©️ Atlanticactu & AA
Une cinquantaine d’hippopotames ont été retrouvés morts mardi 8 avril en République démocratique du Congo. Leurs corps flottaient dans une rivière située dans le parc national des Virunga, à l’est du pays, ont rapporté des médias locaux et français.
Selon les autorités du parc, les animaux ont été tués par une contamination à l’anthrax, la « maladie du charbon »- une bactérie capable de survivre des dizaines d’années sous forme de spores dans la terre, précise RFI.
Transmissible à l’homme, le risque de propagation la maladie aux populations riveraines inquiète la Congo Bassin Conservation Society, une organisation dédiée à la protection du Bassin du Congo, rapporte le même média.
Les corps des premiers hippopotames ont été retrouvés près du village de Lulimbi, selon Ladislas Witanene de la Congo Bassin Conservation Society. Alertés, l’Institut congolais pour la Conservation de la nature et le parc des Virunga lancent alors une étude pour identifier la cause de l’épizootie — une épidémie animale — et prévenir en conséquence la population, souligne la même source.
Le parc national des Virunga a émis une alerte sanitaire suite à l’apparition d’une maladie du charbon, également connue sous le nom d’anthrax. Selon les sources du parc, jusqu’à ce mardi 8 avril, soit en trois jours, près de 50 hippopotames sont morts dans les eaux des rivières Rutshuru et du lac Édouard qui font partie intégrante du parc. Cette zoonose bactérienne, potentiellement mortelle, a été initialement détectée à la frontière du lac Édouard, près de l’Ouganda, dans le groupement de Binza, rapporte le site Actualités.cd
La maladie de l’anthrax se propage principalement par le contact direct avec des animaux infectés ou leurs cadavres, mais peut également se transmettre à l’homme, particulièrement par la consommation de viande contaminée. Pour limiter la propagation de la maladie, les autorités du parc recommandent aux riverains de s’abstenir de tout contact avec des animaux malades ou morts, de ne pas consommer leur viande, même après cuisson, et de cesser toute activité de chasse ou de commerce d’animaux sauvages vivants ou morts, précise le même média.
La zone touchée, située sous le contrôle des rebelles de l’AFC/M23, rend l’accès à certaines localités difficiles, compliquant ainsi les efforts de contrôle de l’épidémie. Les autorités continuent néanmoins de sensibiliser les populations locales à la gravité de la situation et insistent sur la nécessité d’une coopération afin d’éviter une propagation plus large de la maladie, indique enfin le média congolais.
Source : https://atlanticactu.com/rdc-une-cinquantaine-dhip...