005 elles s’évaluaient à 942 033 947 942 033 947 FCFA soit une augmentation de 98,6 % ou une variation de 928 888 973 928 888 973 FCFA.
Cette augmentation substantielle s’explique, en grande partie, par les dépenses liées à l’acquisition de matériels et à l’aménagement et constructions des locaux du siège de l’Anoci de l’immeuble Tamaro aux 1er, 2ème, et 10ème étages. Ces aménagements ont coûté au cours de l’exercice 2006 la bagatelle de 286 036 639 FCFA et l’acquisition des équipements informatiques 366 091 466 366 091 466 FCFA. Selon le cabinet, l’Anoci a dépensé pour le mobilier et les équipements de bureau la somme de 81 275 990 FCFA et pour le matériel de bureau 47 824 628 47 824 628 FCFA. Au total, l’achat de matériels et équipements audiovisuel, informatique, de sonorisation de bureau a été évalué à 557 442 334 557 442 334 FCFA.
Rien que l’acquisition de logiciels et systèmes de gestion ainsi que le logo et le site web a coûté aux contribuables sénégalais 288 197 005 FCFA au cours de la même année, soit une variation en valeur absolue de 140 741 789 140 741 789 FCFA et de 95, % en valeur relative. Selon le rapport l’achat du seul logiciel « Prosig gestion de conférence » se chiffre à 79 025 000 FCFA. Sur le chapitre « achat de matériels de prestations, fournitures et petits matériels destinés au fonctionnement de l’agence », les dépenses certifiées par les auditeurs au cours de l’exercice 2006 sont évaluées à 2 425 587 868 2 425 587 868 FCFA. L’analyse détaillée de ces dépenses par le Cagec montre que les achats d’études et prestations de service ont englouti presque l’ensemble des dépenses relativement à ce chapitre puisqu’elles ont coûté 425 O32 067 FCFA. Le document ne donne pas plus de détails sur la nature de ces études et prestations. Les mêmes dépenses exorbitantes sont constatées sous le chapitre « services extérieurs ».
Celles-ci ont coûté aux contribuables la coquette somme de 2 425 587 868 2 425 587 868 FCFA au cours de l’année. Plus de la moitié de ces dépenses (1 600 283 484 FCFA) ont été consacrées au transport de plis, voyages et déplacements (259 290 311 FCFA), aux missions 109 490 871 109 490 871 FCFA à l’assistance et contrôle de gestion 256 699 296, aux honoraires 477 688 324 477 688 324 FCFA, à l’assistance et conseil dans les pays du Golf 115 801 275 115 801 275 FCFA à la promotion du Sénégal dans les pays du Golf 112 065 750 112 065 750 FCFA et à l’assistance et conseil en passation des marchés 160 437 048 160 437 048 FCFA. Rien que pour çà, pour la seule année 2006, presque 500 millions ont été dépensés pour payer des honoraires.
On imagine mal quels types de prestations ont pu occasionner de tels honoraires. Là encore, les auditeurs ont pris la précaution de ne pas révéler la nature de ces prestations si tant est qu’ils le savent. Toujours dans ce chapitre des « services extérieurs » les frais bancaires liés aux dépenses ont été chers payés : ils sont, en effet, évalués à 71 385 043 FCFA.
A la lecture du rapport, les dépenses relatives aux divers et imprévus sautent aux yeux et frappent les esprits en raison des sommes faramineuses mobilisées. Pas moins de 1 174 908 562 FCFA ont été dépensés sans que cela soit préalablement prévu dans les charges de l’agence. Il est également mentionné dans le rapport que les soutiens divers à la charge de l’Anoci se chiffrent à 205 571 736 FCFA. Plus frappant encore, aucune analyse détaillée n’a été fournie par rapport à ces dépenses. Tout au plus, le document s’est contenté de livrer la somme globale et ne donne aucune indication sur les services ou produits concernés.
Aliou NIANE